Fiat se porte à merveille

En ces temps moroses où les mauvaises nouvelles nous arrivent des Etats-Unis ou d’Europe, Fiat confirme plus que jamais son redressement en annonçant un bénéfice net pour l’année 2006 de 800 millions d’euros. Il pourrait même dépasser le milliard d’euros si la cession de 50 % de sa filiale de crédit à la consommation Fidis Retail au Crédit Agricole se finalise dans les semaines qui viennent. Le constructeur turinois va donc renouer avec les profits, ce qui ne lui était pas arrivé depuis 2000. En deux ans, Sergio Marchionne, l’administrateur délégué du groupe, a réussi à sortir Fiat d’une situation catastrophique. A l’époque, la société avait accumulé près de 8 milliards deuros de pertes en raison d’une chute spectaculaire de ses ventes et sa dette s’élevait à 11 milliards d’euros.

Pour parvenir à ce résultat, la direction a du tailler dans ses effectifs (10000 postes supprimés en quatre ans) et a allégé sa dette en procédant à des ventes d’actifs (General Motors, Fidis).

Parallèlement, la sortie de nouveaux modèles a relancé les ventes de manière spectaculaire (+ 19 %). La Panda, le Sedici dont les objectifs de ventes annuels ont été atteints en deux mois et surtout la Grande Punto qui s’est déjà écoulée à 300.000 exemplaires en tout juste un an de carrière sont toutes des best sellers.

 Pour que le tableau soit idyllique il ne reste plus qu’à se pencher sur le cas d’Alfa Romeo et de Lancia qui perdent toujours de l’argent. C’est d’autant plus nécessaire que les bénéfices se font essentiellement sur les modèles haut de gamme et Fiat ne pourra pas compter éternellement sur la Grande Punto (40% de ses ventes).

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