Fiat : l’éventuelle relocalisation en Serbie fait du bruit

La France avait connu sa controverse via Renault, la Turquie et Bursa. L’Italie semble à son tour se diriger vers son petit feuilleton politico-industriel dans une veine similaire. Changez donc juste les acteur français par Fiat, la Serbie et Kragujevac. Point juste une différence de taille : la non présence de l’état italien au capital de son constructeur national En question donc l’éventuelle relocalisation de la production de certains modèles en Serbie alors que cette production était initialement prévue pour se tenir dans la Botte. Le gouvernement italien réagit. Entre indignation et ferme opposition.

« Dans un moment de crise, cela fait mal d’entendre parler d’une possible délocalisation. On ne peut pas demander au gouvernement et au pays de s’engager pour favoriser la croissance et le développement et ensuite penser à produire à l’étranger. C’est absolument inacceptable« , a déclaré le ministre aux Affaires européennes, Andrea Ronchi, dans un communiqué. « Il me semble que cela ressemble à une boutade estivale ou à un moyen de forcer la main« , reste « évidemment, que si cette hypothèse devait se concrétiser, notre opposition serait très ferme« , poursuit-il.

Même son de cloche dans les propos tenus par son collègue vice-ministre au commerce extérieur lequel a qualifié les positions de Fiat de « déconcertantes » tout en invitant tous les acteurs à s’asseoir à la table des négociations. Rappelons que tout ceci suit en réalité des tensions sociales ravivées chez Fiat par l’affaire de l’usine de Pomigliano dans laquelle le groupe décidait de rapatrier la production de la Panda, actuellement faite en Pologne, en échange d’un accord durcissant les conditions de travail divisait les syndicats.

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Source : AP.

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