A défaut d’avoir rempli les conditions contractuelles suite à l’accord passé avec le département américain à l’énergie, Fisker se retrouve dans une mauvaise passe financière attendant encore trois cent trente millions de dollars. On pourrait ajouter le rappel des Karma (et encore délais de livraison) ou les problèmes de douanes… Bref rien de bien engageant dans l’avenir du petit constructeur américain. Plusieurs analystes américains experts dans le domaine viennent de se pencher sur la question et le pessimisme prédomine…
Et pour faire simple et laconique : sans le déblocage de la suite du prêt prévu par le département américain à l’énergie, Fisker se retrouverait tout simplement (sic) dans une situation de faillite. Effet dominos : le fournisseur de batteries A123 serait entraîné dans cette chute.
A contrario, d’autres analystes américains pointent ces difficultés comme passagères. Comprenons le, temps que le reste du prêt soit débloqué, un prêt rappelons-le dont une grande partie doit être destiné aux installations industrielles et production à suivre de la berline d’entrée de gamme Nina. Si l’avenir de Fisker n’est pas encore totalement noir, il continue de s’assombrir.
Crise économique, coupes budgétaires, investissements réduits, doutes clairs des responsables du département à l’énergie, période pré-électorale et autres facteurs pourraient se traduire par une enveloppe définitivement gelée.
Et si Fisker ne réussit pas à boucler un tour de table pour dénicher de nouveaux investisseurs, l’argent, nerf de la guerre, devrait très vite faire défaut. Et on ne parle même pas de la clientèle attentive à l’actualité de Fisker et clairement pas engagée à franchir le pas… A suivre dans les prochaines semaines cela va sans dire.
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Source : Automotive News et Wall Street Journal.