Round 9
Lors du premier ePrix, Cassidy ne se qualifie pourtant que 10e. La pole est réalisée par Mortara devant Vandoorne, Vergne et Sette-Camara. La course de Cassidy a été très étrange avec une première partie qui le voit glisser à la 21e place. Mais il remonte au fil des tours et avec une stratégie de consommation (bien aidé par la voiture de sécurité) qui lui permet de prendre les commandes au 43e tour.
Les premiers tours sont à l’avantage des DS Penske avec Vergne et Vandoorne qui se portent en tête. Au 11e tour, Joel Eriksson qui remplaçait Sébastien Buemi retenu à Spa par Toyota (WEC) casse la suspension arrière droite de sa Envision et provoque un « full course yellow » le temps que sa voiture soit à l’abris. A mi-course, on assiste encore à l’une de ses courses étranges où personne ne veut trop mener.
Au 21e tour, Di Grassi se fait percuter et envoyer en toupie. Quelques tours après, Max Günther se met dans le mur et provoque la sortie de la voiture de sécurité. Grâce à ces rebondissements, Cassidy remonte mais reste 13e au 34e tour. Au 41e tour Daruvala décide de tamponner Mortara. Cassidy a alors 2% de batterie en plus par rapport aux autres et va les mettre à profit. On pense que Vergne, en tête, va pouvoir enfin remporter un ePrix, mais Cassidy lui chipe ses espoirs.
Cassidy l’emporte devant Vergne et Rowland. Evans, Wherlein, Da Costa, Vandoorne, Mortara, Fenestraz et Barnard complètent le Top 10.
Round 10
Dans le deuxième ePrix de Berlin, Jake Dennis signe la pole devant Nick Cassidy. Norman Nato et Mitch Evans sont sur la 2e ligne. Pour les DS Penske, les choses sont moins roses avec une 8 et 9e place respectivement pour Vandoorne et Vergne.
A l’extinction des feux, Cassidy connait un meilleur envol et prend la tête au 1er virage. Mauvais départ pour Vergne qui recule à la 12e place. Les deux Andretti restent 2 et 3, proches de la tête de la course. C’est alors que les tactiques sur les modes attaque se mettent en place. Les pilotes Porsche Wehrlein et Da Costa décident de prendre la tête. Mais au 11e tour Günther se met encore dans le mur. Il tape l’arrière d’une monoplace et ouvre sa direction. Voiture de sécurité !
Une fois la course reprise, Cassidy décide de prendre la tête de la course. Au 20e tour Vandoorne en perdition vient s’appuyer sur Fenestraz et le percute fortement. Pour Vandoorne les dégâts sont importants et la course est finie. Quelques tours plus tard, le pauvre Fenestraz se prend Nato. Mais, cette fois Fenestraz ne peut pas repartir. Nato prendra 10 secondes de pénalité, contre 5 à Vandoorne.
Evans, Da Costa et Cassidy vont se chiffonner en piste pour la gagne. Mais Evans avait encore un mode attaque à déclencher et donc perdre au moins une place. Il retarde le plus possible ce passage alternatif et glisse à la 4e place. Da Costa prend le large, suivi de Rowland, pendant que les deux pilotes Jaguar se battent et perdent du temps. Cassidy prend le dessus chez Jaguar et va passer Rowland pour finir 2d derrière Da Costa. Pendant ce temps Evans commet un blocage de roue et perd deux places.
Da Costa remporte une première course depuis longtemps. Il devance Cassidy et Rowland.
Classement général Formule E 2024 pilotes
Avec un super weekend berlinois et 45 points, Cassidy prends le large avec 16 points d’avance sur Wehrlein qui n’a scoré que 22 points ce weekend. Rowland revient d’ailleurs dans la bataille avec 6 points de retard (et 30 points à Berlin).
Jake Dennis ou Mitch Evans se font largement décrocher, tout comme Vergne. Pour eux, le championnat sent un peu le roussi même si rien n’est joué puisqu’on atteint à peine la mi-saison (10 manches sur 21 prévues).
POS | PILOTE | POINTS |
1 | NICK CASSIDY | 140 |
2 | PASCAL WEHRLEIN | 124 |
3 | OLIVER ROWLAND | 118 |
4 | JAKE DENNIS | 102 |
5 | MITCH EVANS | 97 |
6 | JEAN-ÉRIC VERGNE | 84 |
7 | MAXIMILIAN GÜNTHER | 65 |
8 | ANTÓNIO FÉLIX DA COSTA | 59 |
9 | STOFFEL VANDOORNE | 43 |
10 | SAM BIRD | 38 |