En chômage technique fin mars, les salariés de Fisker ont cette fois-ci été licenciés. Ils ont été informés de la décision vendredi matin lors d’une réunion, et ont quitté les locaux d’Anaheim dans la foulée. Environ 50 personnes ont été maintenus, avec un objectif : trouver un repreneur.
Ayant supprimé son service de presse, Fisker a fait appel à une firme spécialisée, Stirick & Co. pour assurer sa communication. Reuters avait par ailleurs évoqué la semaine dernière l’engagement de Kirkland & Ellis, firme spécialisée dans les faillites.
Suite à cette action brutale, Fisker doit déjà faire face à des plaintes de certains anciens employés, qui lui reprochent de ne pas avoir respecté le préavis légal de 60 jours avant de les licencier, mais aussi de ne pas avoir alerté les autorités compétentes. Une action judiciaire qui pourrait se transformer en class-action. La loi prévoit toutefois des exceptions concernant le préavis pour les entreprises en grande difficulté. Ce sera au constructeur de défendre sa position.
Source : Automotive News