Objectif initial fixé à 2022/2023
Ferrari avait pourtant précédemment annoncé que son modèle destiné à concurrencer Tesla sur le haut du marché des véhicules électriques serait disponible après la fin de son plan industriel actuel, lequel s’achève en 2022.
Si les analystes ne s’attendaient pas à une disponibilité avant 2023, les derniers avis suggèrent qu’un lancement effectif pourrait être plus tardif.
Retard sur les technologies liées à la batterie
« La technologie liée batterie n’est pas encore atteint le stade auquel elle devrait être », a déclaré quant à lui Camilleri s’adressant aux journalistes lors d’un déplacement au Centro Stile de l’usine Maranello de Ferrari. Des problèmes importants en termes d’autonomie et en termes de vitesse de recharge demeurent.
Modèle 100 % électrique confirmé … mais retardé
Si certes, le dirigeant confirme un modèle 100 % électrique … il décale néanmoins sa sortie au delà de 2025.
Camilleri a déclaré que si Ferrari menait bien des études sur un véhicule de type GT entièrement électrique, il s’en tiendrait aux véhicules hybrides pour ses prévisions actuelles.
Dans le courant de 2019, le constructeur a dévoilé la SF 90 Stradale, sa première voiture hybride en série. Ferrari a parallèlement affiché sa volonté que 60% de ses voitures vendues d’ici 2022 soient des hybrides.
Technologies alternatives envisagées
Camilleri a par ailleurs déclaré que le constructeur envisageait également des technologies alternatives pour ses voitures, telles notamment l’hydrogène et les biocarburants.
« Nous examinons différents groupes motopropulseurs et essayons de voir ce qui serait le plus efficace par rapport à notre vision de ce que seront les véhicules de Ferrari dans le futur”, a-t-il ajouté.
2019 devrait être une année record pour Ferrari
Le mois dernier, le constructeur a relevé ses prévisions de bénéfice pour cette année à 1,27 milliard d’euros (1,4 0 milliard de dollars) et a déclaré qu’il s’attendait à une solide performance en 2020.
« Nous sommes sur le point de clôturer une autre année record, tous les types d’indicateurs étant au vert, tant au niveau des volumes, des revenus, qu’en terme de flux de trésorerie” s’est-il félicité.
Notre avis, par leblogauto.com
L’autonomie des véhicules électriques constitue une difficulté technologique majeure à résoudre dans le cadre d’un usage très sportif.
A l’heure actuelle, Ferrari se refuse à garantir une certaine autonomie de ses modèles en bridant leur vitesse maximale, ou en augmentant la capacité des batteries, ce qui alourdirait alors le véhicule. Un véritable cercle vicieux difficile à dépasser …
Sources : Reuters, Ferrari
« Marchionne. Sors de ce corps…. »
Rhooo, quelle mauvaise nouvelle.
…je crois que je vais m’en remettre.
Mince, et moi qui croyais la formule E intéressante (sic).
Pas grave !!
?
Bon, comme je radote, vous savez ce que j’en pense : la voiture à batterie est une impasse, réservée à des marchés de niche style Zoé.
Je fais trois prédictions faciles :
1) nous roulerons encore longtemps à la voiture à hydrocarbure.
2) nous serons encore plus matraqués de taxes et d’interdits à cause de l’hallucination gretathunbergiste, qui est bien utile à certains escrocs étatiques.
3) un jour, nous roulerons à l’hydrogène issu de centrales nucléaires et nous regarderons comme un moment de folie collective les horribles éoliennes qui bousillent nos paysages.
@ Franck Boizard
Prédictions intéressantes car à contre-courant, mais étant vagues, il est vrai qu’elles sont plutot faciles
1) Définissez longtemps (1 an? 5 ans? 20 ans?)
2) Taxes et interdits, surement, mais le combat contre le réchauffement climatique n’est pas une « hallucination gretathunbergiste » mais une réalité qui sera de plus en plus présente…
3) Pour le nucléaire vs éoliennes, je vous suis, pour l’hydrogène j’ai plus de doutes (plus précisément, qui roulera à l’hydrogène, tout le monde ? transports de marchandises seulement? transports en commun également ?)
1) 20 ans minimum.
2) Il n’y a qu’une réalité : il y a un réchauffement dont on n’est même pas sûr qu’il soit anormal et encore moins qu’il soit néfaste. Tout le reste (origine humaine, rôle du CO2, urgence climatique) est pure pensée magique de populations déboussolées d’avoir renoncé aux religions établies.
3) Il y a encore beaucoup de progrès à faire pour que tout le monde roule à l’hydrogène en sécurité, mais il est tout à fait possible d’envisager à terme une utilisation comme l’essence : plein rapide, grande autonomie.
L’hydrogène, c’est pour générer du courant qui alimentera … un moteur électrique.
@Franck B.
2) Il n’y a qu’une réalité : vous vous complaisez dans votre ignorance. Les réponses aux questions que vous posez sont connues, il suffit de se renseigner (à une époque on aurait dit se cultiver, mais aujourd’hui c’est devenu péjoratif, et l’ignorance est devenue une vertu )
1) Plausible
2) Le taux de CO2 qui a augmenté dans l’atmosphère est un fait. La part de l’origine humaine de ce CO2 est aussi un fait (on sait très bien la calculer). La conséquence d’un taux de CO2 plus élevé sur l’augmentation de l’effet de serre est un fait. Il ne s’agit pas d’opinion ni de pure pensée magique.
Partant de ces faits, les scientifiques font des modèles prenant en compte le plus de paramètres possibles. Ces modèles ne sont évidemment pas parfaits et sont batis sur un nombre important d’hypothèses plus ou moins plausibles. Il n’est pas impossible que la planète ait une réaction non prévue à cet effet de serre augmenté.
Concernant l’urgence climatique, il est difficile d’attribuer un événement particulier au réchauffement climatique. On peut seulement remarquer les effets après qu’ils aient lieu, en faisant les statistiques année par année… On aura donc toujours un temps de retard…
Aujourd’hui, tous les modèles scientifiques nous indiquent qu’on se dirige vers un réchauffement accéléré qui pourrait (au conditionnel, car personne n’est devin et, comme dit plus haut, il peut y avoir des effets pervers non pris en compte) modifier significativement le climat qu’on connait aujourd’hui.
Ensuite concernant l’utilisation de pétrole pour le transport dépend de deux principaux facteurs : la demande qui est peut etre réduite par des incitations fiscales ou taxes et l’offre, qui n’est pas infinie et qui se maintient aujourd’hui grace à la production de pétrole de schiste américain. Or, il semblerait (au conditionnel) qu’il commence à montrer quelques signes de faiblesse. Autrement dit, si on ne trouve pas de nouveaux puits conséquents dans les prochaines années, la production globale va diminuer et nous forcera à utiliser d’autres énergies (gaz, biocarburant, électricité, etc).
Bref, désolé pour le pavé, mais je voulais juste qu’on différencie bien les faits avérés aujourd’hui des opinions ou hypothèses sur le futur.
3) L’hydrogène n’étant pas une source d’énergie, son utilisation future dépendra fortement du cout de production de l’hydrogène, comme le souligne gigi4lm. Pour la sécurité, je vous rejoins, il y a des progrès à faire mais rien d’insurmontable.
Bof Ferrari a fait du green washing comme tous les constructeurs d’hyper cars. Si vous enlevez les V8/V12 aux Ferrari qu’est-ce qu’il leur reste par rapport aux concurrentes ?
Ils ne sont pas fous chez Ferrari !
En même temps les beaux moteurs sont le fond de commerce de Ferrari, son ADN. C’est comme si tu demandais à Mozart de faire de la techno ou à Picasso de réaliser ses œuvres sur Photoshop.
Aaaaah, les reports: LA spécialité de feue le Grandissimo Marchionne 😀