Fiat 500 « La Prima » : au tour de la berline !

Même formule

La nouvelle 500 «la Prima» berline se distingue par un toit ouvrant panoramique en verre et un nouveau becquet arrière, plus prononcé, afin d’améliorer l’efficacité aérodynamique. On retrouve les trois livrées exclusives de la version cabriolet, à savoir Ocean Green (nacrée), Gris minéral (métallisée) et Bleu céleste (tri-couche). De plus, des projecteurs full LED, un revêtement en éco cuir pour certains éléments de la planche de bord et les sièges, des jantes de 17’’ diamantées et des inserts chromés au-dessus des vitres latérales et sur les flancs sont livrés de série. La nouvelle génération de 500 se la joue résolument chic.

Sous le capot se trouve évidemment le même groupe propulseur que sur le cabriolet, soit un moteur électrique de 116 chevaux combiné avec une batterie au lithium-ion de 42 kWh. Les données d’homologation WLTP, annoncent une autonomie moyenne de 320 kilomètres et même 400 kilomètres en cycle urbain. Côté perfs, la vitesse maximale est de 150 km/h (autolimitée), l’accélération de 0 à 100 km/h se fait en 9,0 secondes et celle de 0 à 50 km/h en 3,1 secondes.

La 500 électrique est équipée d’un système de chargeur rapide de 85 kW qui permet d’obtenir suffisamment d’autonomie pour parcourir 50 kilomètres en seulement 5 minutes de charge. Avec le chargeur rapide, il est possible de recharger jusqu’à 80% de la batterie en seulement 35 minutes. On a aussi le choix de la recharge domestique avec la Easy Wallbox, une solution ‘’plug-and-charge’’ qui peut être gérée facilement via Bluetooth, permettant de recharger la Nouvelle 500 directement au domicile  avec une puissance allant jusqu’à 2,3 kW. De plus, la Easy Wallbox est prévue pour passer à un niveau de puissance de 7,4 kW. Le modèle est également livré avec un câble Mode 3 pour une charge jusqu’à 11 kW via le réseau public.

Le grand bond en avant technologique

Talon d’Achille du constructeur turinois jusqu’à présent, la technologie embarquée fait désormais un bon en avant. La Nouvelle 500 « La Prima » se veut résolument high-tech et connectée, avec en série le freinage automatique d’urgence, la caméra de recul haute résolution, des capteurs de luminosité et d’éblouissement, l’appel d’urgence E-Call et le frein à main électrique.

Mieux encore, elle intègre les plus récents systèmes d’aide à la conduite (ADAS), lui permettant d’être la première citadine à proposer la conduite autonome de niveau 2. La technologie de surveillance par caméra frontale permet de contrôler toutes les zones de la voiture. Le système de Cruise Control Adaptatif Intelligent (IACC) freine ou accélère le véhicule en fonction des conditions de circulation et des autres usagers : voitures, cyclistes, piétons. Le système Lane Centering maintient la voiture au milieu de la voie lorsque les marquages au sol ​​sont correctement identifiés.

L’Intelligent Speed ​​Assist lit les panneaux de limitation de vitesse et recommande d’en suivre les indications, tandis que le système Urban Blind Spot utilise des capteurs à ultrasons pour surveiller les angles morts et avertir de la présence de tout obstacle. Le détecteur de fatigue Attention Assist recommande au conducteur de faire une pause lorsque cela s’avère nécessaire. Enfin, les capteurs 360° offrent une vue à la verticale de la voiture pour faciliter des manœuvres complexes ou éviter tout obstacle lors du stationnement. Pas mal pour une petite !

La Nouvelle 500 « La Prima » Berline est également livrée de série avec le nouveau système d’infotainment Uconnect 5 que Fiat déploie progressivement sur ses gammes : écran TFT de 7’’, radio DAB, écran central tactile de 10,25’’ et offre de services connectés via la boîte UConnect, le tout couplé à Android Automotive.

Notre avis, par leblogauto.com

La dolce vita 2.0 est parmi nous ! En attendant une possible 2e version de berline avec des portes antagonistes, la nouvelle berline 500, qui matérialise une sensible montée en gamme, semble prometteuse pour accomplir une belle carrière, mais elle se frottera à des rivales premium déjà bien établies. Elle est disponible à seulement 500 exemplaires dans cette version de lancement, au tarif de 34.900 euros. Le bonus écologique, qui est passé à 7000 euros, est donc le bienvenu !

Source et image : Fiat

(32 commentaires)

  1. L’avantage du passé ? Savoir qu’elle crée une émotion.

    Fiat, voiture populaire, parvient avec celle-ci à créer une voiture qui fait envie et qui rentre dans l’univers du Luxe.

    Ke ne voudrais pas faire de fixette mais une marque qui use des termes.opera, Vendôme et Paris en est loin : voilà pourquoi l’histoire parfois importe. La cohérence du produit aussi.

    1. +1 Mwouais. Les ventes chinoises de Mai commencent à tomber et on va encore bien se marrer avec DS je le sens. J’attends avec impatience les excellents articles du BlogAuto avec moult détails sur les marques et les modèles.

      1. Les allemands semblent plutôt aimer les produits : https://www.auto-motor-und-sport.de/fahrbericht/ds7-crossback-e-tense-4×4-test-preis-ausstattung-daten/
        CONCLUSION
        Le DS7 Crossback E-Tense 4×4 convainc par son confort, sa finition irréprochable et un entraînement hybride rechargeable intéressant avec deux machines électriques. Le design parfois ludique et les détails fonctionnels sont une question de goût. Il joue le rôle confortable, les virages sportifs ne sont pas la spécialité.

    2. l’univers du luxe – bon ok il était tôt lors de ce commentaire – faudrait quand même se rappeler qu’on est chez Fiat.. pas Bentley..
      sinon pour lancer dark truc et ses aigreurs pas la peine de mettre plus de 3 lettres, voir 2 !

      1. Un hamburger à la truffe est très luxe actuellement. Ça reste accessible comme cette 500 et c’est même pas une si mauvaise idée de plaisir gustatif. Autre exemple un Solex actuel, etc.

        Le luxe accessible quoi. (Sans entrer dans la définition académique du luxe).

  2. Même si cette dernière mouture de la 500 semble désirable, je trouve qu’on est bien loin de la populaire Fiat 500 originelle.

    J’ai dû mal avec la longue liste des équipements pour une voiture à usage principalement urbain.
    C’est la course à l’armement : « les autres le font alors je dois le faire aussi » semble être la règle dans la conception des voitures aujourd’hui.

    Mais une Fiat 500 électrique à 15000€, ça, ça serait innovant plutôt qu’un catalogue d’équipements high-tech.

    1. Prends une Daria Spring ou une e-up
      Mais il faudra supporter rouler dans un véhicule de basse qualité (plates-forme recyclée) et mal isolé

  3. 35 000 € pour une 500 électrifiée, on marche sur la tête.
    Enfin on en verra dans les très beaux quartiers

        1. Ici, c’est mieux, pardon.
          @AXSPORT
          Le premium est un état de fait ?
          Ou un diplôme décerné qu’aux Allemands ?
          En 2 secondes, elle fait nettement plus premium qu’une A1 BdG …et il n’y a pas photo !

      1. @SGL : non c’est du néo rétro. La finition à l’intérieur est plus qu’honnête, mais dès qu’on regarde sous le châssis c’est du pur Fiat digne de Dacia.

        1. Ouais, sauf qu’elle a un nouveau châssis.
          En plus, Dacia ne va être plus synonyme de mauvais châssis (bientôt)

  4. J’étais sur la défensive mais finalement je trouve cette nouvelle Fiat 500 très sympa.
    Il n’est pas toujours facile de faire évoluer un design aussi iconique mais ils se sont bien débrouillés. Et s’ils sortaient une version à quatre portes, elle donnerait a la Honda E la concurrence qu’elle mérite.
    Juste un commentaire sur certains posts (@Mwouais) : je trouve les commentaires agressifs sur DS hors propos et particulièrement désagréables. Chacun a droit à ses opinions mais ceci est un article sur FIAT, pas sur DS. Que vous a fait cette marque ?! Chacun a le droit de se lancer dans l’aventure de la création d’une marque et tout le monde devrait s’enthousiasmer qu’il y ait encore des entreprises dans notre pays qui le fassent…
    Si vous aviez vous même crée un business et pris des risques, vous n’auriez pas ce genre d’attitude.

    1. Un « gros » modèle 5 portes sur base 208, pourrait une Fiat 600, avec un pied dans le jardin des prémiums comme Mini, A1, etc.

      1. Le premium est un état de fait ?
        Ou un diplôme décerné qu’aux Allemands ?
        En 2 secondes, elle fait nettement plus premium qu’une A1 BdG …et il n’y a pas photo !

    2. @Didier : aucune agressivité de ma part même si je fais le procès de PSA et de DS assez régulièrement suite à leur manière un peu ridicule actuellement de faire de l communication marketeuse plutôt que de se concentrer sur l’essence de leurs produits.

      Permets moi de juger sévèrement PSA qui a tué Talbot pour créer DS de manière tout à fait artificielle et de regretter que les XM, C6, 604 à 607 ne soient même plus reconduites parce qu’à chaque fois ils ont crié sur les toits avoir rejoint les constructeurs allemands avec leur proposition haut de gamme avant que le château de cartes, bâti sur du sable, ne s’effondre.

      Oui, on attend de PSA qu’ils recréent une 505 qui finalement est la plus emblématique des berlines populaires à caractère plutôt qu’une 508 certainement bonne en châssis et confort mais grevée de gimmicks mis çà et là pour faire différent et une communication que l’on entend depuis trop longtemps quitte à paraître ridicule d’un renversement de paradigme et que Peugeot va supplanter le premium allemand (j’exagère, c’est vrai mais tu peux comprendre le sens).

      Mon post relevait donc que malgré une image assumée populaire, Fiat a su distiller les produits qui font envie comme cette 500 Prima avec des touches de chic (de luxe accessible) et faire des objetsbde désir sans doute aussi parceque l’histoire de la marque en contient d’autres (Fiat Dino pour une des plus marquantes) alors que PSA a oublié son histoire (504 coupé par exemple, RCZ) et tente vainement de produire une marque qui veut s’affranchir par la communication de ce que ce sont des marques populaires.

      Comme si une honte ineffaçable devait affecter PSA de faire du populaire (ce qui est se moquer de sa clientèle historique d’ailleurs).

      Bref, pas d’agressivité, mise en perspective de 2 manières de faire et de communiquer.

      1. Je suis aussi souvent la cible d’attaque de Zeboss et d’autres PSA fans pour mes critiques récurrentes sur DS et PSA et comme Mwouais ce n’est pas de la méchanceté et de la négativité gratuite mais une critique construite et réfléchie que DS est (ou fut vu l’évolution récente) la danseuse coûteuse d’un Yves Bonnefont et Carlos Tavares qui six ans après le lancement est nulle part sur la carte mondiale des marques premium mis à part dans le 78 et le 92. Et que les centaines de millions d’€ investis dans des produits au design chargé mais à la technologie datée sont et seront si ils persistent en pure perte. Et que ces centaines de millions d’€ auraient pu être bien mieux employés pour redonner un peu d’émotion et de rêve chez Citroen / Peugeot / Opel dont la gamme souffre de plus en plus de lacunes criantes en terme d’image (moins chez Peugeot qui est l’enfant gâté du groupe). On m’objectera que Tavares ne veut plus de modèles à faibles diffusions par définition non rentables, mais c’est précisément ce qui est en train de se passer chez DS, la France étant le seul pays profitable selon la communication financière qui est faite, mais sûrement pas en Europe ou en Chine.
        Je reste persuadé qu’il faut contineur à faire rêver le client d’un SUV ou d’une citadine avec l’imaginaire de la marque qui prend sa source dans ses modèles d’image. La Mustang ou le Ranger chez Ford, la GT-R ou 370Z chez Nissan, la Yaris TS ou Supra chez Toyota, Stinger chez Kia, Cupra chez Seat, i30N et bientôt i20N chez Hyundai… Pendant ce temps là Opel abandonne OPC ou même GSI, ses Cascada ou Adam, Citroen n’a plus produit un seul modèle emblématique depuis la C6 ou la version Activa de la Xantia, ou du fun accessible comme la Saxo VTS… Ok la plupart de ses modèles furent des échecs commerciaux, mais je reste convaincu qu’ils furent du bien à la marque pourl’image alors que DS n’aide pas les autres marques tout en allant nulle part elle-même dans un marché saturé

        1. Désolé de vous contredire, le bilan de DS s’améliore régulièrement depuis 3 ans, globalement en prenant même en compte l’échec de la Chine.
          Les ventes augmentent et surtout le prix moyen et la marge augmentent encore plus vite.
          DS, ne sont pour le moment que du premium d’entrée de gamme, bien que la version PHEV commence à être proche du cœur des premiums.
          Il manque effectivement quelques modèles d’exception à plus de 100 k€, même s’ils ne font que moins de 5 % des ventes, mais indispensable pour asseoir l’image de marque de la société.
          Les constructeurs français ont fait l’erreur d’abandonner la fabrication des voitures haut de gamme alors qu’ils étaient très bons avant guerre.
          Le haut de gamme est source d’importants revenus, les produits français sont souvent associés au luxe, ce sont nos GAFA… sauf pour la voiture… c’est une anomalie historique qui perdure depuis 1945, même s’il a eu des tentatives.

          1. @SGL : tu ne comprends pas nos propos : on ne demande pas à DS de faire un produit emblématique à plus de 100.000€ : on leur demande de comprendre la démarche de Lexus et de la méthodologie de développement de la LS400. On leur demande de comprendre ce qu’a fait Volvo pour générer pareille image tout en ayant produit des 343.

            Polestar est la preuve qu’on peut arriver d’emblée fans le premium, Genesis également et à contrario pour Infiniti en Europe.

            Prendre une 3008 et asséner que c’est premium après les erreurs de lignes DS et de DS5, puis de la conquête par des produits orientés vers la Chine est en plus du patronyme qui fait mal une suite d’incohérences, d’errements et de communications insensées.

            Fiat, (groupe PsA ou presque) avec sa plus petite voiture (ou presque ) arrive en 1 étape à faire mieux en communication d’image que 10 ans de DS.

            C’est interpellant non ?

          2. La différence entre Lexus pour Toyota et Genesis pour Hyundai / Kia versus DS pour PSA, c’est qu’ils ont mis du pognon. End of story. DS c’est de l’esbroufe, du maquillage cosmétique comme [modéré], c’est chargé et rarement de très bon goût. Il suffit pas de mettre des photos de Tour Eiffel et de boutiques Vuitton en arrière plan des photos de modèle pour ancrer une marque dans le luxe à la française. Fiat n’a fait la même erreur que PSA, ils ont capitalisé sur la 500 pour dériver à la fois Abbarth avec un vrai succès et la 500X qui marche bien également, mais sans aller jusqu’à avoir l’hubris d’en faire une marque luxueuse, c’est toujours resté attaché à Fiat et à son histoire. DS aurait du resté attaché à Citroen en capitalisant sur le succès de la DS3 au lieu de partir dans les délires DS5 et autres restylage grossier de modèles Peugeot comme en Chine . C’est le péché originel.

  5. Je regrette toujours que Renault n’ait pas transformé sa Twingo en 4CV du XXI siècle électrique.

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