« BWT Alpine F1 Team peut confirmer que Flavio Briatore a été nommé par Luca de Meo, PDG du groupe Renault, en tant que conseiller exécutif pour la division Formule 1.
Briatore se concentrera principalement sur les domaines de haut niveau de l’équipe, notamment : Rechercher les meilleurs talents et fournir des informations sur le marché des pilotes, remettre en question le projet existant en évaluant la structure actuelle et donner des conseils sur certaines questions stratégiques au sein du sport. »
Voici en traduction le communiqué de BWT Alpine F1 Team. On y apprend donc que Briatore a été nommé directement par Luca de Meo, son compatriote à la tête du groupe Renault et qu’il y tiendra un rôle de conseiller exécutif. Oui ! Il ne prend pas les rênes de l’écurie Alpine comme il tenait celle de Benetton (l’ancien nom de l’écurie d’Enstone NDLA).
Alors quel rôle exactement ? Eh bien celui qu’il tient dans l’ombre depuis des années, et celui qu’il tenait déjà à l’époque Benetton, à savoir agent de pilote et « aviseur » (en bon québécois traduis de l’anglais). Ce rôle semble entériner qu’Alpine ne va pas vendre sa licence à Andretti et est là pour quelques années encore. Sinon pourquoi regarder les talents en devenir ?
Ce retour fait trop de bruit pour rien. En effet, certains poussent des cris d’orfraie, mais Briatore comme Symonds ont été autorisés depuis longtemps à revenir en F1, et ne se sont pas faits prier. Pat Symonds après un passage chez Williams est recruté par Andretti (toujours pas officiellement en F1 NDLA). Et Briatore comme on l’a dit avait un rôle officieux auprès de la FIA, mais aussi de la F1, grand ami de Domenicali le Président de la Formule 1.
Singapour 2008, une double honte pour la F1
La réputation sulfureuse, Briatore la cultive depuis des années. Avant même le « crashgate » ou « singapourgate » (désolé pour les anglicismes…) qui lui a valu une « exclusion à vie ou presque ». Lors du GP de Singapour 2008, Briatore et Symonds à la tête de l’écurie Renault (Enstone toujours), ont demandé à Neslon Piquet Jr. de provoquer une sortie de la voiture de sécurité pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso qui gagnera le GP.
Idiot, Briatore se sépare de Piquet qui va alors se répandre à la télévision sur cette affaire. Scandale qui poussera Renault à vendre l’écurie d’Enstone à GENII Capital, et qui condamnera Symonds à 5 ans d’exclusion et Briatore à une exclusion « à vie » de la F1. Briatore et Symonds attaqueront la décision devant le Tribunal de Paris (dont dépend la FIA siégeant à Paris NDLA) et gagneront. La peine « à vie » est contraire au droit français et celle de 5 ans a été considérée comme excessive.
La procédure, en outre, était entachée de fautes. « M. Mosley a joué le premier rôle dans le déclenchement de l’enquête et des poursuites, en violation du principe de séparation des organes d’enquête, de poursuite et de jugement » estimait par exemple le Tribunal. Les droits de la défense n’avaient pas, non plus, été respectés par la FIA puisque Briatore avait été convoqué « sous trois jours », sans que les motifs de la convocation ne lui soit formellement notifiés ni que la moindre pièce d’accusation ne lui soit fournie. La FIA et les deux protagonistes du scandale du GP de Singapour 2008 trouveront un accord dans lequel ils s’engagent à ne pas avoir de fonction opérationnelle en F1 jusqu’au 31 décembre 2012.
Bref, pour Briatore et Symonds c’est la victoire, mais les deux se feront discrets. La suspension n’aura duré que deux années. Symonds devient consultant pour Virgin Racing/Marussia F1 Team dès 2011 ! Il revient officiellement en 2013 au sein de l’écurie Williams jusqu’en 2016 quand il prend théoriquement sa retraite. Sauf que Stefano Domenicali le prend à ses côtés début des années 2020 pour devenir Directeur Technique de la Formule 1 ! Depuis, il a été recruté par Andretti.
Briatore de son côté est resté dans l’ombre de Bernie Ecclestone dont il est resté très proche. Toujours dans l’ombre (enfin, en coulisse) il continue de piloter la carrière de Fernando Alonso et de plusieurs pilotes en devenir. Son rôle de « conseiller », Briatore ne l’a jamais quitté en fait. Il apparait régulièrement dans les paddocks et a même les honneurs d’articles officiels de la part de la F1. Aujourd’hui, c’est un retour officiel à la maison, avec un rôle plein de promesses d’avenir pour Alpine.
Sans aucune honte certainement
La prime à la casserole. Dégoûtant
Encore plus vieux que Prost ….. il est des années Juva4 ….
il ne manque plus que Bernie Ecclestone et ce sera parfait ….
Alpine tombe très bas…
il ne faut pas trop s’amusés ou rigolés des capacités professionnel de F Briatore pour ce qui est de la recherche de grands talent en tant que pilotes de F1 , on verra bien si au bout de quelques années ou vois des jeunes avec du talent