L’eSport prend de l’ampleur et la F1 n’échappe pas au phénomène. Ce n’est pas un hasard si ces derniers mois, des pilotes comme Fernando Alonso et Jean Alesi ont créé leur propre structure ! Sous l’impulsion de Liberty media, de la FOM et de Codemasters, l’éditeur du jeu officiel, le championnat F1 eSports entre dans une nouvelle dimension cette année.
Un championnat qui se professionnalise
Après une première saison 2017 de rodage, la compétition a pris de l’envergure en 2018 avec l’implication officielle des écuries de F1. Elles chapeautent toutes une équipe eSports, à l’exception de…Ferrari. La Scuderia devrait sans doute se raviser à l’avenir face au succès grandissant de la compétition, qui permet à la F1 de rajeunir son public.
Dans un premier temps, près de 66000 joueurs issus de 111 pays se sont confrontés en ligne sur plusieurs épreuves proposées dans le jeu F1 2017, le but étant de se qualifier à la Pro Draft, qui s’est déroulée en juillet à Silverstone. Seuls les 40 meilleurs furent alors retenus pour y participer. Cette session fut l’occasion de soumettre les qualifiés à plusieurs épreuves de conduite, d’habileté face aux médias ou encore de team building. A l’issue de la Pro Draft, 16 pilotes se sont qualifiés pour les phases finales. Certaines équipes avaient déjà recruté des pilotes confirmés, comme Mercedes qui s’est offert le champion en titre 2017 Brandon Leigh (lequel a droit à son avatar dans F1 2018). Cependant, les équipes engagées doivent obligatoirement sélectionner un pilote issu de la Pro Draft.
Qui pour succéder à Brandon Leigh ?
Maintenant que ces sélections sont passées, le temps des Pro Series est venu. La Gfinity Arena, seule salle dédiée à l’eSport au Royaume-Uni, accueillera les deux demi-finales, prévues les 10 et 31 octobre prochains, ainsi que les deux journées de finales, les 16 et 17 novembre. Les manches seront toutes disponibles en direct et à la demande en streaming, notamment sur Twitch et Facebook, ainsi que sur plusieurs chaînes de télévision en Europe.
Julian Tan, responsable du F1 Esports, explique :
« La compétition de l’an dernier a été un grand succès. Si l’on en croit le niveau de ceux qui se sont qualifiés pour le Pro Draft de cette année, la saison 2018 va être vraiment incroyable. Les pilotes vont maintenant s’affronter pour profiter d’une opportunité vraiment exceptionnelle. Avec les écuries de F1 impliquées, nous pouvons vraiment combiner la puissance de l’e-sport et la magie de la Formule 1, en développant une compétition authentique, dérivée de ce qui existe dans la réalité. Nous sommes impatients de voir ce que ça va donner ».
Voici le line-up des 9 équipes. Certaines structures alignent trois pilotes, avec la possibilité de les permuter d’une course sur l’autre. La Grande-Bretagne et les pays d’Europe du Nord sont les mieux représentés. Pas de Français à suivre, mais l’attention du public tricolore eSport se tournera sans doute vers le chilien Fabrizio Donoso (2ème de la compétition en 2017). Ce dernier, qui vit en France, est bien connu dans le milieu français du simracing, puisqu’il est membre du team tricolore Race Clutch.
Illustration : F1 eSports
C’est assez incroyable le gap qu’il y a eu entre la première saison, assez anonyme et le niveau de communication mis par Liberty dedans.
Les commentaires anglophones sont incroyables, ils le vivent comme une course réelle. Pour cela je recommende de regarder au moins une fois. Et il y a du spectacle les voitures étant toutes au même niveau, il y a du mouvement, des manoeuvres!
Mieux que les vrais ?
Rien ne vaut le vrai à mon avis, mais ça vaut le détour, l’ambience est assez sympa. Les commentaires des courses sont vraiment sympa, c’est vraiment vécu.
Autant voir la course finale de la 1ère saison, ça parlera bien plus que des mots.
https://www.youtube.com/watch?v=I–xYlIQF0k
Quel réalisme ! C’est réellement attractif. Quitte à voir un GP derrière un écran, ça peut être un bon complément. Merci pour le lien.
Les courses ne font encore que 14 tours? Parce que quand j’ai vu ça pour la finale j’étais assez déçu