Ford Focus, il y en a pour tous les goûts (ou presque)

C’est en Chine que la nouvelle Ford Focus a été présentée. Car il s’agit de son principal marché, sur lequel elle compte beaucoup pour la relance de Ford. D’autant plus que c’est aussi en Chine que seront produits les exemplaires destinés… au marché américain. Sur ce marché, elle se décline en version 4 et 5 portes.

Quatre Focus pour l’Europe

Pour l’Europe en revanche, point de 4 portes, carrosserie si peu prisée sur le segment C que l’on peut sans doute la qualifier de désuète. En revanche, notre marché aura droit à un break. Plus une déclinaison de plusieurs ambiances. Car à l’image de la Fiesta, la nouvelle Focus se décline en effet, en plus de la gamme classique (Ambiente, Trend, Titanium), en versions ST-Line d’aspect plus dynamique, Vignale plus luxueuse, et Active pseudo-crossover. De quoi satisfaire une large variété de clients. Les amateurs de plus de sport devront attendre les ST et RS qui arriveront un peu plus tard. La ST sans doute d’ici la fin de l’année, la RS plutôt en 2019 ou même 2020…

Pour cette nouvelle génération, la Focus ne cherche plus à établir un lien avec la précédente génération. Elle adopte en effet une silhouette assez classique, sans vitre de custode, mais une porte arrière très étirée. Ses proportions générales évoluent pour une posture plus propulsive avec son grand capot très prononcé. Dans cet ensemble consensuel, l’avant reste plus typique de la marque, mais on note que a calandre semble avoir inversé sa forme, tandis que les feux arborent une nouvelle signature lumineuse. Malgré tout, l’ensemble semble manquer singulièrement de personnalité et ressemble à un meltingpot de ce qui se fait sur le segment…

La Focus parvient à contenir ses dimensions. La berline ne prend ainsi que 20 mm pour atteindre 4378 mm de long. Déjà large dans sa précédente génération, elle ne prend que 2 mm dans cette dimension, avec 1825 mm. Quant à l’empattement, il pousse de 53 mm pour atteindre 2701 mm. Le break prend un peu plus d’embonpoint, puisqu’avec ses 4668 mm de long, il a gagné 112 mm. Malgré une longueur contenue (pour la berline), l’habitabilité progresse assez nettement, grâce à la nouvelle plateforme C2. Ford annonce ainsi un gain de 50 mm pour les genoux des passagers arrière, et 60 mm pour leurs épaules.

Cette nouvelle génération permet à Ford de rejoindre le niveau du segment en matière d’équipements technologiques ou de confort disponibles, voir de le dépasser. Car si l’amortissement piloté, le hayon motorisé, le volant chauffant, l’affichage tête haute ou le régulateur de vitesse adaptatif (jusqu’à 200 km/h) avec maintien / centrage dans la file sont bien connus sur le segment C, elle apporte aussi sa petite contribution à l’enrichissement généralisé de nos autos, comme l’avait fait sa devancière. Elle ajoute par exemple une aide à l’évitement d’obstacles, ou un système de stationnement totalement automatique (accélérateur, frein, volant, boite de vitesse – sur les modèles automatiques bien sûr). Fonction également mise en oeuvre pour la sortie de la place de stationnement (en parallèle).

Un éclairage au top

La nouvelle Focus adopte également un éclairage adaptatif prédictif qui prend en compte les informations issues de la caméra pour anticiper les virages. Le système exploite aussi la fonction de reconnaissance des panneaux pour anticiper une intersection et élargir le faisceau. Un faisceau qui reste en permanence (selon la vitesse) en mode phares, avec fonction anti-éblouissement pour les autres usagers de la route.

Au niveau des éléments sécuritaires, ajoutons aussi l’intégration dans cette plateforme d’une assistance au freinage qui passe désormais à l’électricité (sur certaines versions).

Connectée bien sûr

Il va sans dire que la Focus est connectée, avec intégration d’un hot-spot WiFi pour 10 appareils, et accès au services FordPass : localisation et statut du véhicule, démarrage à distance (selon les pays qui autorisent la fonction), déverrouillage, eCall… Le tout via Ford Sync3 dont l’écran tactile 8 pouces est planté en haut de la planche comme pour l’essentiel de la production automobile actuelle. Les fonctions audio seront confiées en haut de gamme à une installation signée B&O Play.

Large gamme, essence ou diesel

Pour l’heure, Ford n’a pas tablé sur une réduction de sa gamme diesel. La gamme propose ainsi le 1.5 EcoBlue en versions 95 ou 120 ch, ou le 2.0 de 150 ch. En essence, le 1.0 Ecoboost se décline en 82, 100 ou 125 ch, et le 1.5 en 150 ou 182 ch.

Question transmission automatique, exit les unités double-embrayage chez Ford. La Focus s’équipe d’une boîte automatique 8 rapports, proposée sur les 1.0 Ecoboost 125 ch, 1.5 Ecoboost 150 ch, 1.5 EcoBlue 120 ch et 2.0 EcoBlue 150 ch. Une boîte qui sera uniquement pilotée via une commande rotative sur la console centrale.

Ford Focus berline ST Line

Ford Focus break Titanium

Ford Focus berline Vignale

Ford Focus berline Active

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(25 commentaires)

  1. C’est vraiment de la « world car » mais bien du Ford. La silhouette est très banale – déjà vu dirais-je. Les prix doivent être contenus mais la concurrence sur ce segment est dantesque et les stars sont olympiennes : Golf, 308, Megane. Avec qui ira-t-elle se battre ?

    1. @panama
      Avec ces dites stars n’oubliez pas que la focus en Europe en 2017 est 4ème juste derrière l’Astra, l’Octavia et la Golf.

    2. on parle de marché européen ou mondial, donc effectivement les concurrentes sont la Golf, la Corolla ect… Sur le marché français les Megane et 308 jouent en national pas au niveau olympique, et au niveau technologique elles sont complètement dépassées!

    3. En Europe l’ancienne version est quand même devant la 308 plus récente(sauf en France évidemment)
      🙁

  2. Je n’aime pas. C’est assez fade, passe partout, consensuel. Ça pourrait être une Kia, Hyundai, Mazda, Ford, Nissan… Ah, pardon, c’est bien une Ford, apparemment.
    Mais je ne peux pas non plus dire que ça me déplaît, c’est déjà ça.
    Espérons qu’elle ait du caractère à la conduite.

  3. La Cactus « replâtrée » doit être certainement sur de nombreux plans inférieurs à cette Focus très moderne… mais au moins elle a sa propre personnalité.
    Cela dit le résultat de ventes, sera 20 fois plus important pour la Ford, la Focus est né pour plaire mondialement…pas la Cactus.

  4. elle est presque aussi banale à pleurer que la golf,mais si elle à autant de succès alors ford à tout bon.et puis coté chassis la focus a vraiment du répondant.la mégane est plus sexy

  5. La pauvre focus a perdu son âme, tout comme la dernière fiesta.
    C’est à pleurer.
    C’est un ancien amateur de Ford qui le dit.

  6. Ford amorce une grosse rechute. Dommage, pendant un temps, la gamme était vraiment attrayante.
    Cette Focus a un faux air de Fiat Tipo

      1. c’est juste qu’ils en ont vendu beaucoup, beaucoup, beaucoup…

        le marketing avait bien fonctionné, et pendant des années, les clients en avaient acheté beaucoup, beaucoup, beaucoup….tellement que d’autres constructeurs avaient fini par s’y mettre, tout en vendant moins que « la version originale » (ps: DSG )

        hier, ils étaient beaucoup à avoir acheté des VW DSG
        demain, ils seraient donc beaucoup à connaitre les soucis de vieillesse de ces boites à double embrayage…

    1. @wizz: je te recommande donc de taper dans un moteur de recherche « DKG » + « Mini » ou « Bmw », tu constateras que non ils n’avaient pas raison avant tout le monde, ils avaient juste du retard…

      Le mouvement inverse est amorcé (Audi, PSA) grâce aux très gros progrès de BVA à convertisseur qui n’imposent plus une surconsommation de 20% comme auparavant, remplaçant alors avantageusement des boîtes double-embrayage fort fragiles.

      Elles sont d’autant plus fragiles que la quasi totalité des conducteurs oublient de repasser en N à l’arrêt alors que c’est nécessaire sans convertisseur et sur celles ayant un embrayage à sec :-/

      1. « juste au moment où Renault s’y met? » >> Juste ? Cela fait plus de 5 ans non les EDC ? Pourquoi « juste » ?

    2. Pas une question d´avoir Raison ou tort.
      Les boites DSG sont nées de la nécéssité de réduire la surconsommation générée par une BVA classique tout en évitant les inconvénients d´une boite CVT.
      A l´époque rappelons qu´il n´y avait pas de boîtes faisant plus de 6 Rapports combinant agrément (la plupart du temps) et consommations relativement basses.
      Cela dit c´est drôle: dans un Rapport en 2015 j´avais prédit l´abandon de ce type de Transmission chez Ford^^.
      Car dans un but de standardisation et de gestion des coûts c´est plus logique de migrer vers des BVA 8+ dans le monde plutôt que d´offrir DSG et BVA classiques selon les marchés.

  7. plus de version electrique? faut dire que l’actuelle version électrique a eu une carrière … fort discrète

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