Des SUV avec un peu de puissance, il y en a. Mais, ici, Ford Performance va plus loin en dotant le Ford Puma ST du très bon châssis de la Fiesta ST, ainsi que d’un différentiel à glissement limité (DGL) Quaife en option ! Comme un vraie sportive. Ford lui greffe également des suspensions développées spécialement par Ford Performance ainsi que des modes de conduites.
Le Ford Puma ST chausse même des gommes sportives de chez Michelin : des Michelin Pilot Sport 4S. Seul SUV compact européen à être proposé avec un DGL, le Puma ST promet des sorties de virage (sur circuit, route fermée, etc. évidemment) avec moins de sous-virage. De quoi rendre « sportif » ce SUV malgré son centre de gravité haut perché ?
Pour contrer ce centre de gravité naturellement élevé du SUV, justement, Ford a travaillé sur les suspensions avec un « effort de torsion de la suspension arrière (…) augmenté à 2 000 Nm/deg, soit plus de 40 % par rapport à la Fiesta ST et de 50 % par rapport au Puma standard, avec une barre anti-roulis de 28 mm intégrée dans la section en U. Une barre anti-roulis de 24 mm à l’avant contribue également à la stabilité dans les virages ».
Même la direction de ce petit monstre vert énervé est 25% plus directe que celle du Ford Puma « classique ». Les freins à l’avant voient leur diamètre augmenter de 17% à 325 mm (271 mm à l’arrière) et Ford Performance a travaillé sur le servofrein pour un meilleur ressenti du freinage.
Le ramage et le plumage
Sous le capot, on retrouve le moteur EcoBoost 1.5l 200 ch de la Ford Fiesta ST. Le trois cylindre est doté de tout un tas de technologies pour améliorer les performances tout en restant plutôt sobre : turbocompresseur radial-axial, collecteur d’échappement intégré (diminue la distance parcourue par les gaz d’échappement entre les cylindres et le turbocompresseur), injection du carburant à haute pression, etc. Cela permet de favoriser le couple à bas régime et les montées en pression du turbo.
Les 200 chevaux sont obtenus à 6 000 tr/min. Le couple maximal est porté à 320 Nm entre 2 500 tr/min et 3 500 tr/min. De quoi faire des relances convaincantes même en conduite « mémère » ou « pépère ». Pour la consommation sur les trajets tranquilles justement, le 3 cylindres Ford peut devenir bi-cylindre par la désactivation d’un cylindre (en 14 ms). La consommation homologuée WLTP mixte revient officiellement à 6,9 l/100 km ou 155 g de CO2/km. Pour 2020, cela donne un petit malus de 540 €.
Pour les fanas du levier de vitesse, Ford pense à vous. En effet, le Ford Puma ST est disponible avec la boîte manuelle à six rapports de la Fiesta ST avec, toute fois, un rapport final plus court. 0 à 100 km/h en 6,7 secondes, vmax de 220 km/h. Comme indiqué plus haut, Ford donne des modes de conduite à son petit Puma : de Eco à Circuit. Cela joue sur la cartographie moteur, le contrôle de traction, le contrôle de stabilité (ESC), la direction assistée électrique et même la petite soupape d’échappement. L’ESP peut même être paramétré pour être strict ou plus lâche, ou carrément désactivé.
Apte à lancer une mode ?
Bon la mécanique c’est bien joli, mais esthétiquement il a quoi de spécial ce Ford Puma ST ? Le bouclier avant est retravaillé avec un « déflecteur Ford Performance » intégré. Selon Ford, cela augmente l’appui sur le train avant de 80% (!). A l’arrière, on trouve un aileron et un diffuseur. Le refroidissement a aussi été retravaillé pour permettre au moteur de bien travailler même quand il est cravaché. Pour voir les différence, retrouvez notre essai du Ford Puma 1.0 Ecoboost 155.
Surtout, il gagne cette belle couleur « Vert Mean » (en français cela ne donne pas génial comme nom…en traduisant non plus : vert moyen). Huit couleurs sont au catalogue : Gris Matter, Noir Agate, Bleu Island, Rouge Fantastic, Blanc Glacier, Rouge Racing, Gris Magnetic et Vert Mean.
C’est principalement l’intérieur qui change avec des sièges sport Recaro, chauffants. Ils arborent le logo ST. Des plaques de seuil Ford Performance, un volant à méplat en cuir et un pommeau de levier de vitesse ST sont également au programme. Il y a aussi des surpiqûres gris métallisé un peu partout.
Sinon, il dispose des équipements du Ford Puma classique. Il a même le coffre gargantuesque de 456 litre (avec MegaBox Ford).
Des petits SUV compact énervés, il y en a déjà eu. On citera le Nissan Juke Nismo fort de 200 chevaux déjà. Mais, pour le moment, cette version a disparu du catalogue Nissan avec la nouvelle génération du Juke. Du côté du Renault Captur, il faut se contenter de 155 chevaux avec le bloc essence TCe ou 160 chevaux avec la version E-Tech plugin hybride.
Il faut souvent monter dans la longueur supérieure (4,40 m contre 4,20 pour ce Ford Puma) pour arriver à des puissances similaires, mais, sans le différentiel mécanique ni le châssis réglé par le département performance… Ford avec sa Fiesta ST joue un peu le dernier des Mohicans en proposant une sportive « à l’ancienne » avec un moteur ultra-moderne. Ce Ford Puma ST est de la même veine. Espérons qu’il inspire d’autres constructeurs : un Alpine Captur en bataille avec un Peugeot 2008 PSE ?
En face (enfin décalé…), on trouve l’Audi SQ2 avec 300 ch, une transmission quattro et pour plus de 52 000 €. Ou le faux jumeau de chez VW le T-Roc R à plus de 48 500 € et un malus de 8 254 € (192 g/km). Pas vraiment en face donc.
Vert mean, je l’aurais plutôt traduit par vert méchant (un des nombreux sens se mean).
Des gros freins, un moteur plein et quelques détails esthétiques et un prix compact : en théorie ça va marcher, reste à voir si les clients ne vont pas préférer un T-Roc, Q2 ou autre crossover inutile mais branché.
L’auteur de l’article est un anglophone de Corrèze (un des deux était Mauvais): évidemment qu’il ne s’agit pas de Mean-Moyen. C’est limite insultant de penser ça possible du Marketing de chez Ford.
L’auteur de l’article a visiblement plus d’humour que certains… 😀
Vert Mean = vermine phonétiquement…c’est moche.
Et mean = moyen, ne vous en déplaise 😉
Donc on demande quoi ? Une vermine ou un vert moyen ?
Evidemment que le « mean green » est le vert « méchant » que l’on trouve sur le Raptor, la Mustang, etc et chez plein de préparateurs Ford.
Ah mince de l’humour….ah non tout mais pas ça ! 😉
Pour être tout à fait précis, en statistiques, « mean » signifie « médian ».
C’est « average » qui est traduit par « moyen ». 😉
Il ne me semble pas qu’il y ait le Mean Green sur le Raptor qu’il soit Ranger ou F150, ni sur Mustang, y compris Shelby. 😉
Hm ah non c’est lime green 🙂
On espère un 2008 GTI ou un Mokka OPC ou un Yaris Cross GR pour relancer la mode des petites polyvalentes sportives. Bon on sait déjà qu’il n’y aura rien chez PSA (pas rentable qu’on vous dit, et tant pis pour l’image qui rejaillit sur le reste de la gamme) ni dans l’Alliance (tout va aller à Alpine désormais). Peut être un Kona N? Bravo à Ford de jouer le dernier des Mohicans avec ce Puma ST qui donne envie même si je préférerai toujours les hatchbacks aux SUV en conduite.
Donc si je résume, un SUV est un véhicule haut sur pattes, pratique au quotidien (d’après les conducteurs de SUV), lointain dérivé des anciens 4×4 (pour la « jungle urbaine » et ses trottoirs tellement hauts à monter…) et qui n’a pas de vocation sportive. Et on lui met un gros moteur, un châssis retravaillé pour corriger les mouvements de caisse (parce qu’il est toujours haut sur pattes, le SUV, si, si…) et on se félicite de tout ça… Ok.
Bah je vais retourner dans ma vieille voiture sans électronique, pas haute sur pattes et qui me donne bien du plaisir parce qu’elle ne pèse que 900 Kg avec un moteur de moins de 100 ch. Je ne suis ni un « Khmer vert » ni un anti-voiture pourtant.
Je crois vraiment qu’on vit dans un monde qui passe à côté des plaisirs simples.
et oui
bon résumé …
Dès que j’ai remis en état mon Ondine je cherche une p’tite sportive des années 80/90 !
Ou alors je re-motorise ma Twingo de 1999 …
Y a du choix !!!
?
C’est moi ? Ou elle me fait terriblement penser à une grenouille ?
en bon état ce n’est pas forcément le plus simple.
Il y a un paquet de petites sportives qui ont fini au fossé dans les années 90/2000 en étant dans les mains d’optimistes …
Ajouté aux différentes primes à la casse en tout genre, et il y a quelques autos sympathiques qui disparaissent. Sans compter que les mises à la casse actuelles semblent beaucoup plus compliquées que les balladurettes et jupettes de la fin des années 90.
A la casse ou je suis passé fin aout il y avait 2 uno siglées Turbo ie, dont une très belle et très propre 🙁
et le patron m’a dit qu’il avait sauvé le moteur d’une seat ibiza porsche : voiture de résidence secondaire : 60 000 km en 30 ans … je l’ai vue sur le parc : une sxi noire avec rayures rouges, mais bas de caisse morts de rouille … 30 ans en bord de mer ça ne pardonne pas.
et puis je dois déjà finir l’ondine (moteur, intérieur, trains roulants …), remettre en route le 109 (freins et embrayage).
Site Le Parking
Vous trouverez votre bonheur
Faut juste être patient
?
IL ne faut pas oublier le super HR-V turbo de chez Honda , chassis soigné , 4m30 et 30 000 de prix pour un moteur vtec turbo , il est dans la catégorie
Je suis pas fan des SUV mais celui ci me donne franchement bien envie.