Plus Targa que Spider
Lorsque la 296 GTB a été dévoilée l’année dernière, son nouveau groupe motopropulseur hybride représentait une révolution pour la marque de Modène car le moteur V6 à 120° arrivait pour la première fois sur une supercar, avec hybridation rechargeable qui plus est. Aujourd’hui, cette révolution se poursuit avec la nouvelle 296 GTS, même si désormais la sonorité du « petit moteur » est encore plus satisfaisante grâce au toit rigide rétractable(RHT).
Contrairement à la F8 Tributo dont l’appellation Spider s’imposait avec son double bossage derrière l’habitacle, ici, la 296 GTS dispose d’une arche qui lui donne une silhouette de type « Targa ». L’appellation GTS se rattache donc aux lointaines Dino 248 et aux Ferrari 308 et 328 qui proposaient des versions GTS uniquement en plus de la berlinette classique.
Perfs quasiment identiques à la GTB
Pas de changement côté caractéristques moteur : le V6 biturbo de 3 litres couplé à un groupe motopropulseur électrique délivre un total de 830 ch déchargés sur les roues arrière. Le sprint de 0 à 100 km/h s’effectue en seulement 2,9 secondes et de 0 à 200 km/h en 7,6 secondes alors que la vitesse de pointe est de 330 km/h. Les 0″3 dixièmes perdus sur la 296 GTB viennent en partie du surpoids engendré par le système de toit rétractable, qui occasionne 70 kilos supplémentaires. Ferrari affirme que la Ferrari 296 GTS parvient à atteindre 135 km/h en mode 100 % électrique, avant que le six cylindres à combustion interne ne se mette en marche.
Le toit rigide rétractable est une marque de fabrique de Ferrari. Plus légère qu’une capote traditionnelle et extrêmement compacte, la vaste expérience de Ferrari avec ce type de toit se traduit par des surfaces qui fonctionnent en tandem avec les lignes de la voiture, assurant l’effet d’un véritable coupé cabriolet. Le toit se divise en deux sections qui se replient à l’avant du moteur. Cela a permis aux concepteurs d’introduire une fenêtre à l’arrière du capot moteur à travers laquelle le nouveau V6 3.0 est clairement visible.
Le toit rigide ne prend que 14 secondes pour s’ouvrir ou se fermer et peut être activé jusqu’à 45 Km/h. Lorsque le toit est escamoté, l’habitacle et la plage arrière sont séparés par une lunette arrière vitrée réglable en hauteur qui assure le confort, même à grande vitesse. Même avec le toit surélevé, le système de résonance d’échappement breveté canalise la pureté du son du moteur directement dans l’habitacle. Une petite symphonie qui passe l’envie de lancer sa playlist.
Fiorano pour attaquer
La Ferrari 296 GTS est également livrée avec un aileron arrière actif inspiré de LaFerrari intégré dans le pare-chocs arrière pour générer un haut niveau d’appui. Le système de refroidissement des freins a été développé autour des étriers Aero qui ont fait leurs débuts sur le SF90 Stradale de 1000 ch.
Tout comme la 296 GTB, le pack Assetto Fiorano sera également disponible pour la Gran Turismo Spider. Cela inclut une nouvelle livrée inspirée de la 250 LM bi-ton avec un motif blanc « en forme de marteau » sur la partie avant (pas forcément très heureux, mais c’est un point de vue subjectif), des amortisseurs Multimatic spéciaux et des appendices en fibre de carbone à forte déportance à l’avant. La configuration arrière à fort appui offre l’équivalent de 360kg à 250km/h.
Enfin, des évolutions pneumatiques sont prévues avec les pneumatiques hautes performances Michelin Pilot Sport Cup 2R (en option) qui apportent le grip nécessaire pour profiter d’un maximum de performances sur piste. Dans le configurateur, un large choix de teintes est disponible, dont la nouvelle F1-75 inspirée de la monoplace actuelle de la Formule 1.
Une berlinette V6 découverte, on n’avait plus vu ça depuis la Dino…oups, désolé, Enzo Ferrari ne la considérait pas comme une véritable Ferrari…
A noter que le pare-brise est différent de la GTB et est le même que sur la SF90, tout comme le toit.
L’ensemble était déjà récupéré de la précédente berlinette 458/488/F8, bien que très légèrement revu en design.
Mais l’ensemble est toujours très réussi, cette 296 est vraiment superbe ! 😀
Pas fan de la rouge, on dirait qu’elle porte un masque chirurgical…
Nicolas Anderbegani :
« la 296 GTS dispose d’une arche qui lui donne une silhouette de type « Targa ». L’appellation GTS se rattache donc aux lointaines Dino 248 et aux Ferrari 308 et 328 qui proposaient des versions GTS uniquement en plus de la berlinette classique. »
La F355 GTS avait aussi un toit amovible façon targa comme les 308 et 328.
Sinon personnellement je trouve cette 296 (GTB ou GTS) très jolie.
Dans la famille des berlinettes Ferrari, je n’ai jamais accroché avec le style de la 458 qui a marqué une rupture en prenant la relève de la 430.
La 488, toujours « mouais » pour moi.
La F8, déjà mieux mais pas encore folichon.
Et là cette 296 renoue avec une élégance qui à mon goût avait manqué depuis la 430.
Mouais le V6 n’a pas porté chance à Ferrari. Mais les clients ne s’en soucient pas : c’est uen voiture de footballers
Quelle est la clientèle pour ces berlinettes à l’heure actuelle ?
Elles ne sont pas assez exclusives pour les collectionneurs, et bien trop chères pour un client Alpine ou Porsche.
C’est une voiture pour les Suisses ?
« Plus légère qu’une capote traditionnelle et extrêmement compacte »
Un toit rigide escamotable plus léger qu’un système de capote ?
A Maranello on vit depuis trop longtemps sur un patrimoine stylistique : les déclinaisons commencent sérieusement à lasser… A quand une véritable nouveauté qui enchante ? quand vais-je à nouveau m’extasier comme pour une Testarossa une Enzo une La Ferrari … on sort des modèles comme chez un généraliste , de la quantité plutôt que de l’exclusivité. C’est plus rentable à court terme peut- être, mais beaucoup moins séduisant .Malheureusement avec une telle vision, le mythe s’effondre lentement, inexorablement . Enzo réveille toi !
Si on m’avait dit qu’un jour Ferrari allait copier ma Prius hybride PHEV…
De la sauce hybride de la charrette aux super sportives ….ah les cons !