Quand GM importe le principe du concept car Chevrolet Volt en Europe, c’est avec quelques adaptations. C’est Opel, base historique du groupe en Europe qui se charge de la réalisation, et la source d’énergie devient un diesel, liqueur favorite du vieux continent. Mais le principe de base reste identique: il s’agit d’un hybride série, où le moteur à combustion interne n’est pas utilisé directement pour la propulsion mais uniquement pour générer l’électricité alimentant les batteries et le moteur électrique.
Les batteries Li-Ion seules sont bonnes pour 100 km, et l’autonomie augmente considérablement si le 1,3l turbodiesel fait sa part de travail : plus de 775 km avec les 26,5l de gasoil du réservoir. Le diesel fonctionne normalement pour la recharge avec un régime stabilisé entre 1500 et 1800 tr/mn, avec possibilité d’augmenter la cadence si la demande en énergie se fait pressante. Le moteur électrique qui entraîne le train avant développe 120 kW (il va falloir apprendre à oublier le dinosauresque cheval vapeur, unité de mesure qui s’évanouit doucement dans le crépuscule de l’époque pétrolifère. Juste pour cette fois, je vous fais la conversion: 163 cv). Comme avec la Volt, on peut aussi choisir de réduire la consommation de carburant en optant pour la recharge sur secteur.
Mais comme tout cela est terriblement technique, Opel a ajouté, outre un design réussi qui s’inscrit dans la lignée de l’Opel GTC un gimmick amusant, l’inclusion de deux Segway dans le coffre, qui peuvent être rechargés depuis la voiture.
Lire également: