Les constructeurs Chinois ont toujours considéré le Mexique comme un cheval de Troie vers le continent américain (à cause des accords de libre-échanges.) FAW est le premier à y implanter une chaine d’assemblage.
FAW Mexique est en fait une joint-venture entre FAW et Grupo Salinas, un distributeur Mexicain. La direction a été confiée à Kathleen Ligocki (ex-responsable de Ford Mexique de 2000 à 2001.)
La gamme débute avec la F1 hatchback Bàsico. Vous aurez bien sur reconnu la Xiali, une ancienne Daihatsu Charade. Elle en garde le 3 cylindres 1,0l, qui développe désormais 65ch, grâce à une culasse 12 soupapes.
Le tarif débute à l’équivalent de 4 800 pour la Bàsico. Evidemment, à ce prix-là, il ne faut pas être très regardant…
Ensuite, il y a la finition « Lujo »:
Elle est également disponible en version 4 portes et toujours en finition « Bàsico » et « Lujo ».
La 4 portes est également disponible avec un 4 cylindres 1,4l 16 soupapes 85ch. Il faut alors l’appeler F4.
Enfin, au sommet, il y a la F5 (Weizhi/Vizi/Vita), une « citadine haut de gamme » (dixit FAW Mexique.) En 4 ou 5 portes, mais uniquement en « Lujo ». Elle est motorisée par un 1,5l 101ch.
Jusqu’ici, les FAW étaient importées au Mexique. 6 000 véhicules ont ainsi quitté la Chine et « toutes ne sont pas vendues ».
D’après la rumeur, FAW compterait exporter ses voitures Mexicaines au Canada, grand amateur de citadines.
D’autres tempèrent cela en disant que les normes de sécurité et de pollution sont plus draconiennes au Canada qu’au Mexique. Mettre les F1, F4 et F5 aux normes couterait cher. Or, dans le contexte actuel, FAW n’est même pas sure de rentabiliser son investissement.D’où une politique davantage attentiste.
Si les modèles vous intéressent (et que vous parlez Espagnol), voici des vidéos de présentation.
Ici, celle de la F1:
Celle de la F4:
Et celle de la F5:
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