FCA-Waymo : non le véhicule autonome n’est pas mort

FCA et Waymo ont déjà un partenariat depuis 2016 pour les véhicules autonomes particuliers. Avec cette extension aux véhicules utilitaires légers, c’est un partenariat renforcé. Et c’est un accord exclusif qui fait que Waymo travaillera de façon préférentielle avec FCA.

La gamme Ram ProMaster de VUL recevra le Waymo Driver niveau 4 (la voiture peut se passer du conducteur dans certaines situations précises et encadrées). « Ce partenariat permettra à FCA et Waymo de tirer parti de leurs forces et compétences respectives pour déterminer comment utiliser la conduite autonome de façon efficace pour cibler les besoins spécifiques des clients d’utilitaires ».

Mike Manley, le patron de FCA déclare : « Notre partenariat de quatre ans avec Waymo continue d’innover. En intégrant le Waymo Driver, la meilleure technologie de conduite autonome au monde, dans nos monospaces Pacifica, nous sommes devenus les seuls à déployer effectivement une technologie entièrement autonome dans le monde réel, sur la voie publique ».

« Avec cette nouvelle étape, en approfondissant notre relation avec le meilleur partenaire technologique dans ce domaine, nous nous tournons vers les besoins de nos clients commerciaux, en permettant la conduite autonome pour les véhicules utilitaires légers, à commencer par le Ram ProMaster ».

Notre avis, par leblogauto.com

On devrait donc retrouver du Waymo Driver L4 à la fois sur les VUL mais aussi les véhicules particuliers. Pour les VUL, cela peut donner des gains de productivité, mais aussi plus de sécurité au travail. Les gains de productivité, c’est par exemple un fourgon qui manoeuvre tout seul entre le stationnement et le chauffeur. Cela permet également de plus serrer les véhicules stationnés et donc économiser de la surface au sol par exemple.

Mais, c’est aussi le premier pas vers des livraisons ou transports où le chauffeur se repose au lieu de conduire. Reste à voir quand ce niveau 4 sera disponible. Après un engouement partagé par certains conducteurs, mais surtout entreprises qui y voient des gains (Uber par exemple), le véhicule autonome se fait plus discret. Surtout depuis quelques accidents médiatiques, certains veulent le contraindre fortement.

Tesla, le pionnier de l’autonomie grand public promet encore une révolution dans les prochains mois. Les constructeurs sont forcés de courir deux lièvres à la fois : le véhicule électrique, et le véhicule autonome. Certains se regroupent pour mieux dépenser. D’ailleurs, si Stellantis (FCA-PSA) voit le jour, qu’adviendra-t-il du partenariat entre le groupe PSA et Vinci, ou nuTonomy ?

(22 commentaires)

  1. Que les Tesla apprennent déjà à voir un camion bien blanc, en fort contraste, en plein jour et vautré sur le côté au milieu d’une autoroute… Et on en recause.

    Tout le monde a évité, y compris de gros PL. La seule bagnole a se manger l’obstacle a été la Tesla! Nikola doit pester, de sa retraite éternelle, de servir de prête nom à ces baltringues.

    1. @lym : l’autopilot est de niveau 2+ voir 3, ce qui ne dispense pas le conducteur de surveiller la route…
      Ce n’est pas la première fois qu’un sac plastique blanc sur la chaussée est pris pour autre chose qu’un sac plastique sur la chaussée.
      Ce qui en effet peut laisser supposer que la conduite autonome sure n’est pas encore pour demain. C’est vrai que si un sac blanc sur la route vous envoie tout droit dans les bas côtés ou vous fait piler sur autoroute ça peut devenir sujet à caution…
      Après comme d’hab, une mauvaise expérience est partagée 7 fois plus qu’une bonne, donc quand l’Autopilot évite un accident par endormissement du conducteur Lym devrait traiter le conducteur de baltringue, normal, non ?

      1. https://www.courrier-picard.fr/id91592/article/2020-06-12/sa-tesla-evite-un-sanglier-sur-la-route-en-pleine-nuit-video

        https://video-streaming.orange.fr/auto-moto/tous-les-accidents-evites-par-le-pilote-auto-des-tesla-CNT000001au1Ki.html?pid=SIl2WFC2AZWzJ7qSByljitF90Oyhq%2FuTzFlkkOa8TeCt9wjIZqGJ2bQb%2BN02UjOYbcD1lpeLqrM%3D#plmAnchor

        voilà, occupe toi, ça fait des baltringues tout ça…
        ha au fait, faut couper l’électivité, il y a des morts dans leur baignoire…

        PS : je ne suis pas fana ni geek, mais c’est vrai que si l’auto t’empêche de te planter on peut accepter qq autres erreurs.
        mais lym est plus rapide que Tesla, en fait c’est la mort qui a peur de lym, chuck norris may be ?

        1. Et alors? Zone bien éclairée, animal plus lent à débouler qu’un renard ou un lapin… quand on conduit systématiquement de nuit pour s’éviter l’énervement du tas ne neuneus (souvent plus imprévisibles que les animaux) diurnes dès qu’on a de la distance à faire, si la voiture filmait on aurait des tas d’exemples. Même un mec bourré revenant de boite à pieds sortant du fossé en s’arrachant de sa copine cherchant à le retenir avec visiblement la ferme intention de se suicider pour ma part.

          La question ici, c’est comment ne pas avoir évité un gros camion encore plus visible qu’un nez au milieu d’une figure??? Pas des cas a priori moins simples ou cela s’est pourtant bien passé.

          Quand on voit cela, on ne peut que se dire qu’il n’y a aucune confiance à accorder au système.

  2. « D’ailleurs, si Stellantis (FCA-PSA) voit le jour, qu’adviendra-t-il du partenariat entre le groupe PSA et Vinci, ou nuTonomy ? »

    Pourquoi plus PSA que FCA? Pour moi la même question se posera concernant cet accord, et tous les autres accord de chaque groupe.

    1. Parce que le sujet est l’accord Waymo-FCA 😉
      Mais oui, le pbm se pose dans les deux sens…

      Après, on connait des alliances où les synergies ne vont pas jusqu’à avoir un fournisseurs de batteries unique… 😀

  3. Grosse perquisition européenne chez FCA dans le cadre du Dieselgate 😮

    On continue de vouloir mettre des bâtons dans les roues de Stellantis 🙁

        1. oui la 1 et la 14.
          Mais la liste était non exhaustive 🙂

          Dans les véhicules autonomes non contraints, il y a surtout les avions qui sont (les moyens ou gros porteurs) capables en théorie de décoller et de se poser de façon autonome.
          Airbus a réalisé en début d’année un décollage « sans les mains » d’un A350-1000.
          https://twitter.com/Airbus/status/1217821008369004544

          L’atterrissage est plus délicat mais pourrait se faire lui aussi.
          Les pilotes restent en veille au cas où.

          1. Je ne sais pas si c’est vraiment le cas mais j’avais entendu dire que si les avions ne décollaient et n’atterrissaient pas en pilotage automatique ce n’était pas parce qu’on ne savait pas le faire mais parce que les passagers n’étaient pas prêt à faire confiance à la machine.

          2. @seb : c’est en partie vrai. Mais aussi car ce sont des phases critiques, et un peu comme en voiture, si on se repose sur la machine, il y a très peu de temps pour réagir en cas de pépin.
            Si les pilotes et copilotes sont pleinement mobilisés, il y a moins de latence.
            Après tout le truc consiste à mettre en balance le gain de sécurité que cela apporterait par rapport au risque pris en mettant du tout auto.

          3. Je parle pour le Boeing 777. Il faut savoir que l atterrissage automatique se fait “ uniquement “ pour des raisons de mauvaises visibilité ( CAT 2 et CAT 3a, 3b) avec des altitudes de décisions ( remise de gaz en cas de problème techniques qui vont jusqu à 0 feet en CAT 3b without DH). Mais il existe des limitations de vent ( 25kt en headwind, 15kt en downwind et crosswind) qui si dépassées empêche l atterrissage automatique.
            Les limites de vents du pilote “ humain” sont moins contraignantes ( par ex 45 kt en crosswind) mais en cas de faible visibilité ( moins de 550 m) on doit utiliser l autopilot, le travail consiste alors à surveiller les instruments et être prêt ( pas beaucoup de temps de réflexion à basse altitude)à remettre les gaz en cas d anomalies techniques .
            Des simulateurs d entraînement se font tous les 6 mois pour revoir les systèmes et les procédures liés à l atterrissage automatique, ce qui diffère énormément avec un conducteur automatique qui n a aucune formation et qui, s il n ouvre pas le mode d emploi de sa voiture, pourra se retrouver en situation d urgence .

    1. Si je parle d’appontage possible… c’est pour dire qu’ô combien, c’est facile d’atterrir !
      La navette spatiale soviétique Bourane a fait son seul vol de A à Z en automatique à 100 % en 1988… Chez les Russes réputés pour être en retard de 10 ans sur les Américains.

  4. LOL je n’ai pas dit que ça n’existait pas ou que ce n’était pas possible. Mais juste que pour le moment en vol commercial ce n’est pas fait 😉
    Bourane comme les navettes US c’est un gros fer à repasser à faire atterrir 😀

    1. Le vol commercial est relativement simple à automatiser.
      Le vol en pénétration de combat a moins de 100 m à 1000 km/h avec suivi de terrain l’est beaucoup difficile…
      Le F-111 le faisait dès les années 70.

  5. Nan mais je dois pas bien m’exprimer…..je ne dis pas que c’est compliqué ou pas possible…..je dis juste que pour le moment ils n’ont pas franchit le pas.
    Rien de plus…pas un souci/pbm technique mais plus humain (les passagers sont-ils prêts ? Les pilotes, etc.).

    1. C’est pour cela que j’acquiesçais à la remarque de @Seb tout à l’heure.
      « Mais comme dit @seb qui est prêt à monter dans un avion sans pilote ? »

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