Franc succès pour la prime à la conversion

Véritable succès de la prime à la conversion. Selon le ministère de la Transition écologique, près de 45.000 personnes ont demandé à bénéficier de cet avantage visant à encourager les automobilistes à se débarrasser de leurs véhicules polluants pour les remplacer par des voitures plus propres. Un élément de plus pour plomber le diesel  ?

Une prime entre 1.000 ou 2.000 euros selon les cas

Instauré depuis le 1er janvier, le dispositif prévoit le versement d’une prime de 1.000 euros pour un foyer imposable souhaitant se délester d’un véhicule diesel immatriculé avant 2001 ou d’un véhicule essence immatriculé avant 1997 et d’une prime de 2.000 euros pour un foyer non imposable mettant au rebut un véhicule diesel immatriculé avant 2006 ou un véhicule essence immatriculé avant 1997. La prime est portée à 2.500 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf.

Le véhicule mis au rebut doit être une voiture ou une camionnette, dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes.

Vers un dépassement de l’objectif

« Au 10 mai, déjà près de 45.000 Français ont demandé à bénéficier de la prime à la conversion », annonce – ravi – le ministère, saluant au passage un « véritable succès ».

L’objectif de 100.000 primes par an que s’est fixé le gouvernement « sera dépassé si les demandes de prime se maintiennent au niveau actuel », souligne par ailleurs le ministère. Un succès qui aura donc dépasser les attentes et les sommes budgétisées à cet effet, soit dit en passant. Un dépassement budgétaire tout de même bénéfique pour l’image d’un Président a qui l’on reproche d’être un peu trop proche des plus riches, d’autant plus que 70 % des primes distribuées bénéficient aux ménages non imposables.

Nicolas Hulot,  ministre de la Transition écologique et solidaire estime pour sa part que ce dispositif permettra de « réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air » et de réaliser « de vraies économies de carburant ». Selon lui, ces dernières pourraient représenter « une centaine d’euros par an ».

Le ministre lancera samedi une campagne de communication pour populariser encore davantage la prime à la conversion.

Sources : Ministère de la Transition écologique et solidaire

(13 commentaires)

  1. C’est bien… dommage que la prime pour l’achat d’un véhicule électrique neuf soit encore trop faible et qu’il n’y pas une prime pour une VE d’occasion de moins de 5 ans.

    1. Non merci : nos administrations subventionnent assez comme ça l’industrie des voitures électriques.

  2. Quel dommage alors que les diesels dernière génération ne sont pourtant pas moins propres que leurs homologues essence 🙁

    1. Oh les impôts financent l’industrie des fenêtres, des isolants, des chauffagistes, etc. 😉

  3. Les gens ont profite de cette prime, ok. La question est de savoir si sans la prime, ils auraient changé de voiture.
    Tout le monde est content donc et on masque les vrais problèmes de pollution …. bravo

    1. Il faut bien trouver un moyen pour renouveler en douceur le parc automobile, les autos des années 80-90 sont increvables si l’on les entretient correctement, rien à voir avec les autos d’après l’an 2000 et surtout après 2010, avec leurs sophistications, elles deviennent de plus en plus des voitures kleenex avec des difficultés pour pouvoir les garder plus de 10 ans.
      Le problème-là est que les voitures anciennes qui font de la « résistance » polluent généralement énormément :
      20 % des voitures les plus anciennes font 80 % de la pollution automobile !
      Au niveau santé publique… il faudrait presque que la Sécu. rembourse les achats de voitures propres.

  4. par contre, heureusement pour nous, français, les impôts ne financent pas énormément l’industrie de la bêtise … sinon ?!?

  5. On a le mix véhicules neufs / véhicules d’occasion des primes à la conversion?
    Intuitivement, je pense que le succès est dû au fait qu’ils ont étendu cette prime aux VO respectant certaines conditions (bonne note Critair). Ce qui a permis à certains de rajeunir leur véhicule pour un moins polluant sans avoir à acheter un véhicule neuf

  6. Ces mêmes industries finançant les impôts via l’IS, les charges sociales, patronales, etc. etc.
    😉

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