L’adhésion de Ferrari est entrée en vigueur le 1er janvier, après l’approbation à la fin de l’année dernière par le conseil d’administration de l’association, qui est composé de dirigeants de ses sociétés membres, a indiqué l’ACEA. Ferrari n’a pour l’instant pas commenté cette annonce.
Mike Manley, PDG de l’ancienne société mère de Ferrari, Fiat Chrysler, a pris ses fonctions de nouveau président de l’ACEA ce mois-ci en remplacement de Carlos Tavares. Indépendante depuis 2016, Ferrari rejoint une liste composée de BMW Group, CNH Industrial, DAF Trucks, Daimler, Fiat Chrysler Automobiles, Ford Europe, Honda Motor Europe, Hyundai Motor Europe, Jaguar Land Rover, PSA Group, Renault Group, Toyota Motor Europe, Volkswagen Group, Volvo cars et Volvo group. Si on met de côté Bentley, Bugatti ou encore Lamborghini qui sont évidemment représentés via VW, Ferrari est le seul constructeur de voitures de sport de luxe à siéger de manière indépendante.
On rappelle que Ferrari est contrôlée par la holding Exor de la famille italienne Agnelli, dont dépendent également FCA et le constructeur de véhicules industriels CNH Industrial, deux autres membres éminents de l’ACEA. L’association avait été accusée ces dernières années d’avoir fait pression sur la commission pour atténuer les nouvelles règlementations des normes antipollution, dans la foulée du séisme du Dieselgate.
L’avis de leblogauto.com
Ferrari entre dans la cour des grands et veut sans doute avoir son mot à dire, alors que l’Union européenne légifère intensément sur les émissions de carbone des véhicules vendus sur le continent. Il est certain que les 95g de C0² exigés par Bruxelles sont difficilement atteignables par le cheval cabré…
Source : ACEA
Comme je le dis depuis longtemps, la famille Agnelli savaient très bien pourquoi du Spin-Off … Ferrari en dehors de FCA ainsi que CNH Industrial pour avoir plus de pouvoir. Ce sera la même chose avec PSA/FCA: les Agnelli seront les patrons!!
Pour finir, Ferrari est la poule aux oeufs d’Or des Agnelli et/ou le coffre fort comme vous le désirez
« Mike Manley, PDG de l’ancienne société mère de Ferrari, Fiat Chrysler »
Administrateur délégué (Directeur général quoi). I est de bon ton de rappeler que le PDG du groupe – comme de Ferrari d’ailleurs – est John Elkann.
“ Il est certain que les 95g de C0² exigés par Bruxelles sont difficilement atteignables par le cheval cabré…”
Ca tombe bien, ils n’ont pas à faire 95g.
Je rappelle que ces 95g sont pondérés. Déjà, une partie (5% seulement je crois) des volumes les plus polluants ne sont pas comptabilisés. Ensuite, le reste du calcul se base sur ce qui a été fait l’année précédente.
En somme, ce sera très dur, oui, mais ce n’est pas comme si Ferrari devra avoir une moyenne à 95g
C’est surtout le critère de volume, en dessous de 10 000 (à vérifier) véhicules, on échappe à cette règle.
Certaines marques font le choix de rester en deçà, d’autre (dont Ferrari apparemment) décide d’aller au delà (environ 8000 véhicules par an, mais le projet de SUV est bien pour doubler les ventes, comme Porsche l’a fait il y a 17 ans)
Les 10 000 ventes c’est pour l’Europe (CCE) donc même si Ferrari produit 10 000 véhicules à l’année, il peut être en système dérogatoire.
Par contre dans ce cas, il doit atteindre une réduction de 45 % des émissions spécifiques moyennes de CO2 de 2007.
« Il est certain que les 95g de C0² exigés par Bruxelles sont difficilement atteignables par le cheval cabré… »
Déjà pour Ferrari ce ne serait pas 95 g puisque la berlinette faisant la masse pivot pour 95 g, la masse moyenne de la production doit être à plus de 1379,88.
Mais c’est assez simple d’atteindre 95 g pour un constructeur qui vend des véhicules à plus de 100 000 €.
Il lui suffit de faire de l’hybridation rechargeable.
Par exemple une Porsche Panamera e-Hybrid rechargeable est à 71 g avec 333 ch.