Fin du thermique : l’Allemagne met de l’eau dans son e-fuel

L’Allemagne soutient la proposition de l’UE d’éliminer progressivement la vente de voitures dotées de moteur thermique à partir de 2035, abandonnant sa stratégie appuyée jusque là avec insistance d’établir une exception pour les véhicules utilisant des carburants électroniques synthétiques (e-fuel) fabriqués à partir d’énergies renouvelables.

L’Allemagne soutient pleinement la fin du moteur thermique dans l’UE à partir de 2035

« Le nouveau gouvernement allemand soutient le projet de la Commission européenne et soutient donc pleinement la fin du moteur à combustion interne pour les voitures et les camionnettes dans l’UE à partir de 2035 », a déclaré le ministère de l’environnement allemand sur Twitter.

e-fuel : l’Allemagne met de l’eau dans son vin

L’Allemagne avait jusqu’à présent résisté à une date de suppression progressive des voitures dotées de moteur thermique, espérant que l’utilisation des carburants e-fuel pourrait jeter une bouée de sauvetage à de nombreuses entreprises de son très important secteur industriel automobile concentrées sur les moteurs à combustion.

Dans son accord de coalition , le gouvernement allemand avait déclaré qu' »en dehors du système existant de limites de flotte », il préconisait que seuls les véhicules ne pouvant manifestement être alimentés qu’avec du e-fuel puissent être nouvellement immatriculés à partir de 2035.

La ministre de l’environnement, Steffi Lemke, indique désormais que le gouvernement n’insistera plus sur cette large exception.

« Pour les types de véhicules qui ne sont pas couverts par les normes de CO2 – je prends toujours l’exemple des ambulances, ou éventuellement des tracteurs – vous devrez éventuellement trouver des solutions », a déclaré Steffi Lemke à Politico. « Mais en ce qui concerne les normes, cela signifie que les nouvelles voitures particulières et les véhicules utilitaires légers [avec] des moteurs à combustion interne ne seront plus autorisés après 2035. »

Notre avis, par leblogauto.com

L’arrêt définitif du moteur thermique est une politique imposée dans un nombre croissant de pays, annonçant des défis sans précédent pour l’industrie automobile.

Le puissant groupe de pression de l’industrie automobile allemande VDA et le ministère des Transports – qui est maintenant dirigé par les démocrates libéraux favorables aux entreprises – ont insisté sur le e-fuel en tant que technologie alternative aux voitures électriques.

Au sein de l’industrie automobile allemande, de nombreuses petites entreprises dépendent en particulier de la fabrication de pièces pour moteurs thermiques qui ne seront plus nécessaires dans les voitures électriques – telles que des bougies d’allumage, des systèmes d’injection de carburant, des systèmes d’échappement, des boîtes de vitesses ou des réservoirs de carburant. Les écologistes soutiennent depuis longtemps que les carburants de type e-fuel constituent une alternative aux voitures électriques ni réaliste ni vraiment durable.

(60 commentaires)

  1. Qui voudra encore d’un moteur thermique en 2035… deja 2025 faudra etre bien accro pour signer une cheque pour une VT neuve…

    1. … Sauf si l’on fait partie des 30 % d’automobilistes français qui n’ont aucun moyen de recharger a domicile ni au travail. Pour eux, tant que les bornes de recharge publiques seront aussi rares et chères, l’électrique ne sera pas une option viable, notamment lorsqu’ils dépendent de leur vehicule pour aller au travail (ce qui est ma situation).

      1. Attendez de voir le litre de diesel à 5€, vous verrez comme ces bornes publiques parraitreront attractives 😉

        1. si le go est a 5 €…ce qui est realiste..le plus important ne seras plus le transport pour allez travailler mais l’alimentation indexer au prix de energie et pour survivre
          a la fain

      2. Sinon, vous êtes dans cette situation parce que depuis 70-50ans nous avons tout fait pour rendre la voiture individuelle indispendable. Remplacer toutes les VT par de VE ne solutionera pas tout les problemes et la question de notre dépendance à ce moyen de transport peu efficaces se posera de toute facon.

    2. Bibi.
      2tant dans la tranche haute de la classe moyenne, le carburant chere n’est pas un soucis même si je suis frontalier.

  2. « éliminer progressivement la vente de voitures dotées de moteur thermique à partir de 2035 »
    Un objectif qui pourrait être tenu car réaliste.
    J’imagine que certains ne sont pas d’accord et ne vont pas tarder à le manifester 😉

    1. N’ oublions pas SGL qui va nous dire « tres bonne nouvelle, cela doit se faire, mais moi je continuerais a rouler en Diesel autant que possible. Et comme c’ est dans mon contrat, n’ oubliez pas d’ acheter des produits du groupe Stellantis, le meilleur groupe automobile au monde avec le meilleur plan d’ electrification. In Tavares I trust ».

      1. Bien sûr qu’une très bonne nouvelle !
        Bien sûr que je vais garder mon diesel autant que possible !
        @greg… C’est quoi le problème !!!???
        Moi et nous passerons à la VE dès que possible.
        …et nous sommes 40 millions de Français à penser à ça !

      2. Changer pour changer n’a pas vraiment d’intérêt (sauf le plaisir bien sûr), si la 308 diesel ne coûte pas trop cher en entretien et roulage et qu’elle permet de se déplacer librement autant la conserver. C’est au moment de changer de véhicule qu’il faut se poser la question.
        pourquoi d’après vous c’est d’abord les marques premium qui se sont développées dans l’électrique? parce que leur clientèle a les moyens de payer la technologie, change souvent de voiture et attend de sa voiture qu’elle lui donne une certaine image.
        maintenant l’offre s’élargit même en bas de gamme avec dacia par exemple, et une plus grande part des conducteurs va pouvoir s’intéresser à la mobilité élec.
        rouler en électrique permet de faire de très importantes économies, mais il faut avoir les moyens de faire l’investissement initial.

        1. @Amazon, c’est certain que la balance penche de plus en plus pour la VE en général… Le problème la VE « idéale » pour moi, c’est du premium comme la Tesla, et financièrement, c’est dur ! Surtout avec une résidence secondaire…Mais sans résidence secondaire plus besoin de Tesla. 😉
          Et dans Paris comme dans toutes les villes de France, recharger la nuit a des tarifs concurrentiels, ce sont les 12 travaux d’Hercule…. C’est décourageant parfois.
          Pour le moment, je roule beaucoup moins et moins vite et j’attends que l’offre et les infrastructures s’améliorent pour la VE en général… Et apparemment, nous sommes nombreuses dans ce cas !
          S’il y avait des chiffres là-dessus, je ne serais pas étonné d’entendre que l’on soit environ 20 millions d’automobilistes que se pose la question à passer définitivement à la VE … Enfin d’ici 2030 la situation du parc automobile va radicalement changer.

    2. 10 ans, dans l’industrie, c’est pratiquement demain (vous allez me dire, non sans raison : « elles auraient pu s’y mettre avant » ; c’est pas faux). Les grosses entreprises, celles qui ont l’assise financière, les capacités a attirer les capitaux, les competences humaines, les structures pour capter les subventions publiques, pourront gerer la transition vers l’electrique ; avec pas mal de douleur, beaucoup d’argent et de R&T (je suis en plein dedans), mais la plupart y parviendront. Pour les PMI, ce sera beaucoup plus compliqué ; il y aura de la casse. Chez les TPI et les sous-traitants, ce sera le carnage. Croire que l’on va transformer un fondeur de carters alu, un fabricant de boite de vitesse ou de vilebrequin en fabricant de modules de puissance SiC, de BMS ou en bobineur de stator, c’est une vue de l’esprit déconnectée du monde industriel réel. Donc oui, ça va etre une boucherie parmi les PME industrielles francaises. C’est inevitable. La question est : comment s’occupe-t’on des salaries, et aussi des petits patrons qui vont tout perdre ? On continue a faire comme aujoud’hui, c’est a dire a leur offrir pour seul horizon l’autoentreprenariat, une reconversion dans les metiers des services a la personne ou de l’hôtellerie-restauration qui sont a un million d’années lumières des qualites professionnelles et de l’etat d’esprit cultives dans l’industrie, et en dernier recours le chomage de longue durée, le RSA et une retraite laminée par la décote ? Je n’ose avancer la voie de la reindustrialisation, le moindre projet d’implantation d’une usine, d’un batiment d’activité ou d’un simple entrepot generant invariablement pétitions, manifestations outrées et recours en justice par les riverains…

      1. C’est tellement juste comme propos !! Vous n’avez pas cité dans les reconversions, les Ehpad et les enormes centres de santé que l’on construit a la place des industries, justement ?? Les mairies preferent cela à des zones artisanales ou industriel ; je suis en plein dedans pour construire un hangar de stockage pour mon activité.

  3. « de nombreuses petites entreprises dépendent en particulier de la fabrication de pièces pour moteurs thermiques »

    Voyons le côté positif, ils ont plus de 10 ans pour essayer de se reconvertir, ça ne va pas s’arrêter du jour au lendemain.

    Mais attention, il va falloir le faire ! Parce que ça se terminera comme les sabotiers, les producteurs de cassettes audio et les rémouleurs : on n’aura plus besoin d’eux.

    1. Sabotiers => il en reste quelques uns, en particulier en Bretagne
      Rémouleur => les restaurants de Dinan semblent très contents du rémouleur qui c’est installé en ville
      Auparavant ils se débrouillaient comme ils pouvaient !

      1. Pour les rémouleurs, il y a une formation qui s’est créée, plusieurs associations d’artisans affuteurs et on en compte largement plus d’une centaine puisqu’on compte officiellement un peu plus de 300 diplômés, et bcp d’anciens, non diplômés.

        En revanche pour les sabotiers, ils étaient 4 il y a 2 ans mais Claude Simon (sabot de Camors) veut prendre sa retraite…le seul repreneur n’est à priori pas sérieux et c’est un gros souci car l’atelier croule sous les commandes…
        Car évidemment, s’il n’y a plus officiellement de diplôme de sabotier depuis 1932 (90 ans !) on utilise encore beaucoup les sabots en Bretagne et Haute-Bretagne (mais aussi sud-ouest) pour les fest diaz ou les fest noz, ainsi que les nombreux défilés du patrimoine vivant.

          1. Mais totalement.
            En revanche, rien ne dit que dans 10 ou 15 ans cela ne reviendra pas à la mode 😉

            Prenez les maréchaux (pas les boulevards hein) ferrants, il y a eu une grave crise de la profession quand les chevaux de travail ont été abandonnés au profit du tracteur et autres machines.
            Puis, le métier a repris et est désormais en plein boom avec des jeunes femmes ou hommes qui s’installent.

            Qui dit que face à la disparition soudaine du pétrole (selon certains Cassandre….) on ne sera pas forcé de marcher en sabot 🙂
            En tout cas, j’ai tous les outils de mon arrière-grand-père….reste plus qu’à savoir faire (et là…).

            Regardez les couteliers…métier qui a connu un énorme trou d’air lui aussi avant de repartir avec un positionnement différent.
            Espadriller, matelassier (les vrais en laine), etc.
            Même les artisans qui fabriquent les papiers peints (les vrais, peints en plusieurs passent) ont toujours du boulot.

            Donc…les artisans du thermique, ce sera comme les carrossiers à l’ancienne…1% survivra et aura du boulot par dessus la tête.
            Puis cela deviendra un artisanat d’art avec des artisans façon début de l’automobile et des voitures pour ultra-riches.

          2. Pour le savoir faire des sabotiers, il suffit probablement de chercher sur youtube 🙂

          3. @Beniot9888 : non, sur Youtube on va trouver une explication…mais ces métiers manuels demandent des années de bonnes pratiques pour être bien fait.
            Un peu comme tous les artisans de métiers de bouche, menuisier, etc.
            Je sais découper un bout de boit, le poncer sommairement…mais en faire un meuble.

  4. Au contraire, ce sera pire : elles sont tellement peu nombreuses (8 en tout et pour tout dans ma ville de 50 000 hab qui ont très majoritairement besoin de leur voiture quotidiennement pour aller travailler, dont 2 bornes ‘privatisées’ au profit d’un service de ‘transport partagé’ – des Zoe en location a l’heure – ce qui en laisse en fait seulement 6 de dispo théoriquement) que les automobilistes vobt littéralement se battre… Ou, plus probablement, continuer au carburant et brûler quelques préfectures (et quelques VE… ? ) pour exiger des baisses de taxes (comprenez bien que je ne souhaite pas ce genre de reaction : je le crains et je le predis). Donc le VE oui, mille fois oui, mais a condition que les constructeurs mettent sur le marché autre chose que des SUV a 45k€, et que les municipalités installent des bornes de recharge dans TOUS les quartiers, pas juste une borne devant la mairie et la piscine.

    1. Pourquoi les mairies? les privés sont également capables de faire ces investissements, rares sont les pompes à essence « communales » (ca existe dans certains villages un peu excentrés).
      Total en installe systématiquement dans ses stations, les centres commerciaux sont obligés d’en installer.

  5. Absolument d’accord. Les remises en questions societales pour diminuer la dépendance a la voiture individuelle, et notamment celles relatives au marché du travail, ne sont meme pas effleurees : est-on prêts a diminuer les exigences de mobilité des salariés (lorsque ma boite a fermé, mon correspondant pole emploi a ete clair : « votre zone de recherche d’emploi pour conserver votre indemnité chomage est obligatoirement dans un rayon de 1h de transport soit 70km » : j’ai eu du bol finalement, j’ai fini pqr trohver, avec difficulté, à 42km) ? Interdire les agences d’intérim de preciser dans leurs annonces « vehicule indispensable » comme c’est le cas dans plus d’un tiers des annonces dans ma ville ? De contraindre les employeurs a embaucher dans leur bassin d’emploi, sauf derogation exceptionnelle ? D’augmenter l’amplitude horaire des crèches et garderies ? D’interdire aux employeurs d’imposer a leurs salariés des horaires ‘flexibles’, décalés, les contrats au forfait qui sont de facto incompatibles avec l’usage des TCs ou du covoiturage ? A reduire drastiquement les droits de mutation et les ‘frais de notaire’ en cas de déménagement pour se rapprocher de son travail ? A accepter de relocaliser des usines (pas AZF non plus, hein…), des ateliers, des entrepôts pres voire dans les villes, malgré les hurlements des bobos-ecolos qui tiennent aux prix de leur immo et a leur environnement résidentiel coquet ? A offrir un revenu de remplacement decent au conjoint lorsqu’il est impossible aux deux partenaire de trouver deux jobs dans la même zone, contraignant l’un des deux a un navettage couteux et épuisant (c’est mon cas) ? Etc etc. Realistement, je crois que la reponse collective faite a ces questions est clairement ‘non’. Donc il n’y a aucune raison de voir baisser les besoins en mobilité individuelle, notamment professionnelle.

    1. Je pense justement que la plupart des gens amenés à être bien dans la merde sans auto se trompent en ciblant les écolos.
      C’est tout l’inventaire que tu as listé qu’il faut mettre sur la table pour les élections par exemple.
      Je l’ai déjà dit par le passé, mais on peut poser la question de la propriété immobilière : La terre -et à fortiori le pays- est un espace fini. On ne peut logiquement plus acquérir un logement aujourd’hui comme on le pouvait il y a 60 ans.
      Alors on fait quoi ?
      Contrôle DRASTIQUE des loyers, quotas de propriétés (résidence secondaire limitée à Xm², fin de la rente et de la spéculation immo), lieu de travail pris en compte pour l’obtention des logements, ce genre de chose.
      Mais c’est sûr que le système étant basé sur le crédit/la dette, ça va être compliqué…

      Et le « monde » va de toute façon ralentir.

      1. Les agences immobilières constatent que depuis 1 mois environ, la tendance de partir des villes pour habiter à la campagne depuis 2 ans… Surtout encouragé par les confinements du fait du Covid, inverse radialement à cause des augmentations des carburants et des difficultés de dépendre de la voiture pour toutes les activités.

        1. Ton message est formulé bizarrement, si je pige bien tu veux dire que depuis 1 mois les gens repartent plutôt en ville, alors que durant les 2 années de covid ils partaient plutôt à la campagne.
          Ok, compréhensible dans un sens. Jancovici dit qu’idéalement il faudrait des villes de +-20000 âmes (et un covid supplémentaire par an). Des villes à taille humaine où on trouve quand même tout le nécessaire, y compris l’activité.

          Mais pour taper sur les écolos y’a du monde (notamment sur ce blog :p), pour remettre en question le système (j’ai pas dit le canger, juste commencer à se demander si ça pourrait fonctionner autrement), y’a plus grand monde.

          Par exemple la rente, je ne parle pas du fait d’hériter de la maison de ses parents, je parle de quelqu’un qui va faire construire ou acheter un/des bien immo juste pour être rentier et ne plus travailler.

          En gros il va s’accaparer un bout de la surface de la planète (qui était pourtant là avant lui), pas pour combler son besoin fondamental d’avoir un espace de vie perso, juste pour faire payer à d’autres le droit de vivre dessus et accéder eux aussi à ce besoin fondamental d’avoir un espace de vie perso.
          Ca semble tout à fait normal mais dans un sens c’est un comportement prédateur, territorial :
          Dans la nature ce serait comme un animal qui chassent les autres de son territoire (et encore, territoire qu’il n’occupe même pas), ou bien qui laisserait d’autres animaux l’occuper uniquement à la condition qu’ils lui apportent de la nourriture, afin de ne plus avoir lui-même à en trouver.

          Alors dans notre société c’est donc considéré comme normal. Mais on peut aussi se dire que ça ne l’est pas forcément tant que ça. Dans un sens la spéculation immo, dans la mesure où ça concerne un des besoins fondamentaux, c’est un peu comme la spéculation sur les denrées alimentaires ou l’eau.

          1. will

            1: ce rentier a construit son immeuble, et met les appartements en location. Mais toi, moi, nous, on n’est pas obligé de louer ses appartements. On pourrait construire nos logements et y habiter…

            2: et que se passerait il si cette personne n’avait pas décidé de construire cet immeuble, d’y laisser un terrain vierge. Est ce que ça résoudrait nos problèmes de logement?

            bref, ce n’est pas toujours simple à trancher…

          2. @Wizz : ce « rentier », cela pourrait être uniquement l’état, tout le temps. C’est le « rêve » de certains encore maintenant.
            Un état qui dirait « ah non, vous êtes tout seul maintenant, donc direction un studio ». Et comme on a besoin de main d’oeuvre à tel endroit, on vous envoie là-bas…

            Plus de pbm de propriétaire, plus de pbm de succession, plus de pbm d’emploi « trop loin » pour ne pas y aller à vélo ou à pied.
            En plus, les entreprises seraient évidemment gérées par l’Etat qui déciderait de l’organisation du territoire pour mieux gérer la population et éviter les mégalopoles mortifères.
            Le rêve selon certains….qui dans les faits sont des capitalistes forcenés 🙂 (ben ouais, on est pour jusqu’à ce que cela nous touche hein).

          3. @Wizz, oui oui, je suis d’accord que c’est complexe.
            C’est pour ça que je ne parle pas d’interdiction, mais de quota, de contrôle des loyers, de limite de surface, de rester humain quoi. Parce qu’il s’agit d’un besoin fondamental.
            Laisser une dynamique d’entrepreneuriat, de revenus, etc, mais avec des limites basses et hautes car l’humain ne sait pas se limiter lui-même.

          4. @Will : dans la nature, ce comportement existe…on appelle cela des parasites. On peut aussi parler des symbioses…genre le poisson clown et l’anémone de mer…poisson immunisé du venin de l’anémone par du mucus, et qui est protégé par celle-ci, qu’il nourrit en laissant tomber de la nourriture, et qu’il défend contre les autres.

            On peut même, puisque l’on parle d’habitat parler du coucou qui pond dans le nid des autres et fait élever ses petits par les autres oiseaux.

  6. Je pense que l’on va bien rigoler très bientôt.
    Quand on sait que l’université Gustave Eiffel a instrumenté une voiture de segment B de moins de 1200 kg et a trouvé un pic de particules à moins de 0,05 ?m derrière la roue avant avec des quantités par km de l’ordre de 1E+10 pour une seule roue, cela confirme que la pollution par abrasion est bien un problème et d’autant plus avec des émissions fonction directe de la masse en mouvement. Combien alors pour une bagnole de plus de 1,6 t avec un couple à arracher le bitume ?
    Quand on sait les bagnoles thermiques à énergie fossile les moins polluantes émettent moins de 1E+9 / km à l’échappement.
    Quand on sait que particule = polluant le plus tueur, sans seuil d’innocuité, ce qui a amené à ce que la norme Euro 7 intègre les particules d’abrasion (c’est en cours et c’est inévitable surtout avec les éléments indiqués ci-avant).
    Quand on sait aussi que les différentes études nous montrent que les lobbyistes de la bagnole électrique nous mentent sur l’intérêt réel du freinage régénératif pour réduire les particules de freins dont l’immense majorité de l’émission a lieu au moment du décollage des plaquettes des disques. Les lobbyistes surévaluant la réduction obtenue en ne prenant pas en compte le point précédent et le surdimensionnement indu par la masse en mouvement plus importante.
    On va bien rire, la prise en compte des particules d’abrasion va entraîner une réduction de la masse des voitures et donc pour les voitures électrique une nécessaire réduction de la taille des batteries.
    Cette prise en compte va aussi entraîner des restrictions non basées sur le type de moteur mais sur l’usage.
    Autant dire que cette marche forcée vers la voiture électrique nous emmène vers la quasi disparition de la bagnole, une voiture électrique avec une petite batterie, interdite en ville, n’ayant aucun intérêt à part pour ceux qui acceptent de mettre 18h pour faire Paris-Marseille quand ils peuvent le faire en moins de 3h30 en train.
    « Au quotidien, prenez les transports en commun #SeDéplacerMoinsPolluer », « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer ».
    Finalement les constructeurs automobiles, ayant senti le vent tourné, ont raison de se tourner massivement vers la bagnole électrique, ils pourront mettre au crédit de nos mauvais politiques la casse de l’industrie.

    1. Vous, vous allez bien rigoler. Vous avez bien de la chance. Les francais de base, qui travaillent, ne vont pas rigoler, eux, écartelés qu’ils sont entre les injonctions contradictoires permanentes qui les rendent littéralement fou: « sois mobile faignasse, prends n’importe quel boulot même a 50km de chez toi sinon je te supprime tes allocs » mais surtout « vas-y a pied ou a velo » ; « prends les transports en commun » mais « respecte les horaires de travail larges, flexibles, décalés exigés par ton employeur, et surtout soit imperativement a 18h a la creche ou a la garderie de ton môme meme si tu sors du boulot a 17h30 et que tu as 1h de bus » ; « lâche ton VT qui pollue mais pour aller au boulot, mais comme je refuse des creer des lignes de bus ou de train, achete-toi un VE a 45k€ » ; « apprends un metier technique mais bon soit conscient que je vais tout faire pour supprimer l’industrie de ce pays » ; « achete un VE mais attention aux particules fines tueuses avec ton tank de 1.6 tonnes » ; et puis surtout meme si tu rentres chez toi épuisé a 20h, n’oublie pas de faire du sport, de manger 5 fruits et legumes (et surtout pas de viande, hein…) et de dormir 9 heures sinon tu es un mauvais citoyen. Alors oui, rigolons… Avant l’explosion.

    2. @Polaris
      Je suis un français de base. Seulement j’ai refusé de croire aux sornettes du style « travailler plus pour gagner plus » ou « tout le monde dans sa maison individuelle ». Discours pour nous asservir, normal de la part d’un ultra-libéral qui cherche à avoir un main-d’oeuvre bien docile qui ferme sa gueule.

      1. Le problème n’est pas de croire ou pas dans le « travailler plus pour gagner plus ». Ca n’a aucune importance. La vaste majorité des français de base n’y croit pas. Moi non plus, du reste. Et j’habite en ville (alors que l’usine où je travaille est en pleine cambrousse, loin des villes, les bobos – pas qu’eux certes, mais eux entre autres – ayant eu la peau de celle ou je travaillais près de chez moi ; bilan, je ne peux même pas recharger un VE, nonobstant ses effets pervers que vous citez). Concrètement, qu’est ce que cela change ?

      2. On manque d’esprits supérieurs qui ne croient pas aux sornettes, eux. Il y aune présidentielle dans pas longtemps, on a hâte de voter pour ton esprit brillant.

    3. je ne connais pas cette étude bien scientifique de l’université Gustave Eiffel, mais dire qu’il y a des particules derrière une roue n’est pas une trouvaille. On met des garde-boues aux roues pour se protéger des projections depuis pas mal de temps et je ne crois pas qu’il existe un pneu inusable!

      Pour résoudre le problème de particules issues des frottements, le plus simple est d’éviter les frottements: je suggère donc l’aéroglisseur, la sustentation magnétique ou la téléportation (dans ce cas, pour éviter tout pb et mauvais film, la pulvérisation de baygon vert et baygon jaune sera autorisé si les PF ont une taille comprises entre 0.1 et 2µm)

      Interdisons tous les joggeurs qui usent leurs semelles et disséminent des crachats à longueur de trottoirs, les toitures en tuile, le carrelage qui font une poussière de folie lorsqu’on les installe.
      Renvoyons les nuages de sable dans le désert et interdisons l’océan de faire des embruns. le brouillard n’aura le droit de se former qu’une fois par an, le 15 aout quand Paris est vidé de ces râleurs.

      Coupons les arbres qui font des pollens, arrachons les graminées, Interdisons les explosions volcaniques et les feux de forêts.

      J’ai hâte d’y être, on devrait en effet bien rigoler

      1. @Amazon
        Réponse classique des lobbyistes de la bagnole électrique qui en faisant diversion cherchent à tout prix à défendre leur mode de vie centré sur la bagnole en se moquant bien de la santé des riverains sur leur passage.
        Individualisme quand tu nous tiens.

        1. Je ne fais pas de lobbying, j’essaye juste de faire la liste des prochains sujets que vous allez devoir traiter pour réduire lesPF.
          Quant à la voiture électrique, elle répond à d’autres problématiques que les PF dans les villes qui semblent être votre seule préoccupation.

          1. @Amazon
            Moi en tant qu’urbain ma santé est une préoccupation. Alors si la VE ne répond pas à la problématique des PF –> OUT.

          2. En tant que rural, devoir supporter les cultures pour les urbains est une préoccupation. 😀 😉

          3. « Moi en tant qu’urbain ma santé est une préoccupation. Alors si la VE ne répond pas à la problématique des PF –> OUT. »

            Christophe
            Si je me souviens bien, tu es partisan des « biocarburant » pour alimenter tes petites voitures. Il ne te reste plus qu’à en fabriquer en ville, dans ton monde urbain, et de ne pas empoisonner le monde rural avec leur pesticides et engrais azotés…

            C’est le monde de chacun voit midi devant sa porte. Et à ce jeu là, rien ne garantit que tu t’en sortiras gagnant….

          4. @wizz
            D’une j’ai besoin d’une voiture uniquement quand il n’y a pas de TC pour faire le trajet. Si les ruraux prenaient les TC, il y en aurait plus et je n’aurai pas le problème. La preuve lors de mes dernières vacances et week-end loisirs j’ai été capable de me passer d’une voiture et de tout faire en train et en TC. De ce fait pas besoin de « biocarburants ».
            De deux, beaucoup de villes réfléchissent à leur indépendance alimentaire, en reconvertissant des ZC et des lotissements en terres agricoles, beaucoup y arrivent.
            Je sais qui sortira gagnant même si tu n’en es pas conscient. Je me fournis chez un maraicher local exploitant dans la ville.

  7. C’est vrai que l’Europe a elle toute seule va sauver le monde, les gros pollueurs continueront eux a polluer. En plus, convertir tout le monde à l’électrique, c ‘est tout simplement irréalisable. Vous voyer les pays pauvres devoir construire plein de centrales nucléaires car les énergies renouvelables, c’est du pipo, ca ne permettra jamais de produire autant et en continu.

    1. Effectivement @beniot9888 à raison « ces salauds de gros pollueurs » polluent pour nous avant tout !
      Il suffirait de ne plus commander chez eux pour que cela s’arrête…

        1. Alors il suffit de mettre du SP95, ou mieux, de l’E85 dans le réservoir de son diesel… Simple ! Ou alors encore mieux: il suffit de ne plus aller au travail (et en plus comme ça on pollue moins)…

  8. dans l’innovation imposée, il y a le bon : c’est celui qui vous dirige vers l’usurier de votre choix pour : changer, acheter, remplacer, dépenser, emprunter, louer, ou vous foutre sur la paille . Vous n’êtes rien ! seule l’énergie que vous produisez est utile.

  9. @Thibaut
    Sans aller dans cet extrême comme je l’ai dit juste au dessus, pour un célibataire un F3 me semble « le minimum ». Une pièce de vie, une chambre, une pièce de plus pour ce qu’il veut (chambre d’amis, passion, et).
    Après perso je dirais qu’il faut un jardin pour rester les pieds sur terre (plein pied idéalement, à 8milliards ça devient compliqué).
    Et une pièce de plus par personne en plus dans le foyer (pour un enfant c’est une chambre, pour le conjoint c’est son bureau/espace perso, etc), je parle de bien de minimum.
    Et la pratique du jardinage risque d’être une nécessité dans le futur donc on ne pourrait pas s’amuser à dégager les gens qui ont investi une parcelle durant X années sous prétexte que leurs enfants ont pris leur indépendance.

    Concernant le parasite c’est vrai, je n’y avais pas pensé, mais c’est pas moi qui l’ai dit :p
    Mais ce n’est pas non plus le but de traiter les rentiers/possesseurs immo de parasites, ça ne ferait que braquer les gens, il faut dissocier la personne du comportement, pour justement s’interroger, se questionner sur ces comportements.
    Dans notre société, la rente est considérée comme « normale », comme le sommet même on pourrait dire de la réussite.
    Et pourtant concrètement il s’agit bien de vivre sur le dos des autres (oui oui et le risque, et l’investissement initial blablablah… je doute tout de même fortement que quelqu’un qui réussi à être rentier y arrive uniquement par la force de ses petits bras, sans avoir bénéficié d’autres incongruités du système sur lesquelles il faudrait également se questionner).

    Alors sauf problème neurologique (biais égoïste inné et absence d’empathie, ça existe malheureusement, y’en a un qui fait la guerre en ce moment), si collectivement on se disait « tiens, c’est quand même pas tout à fait normal ce qu’on a laissé se mettre en place là », ça irait peut-être mieux.

    C’est comme quand on parle de limiter les revenus à 300000€/an et qu’on se prend des cris d’orfraies alors que c’est 10x le salaire médian. Qui peut honnêtement dire que son travail à lui vaut 10x celui d’un autre ? Ou qu’il travaille 10x plus qu’un autre ? Qu’il a droit à 10x plus de fun dans sa vie ?

    Et quand je dis ça on m’a déjà rétorqué que sans grandes fortunes on aurait pas fait les mêmes avancées. Qu’un Musk par exemple ne pourrait exister. Ben outre des institutions comme le CNRS, j’ai envie de dire soit. On serait peut-être globalement moins avancés mais d’une : on en saurait rien, on ne saurait pas que Musk ou Jobs ou Gates n’existent pas, de deux : on ne serait pas à la veille d’une crise/extinction majeure.

    1. @Will : un parasite est étymologiquement quelqu’un qui mange à la table d’une autre personne (para à côté dé, sitos le pain, la nourriture).
      Les parasites en Grèce antique et chez les Romains étaient en fait des personnes invitées à manger chez de riches personnes, et chez qui ils devaient faire la conversation, les divertir, etc.
      Ces « parasites » ont persisté officiellement jusqu’à la cour des rois en France comme ailleurs. 🙂 ce n’est qu’après qu’il a pris le sens biologique et encore bien après le sens technique (des parasites sur un signal).

      Bref 🙂

      « il s’agit bien de vivre sur le dos des autres » >> Mais au final, c’est toute la société qui est sur ce modèle.
      Le patron (ah le vilain patron) qui profite du boulot des salariés pour prospérer.
      Mais les salariés qui prospèrent aussi sur le dos de ceux qui achètent les produits ou services.
      Les consommateurs qui profitent du travail d’autre personne pour vivre (se nourrir, se vêtir, etc.).
      etc. 😉

      L’Homme (l’humain) est biologiquement individualiste. Il a conscience de sa propre existence et la place, la plupart du temps, avant celle des autres.
      Ce n’est que la nécessité, et la société qui font que l’on vit en « groupe » et que l’on ne saute pas à la gorge de son voisin. 🙂

      La voiture n’y échappe pas. On sait pertinemment que se déplacer « vite » dans des engins de plus de 1000 kg (bien plus) pour 50 à 100 kg de « charge utile » (un humain) pollue énormément.
      Et pourtant, on continue quand même…
      Ici, c’est un peu le même débat…continuer de vivre comme on le fait actuellement avec des substituts comme du e-fuel, etc. ou forcer le changement, limiter les déplacements, ralentir (pas simple ça tiens), diminuer l’hyperconsommation que l’on nous a imposé (consentants !) depuis les années 60 ?

      « Et quand je dis ça on m’a déjà rétorqué que sans grandes fortunes on aurait pas fait les mêmes avancées. » >> Faux 🙂 l’URSS ou la Chine ou Cuba en sont la preuve. De grandes découvertes, de grands personnages ont existé du temps de l’hyper communisme de ces pays. 🙂

      1. Ok pour le parasite, bon après je pralais bien entendu du sens le plus commun, sinon faut préciser^^.

        Je ne dirais pas toute la société. Comme dit, avoir un toit c’est un des besoins fondamentaux comme la nourriture, et qui est une ressource limitée.
        Si on veut devenir « riche » en vendant des gopro ou des parfums pourquoi pas, mais pas en s’appropriant la surface de la planète.

        Concernant les patrons, en ayant eu un manipulateur pendant 10 ans, faut pas me lancer là dessus^^ Mais ils ne sont bien sûr pas tous comme ça.
        Un truc simple qu’on pourrait faire, serait que les employés puissent consulter les comptes de l’entreprise (sur infogreffe), comme ça on jouerait carte sur table.
        Si t’es payé 1700€/mois dans une PME de 10 employés et que le patron déclare 12 millions de bénéfice, tu peux te douter que tu te fais bien entuber xD.
        Je ne comprends pas ce statut de demi-dieu sur terre qu’ont les patrons dans l’inconscient collectif (si ce n’est qu’ils ont l’oreille des politiques). Parce qu’ils ont « pris un risque » (parfois très relatif) et que si ça foire ils perdent tout (ou pas), alors ils « méritent » de gagner une chiée alors que les employés auront totue leur vie un salaire de merde…
        Ben non, ça je veux bien pour un indépendant, mais si un patron embauche des employés c’est bien qu’il a besoin d’eux, donc les bénéfs doivent logiquement être partagés.
        Concernant les investisseurs c’est encore pire mais bon, le monde marche sur la tête et c’est pas un messsage qui va changer ça.

        Pour l’humain, je pense qu’il est plutôt tribal, mais c’est moins visible dans nos sociétés « évoluées ». On se cherche quand même des tribus partout : Politique, religion, sport, culture, couleur de peau, etc…
        Je pense que quand on était chasseur cueuilleur la notion d’individu n’existait pas vraiment, car sans la tribus on ne tenait pas 2 jours. Donc « l’unité » de base était la tribus, le groupe, plutôt que l’individu (ce qui n’empêchaient probablement pas des conflits interne (il y a des humains avec une tendance égoïste innée malheureusement, y’en a un qui fait la guerre en ce moment d’ailleurs, et si la nature a gardé ce trait c’est que ça a un intérêt), ni les conflits inter-tribaux).
        Et c’est l’agriculture, qui a entrainé la sédentarisation, qui a donné naissance aux société où la notion d’individu grâce aux possessions (notamment les terres) qui étaient désormais plus importantes que les pairs.
        Enfin c’est juste mon avis^^.

    2. le minimum, ce serait un F3 pour un célibataire, puis +1 pièce par personne supplémentaire (conjoint ou enfant….)

      will, dans quel monde vis tu???

      1. Euh celui où il n’y a pas de marchands de sommeil, de spéculateurs immobilier, et où l’homme se contente du nécessaire plus une dose de confort agréable mais pas outrancière ? Et quelques bisounours 😉

        Je réagissais à ce que disait Thibaud, mais je pense sincèrement qu’un F3 c’est le mini pour s’épanouir dans notre société. Perso je préfère ne pas aller en ville que de m’enfermer dans un clapier.
        Après ça ne veut pas dire que l’appart serait immense, la pièce de vie 20m² avec coin repas, coin salon & kitchenette, la chambre faite pour dormir 9m² suffisent, la 3ème pièce idem, on est à 38m². On peut caser douche et WC dans 4m², soit 42m². Reste 8m² de couloir/entrée/zone pour ranger le vélo de façon sécurisée (important dans le monde à venir), ça fait 50m².

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *