Ferrari : nouvelle équipe pour défier l’électrification

Vigna : de STMicroelectronics à Ferrari

Vigna, un vétéran de l’industrie technologique et ancien cadre supérieur du fabricant de puces STMicroelectronics , a pris le poste de DG début septembre avec pour tâche de conduire Ferrari dans la nouvelle ère d’une mobilité plus propre, silencieuse et interconnectée.

Remise à plat du leadership

Dans l’un des premiers remaniements majeurs décidés par Vigna, Ferrari a déclaré le mois dernier qu’il mettait à plat son leadership. Des mesures entraînant le départ de trois hauts dirigeants de l’entreprise, dont le directeur de la technologie Michael Leiters.

Nouvelle organisation : innovation et collaboration ont le vent en poupe

« La nouvelle structure organisationnelle favorisera davantage l’innovation, optimisera les processus et augmentera la collaboration à la fois en interne et avec les partenaires », a déclaré Ferrari dans un communiqué.

Dans le cadre de la refonte de la haute direction, la société a nommé Gianmaria Fulgenzi – membre du personnel de Ferrari depuis 2002 et récemment responsable de la chaîne d’approvisionnement de sa division course – au poste de directeur du développement des produits.

Ernesto Lasalandra a été embauché par STMicroelectronics pour devenir directeur de la recherche et du développement de Ferrari, tandis que Silvia Gabrielli, qui a rejoint Ferrari en 2019 en provenance de Microsoft , a été nommée directrice du numérique et des données pour stimuler « le processus de transformation numérique dans toute l’entreprise, garantissant des processus davantage axés sur les données et axés sur le numérique. »

Notre avis, par leblogauto.com

La nomination de Benedetto Vigna par le constructeur italien de véhicules premium montre le rôle croissant de la technologie numérique dans le secteur automobile.

Le nouvel arrivant est chargé de tracer la voie de Ferrari vers l’électrification. Si la transition est au cœur des préoccupations et des investissements de toute l’industrie, elle constitue un problème particulièrement urgent pour Ferrari, qui s’est longtemps distingué par ses moteurs puissants.

Ferrari doit encore démontrer qu’il peut passer avec succès à une nouvelle ère industrielle automobile, où les batteries et le code informatique supplantent le moteur à combustion interne.

Sources : Ferrari

(13 commentaires)

  1.  » batteries et le code informatique » c’est ça les voitures deviennent des ordinateurs plus que des véhicules

  2. S’il s’agissait de Tesla, de Rimac ou de je-ne-sais quelle marque qui poussent comme des champignons actuellement, ça paraîtrai normal.
    Mais des spécialistes en micro-processeurs à la tête de FERRARI !!!??
    On croit rêver !
    L’ancien DG Louis Camilleri a démissionné ou a été poussé dehors ?
    Je dis pas, si la marque était au bord du gouffre, mais c’est tout le contraire ! Les résultats financiers de 2021 sont exceptionnels.
    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/apres-un-troisieme-trimestre-faste-ferrari-s-attend-a-une-annee-record_AD-202111020409.html

    Pour moi, c’est une énorme erreur stratégique. Quand on a une équipe qui fonctionne, on l’améliore, on ne la révolutionne pas.

  3. même Ferrari s’y met…
    pour une marque comme Ferrari, ce n’est surement pas une urgence, mais une nécessité pour envisager l’avenir à 10 ans de façon sereine.
    Ses clients pourront toujours faire le plein, ce ne sont pas des GJ, et n’ont pas de problème si l’autonomie du bolide n’est que de 300 km.

    Par contre, Ferrari devra conserver ce qui fait son ADN, la sportivité, le luxe et l’exception. surement possible avec des moteurs électriques, mais la masse liée à la batterie risque de mettre à mal le côté Sport.

    on espère une futur génération Hybride avant du pur électrique…
    et surtout Ferrari qui est un motoriste de premier plan va devoir aussi mener la course sur les évolutions des moteurs électriques et des batteries.

    ils ont une bonne expérience du KERS avec la F1, ils en ont parlé sur les modèles routiers il y a une 10aine d’années

    1. Si l’autonomie de 300km n’est pas un problème pour les client thermique, ça ne devrait pas être un problème pour les clients électriques. Avoir une autonomie de 300 km aujourd’hui, encore plus demain, ne demande pas des batteries lourdes, ça ne devrait pas être un trop gros problème pour la sportivité.

    1. Tout le reste… châssis, aérodynamique, ligne, exclusivité, image.

      Certains modèles Alfa, Maserati sont équipés de moteurs Ferrari, mais elles ne sont pas des Ferrari pour autant.

      souhaitons que Ferrari soit aussi bon sur l’électrification que sur le pur thermique. je le vois un peu comme la polémique des Turbo il y a 20 ans. Aujourd’hui l’électrification est un passage obligé pour la course à la puissance sans pour autant exploser les compteurs CO2.

  4. M’en fiche, je ne suis pas client. Et quand j’en vois je préfère celles qui ont déjà quelques années, font du bruit et qui perdent un peu d’huile… ?

  5. Ferrari comme les autres de ses copains…seront OBLIGES dans l’avenir de rouler en électrique dans les centres villes des grandes capitales du monde !
    Vive les Ferrari PHEV …le seul avenir pour la marque…et ils ont eu l’intelligence avant tout le monde (BMW avec sa i8 a fait cela avant) d’en avoir déjà fait…

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