Dans le cas d’une OPA hostile (car la famille Peugeot n’acceptera pas d’offre), celui qui s’attaquera à PSA devra débourser bien plus que les 6,5 euros que vaut chaque action aujourd’hui. Il devra en outre être prêt à gérer un groupe en pleine mutation qui souffre d’un réel manque de visibilité dans l’industrie automobile de 2012.
Si Thierry Peugeot en parle, annonçant « Tout est possible. Il faut donc agir », l’OPA ne parait pas une option actuellement.
Seul un fonds richissime, prêt à perdre beaucoup, pourrait tenter l’aventure avec l’idée de démanteler complétement le groupe afin de faire une plus-value. Et encore, ce serait du capitalisme théorique et ça mettrait la situation de 200 000 salariés (et les sous-traitants) dans un tel péril que celui qui prendra cette décision pourra s’attendre à une vraie révolution sous ses fenêtres.
Et aussi : La riposte de Thierry Peugeot
Source : Le Figaro