Signé pour 5 années et pour un total de près de 190 millions d’euros, le partenariat portait sur la fourniture de carburants et lubrifiants, en échange d’une visibilité sur la voiture, les stands, les pilotes.
Sauf si cette année McLaren est 4e équipe du championnat. Ce n’était pas le cas l’an dernier, première année du sponsoring. Et Jair Bolsonaro n’a jamais caché son opposition à ce contrat. En effet, il considère que Petrobras, détenu à 64% par l’état brésilien, n’a pas à dépenser des millions pour un résultat aléatoire et peu probant.
Une goutte d’eau dans les milliards de bénéfice
Même si les 22 millions de dollars par année de contrat ne sont pas grand chose face aux 7 milliards de dollars de bénéfice de Petrobras en 2018, les MCL34 n’arboreront plus la marque pour le grand prix national du 15 au 17 novembre prochain. Il est à supposer que Zak Brown le patron de l’écurie McLaren a tenu à ne pas faire ce cadeau à son désormais ancien partenaire.
Les conditions financières du dédit n’ont pas été dévoilées. Mais en bon négociateur, Brown n’a pas dû se contenter d’une poignée de main de la part de Roberto Castello Branco, le DG de Petrobras.
Fut un temps pas si lointain où Banco do Brasil sponsorisait Sauber et finançait la place de Felipe Nasr. Désormais en F1, même les sponsors brésiliens disparaissent. De mauvaise augure pour revoir un pilote brésilien de si tôt ?
Illustration : McLaren
Ou est la relève des pilotes bre ?
Alors actuellement en F2 il y a Sérgio Sette Câmara. Pilote de réserve de Toro Rosso en 2016 il n’a pas été confirmé par Red Bull.
Cette année il est pilote de réserve de McLaren, mais la fin du contrat avec Petrobras va peut-être mettre fin à ce poste.
En F2, il est 4e avec 1 victoire, très loin de Nyck de Vries le champion 2019.
Après on peut évoquer Pietro Fittipaldi, qui végète un peu. Ou son cousin Enzo Fittipaldi recruté par la Ferrari Academy et qui semble meilleur.
Plus jeune (17 ans dans 9 jours) il y a Gianluca Petecof lui aussi dans la couveuse Ferrari. Pour le moment il est en F4 Allemagne et Italie.
Et tout dernièrement, Caio Collet, 17 ans depuis avril. Protégé de Nicolas Todt, il est couvé par Renault F1. Champion de F4 France 2018. Cette année il est en Formula Renault Eurocup où il termine meilleur rookie, signe 6 podiums et éclate un autre rookie brésilien João Vieira.
Difficile de savoir ce qu’ils deviendront car une carrière dépend de plein de facteurs. Mais entre Collet (qui va participer au festival Senna avec Renault et une F1 le 9 novembre) et Enzo Fittipaldi on a sans doute un futur pilote F1.
Même en Indy on n’en voit plus, alors qu’à une certaine époque du CART, les brésiliens représentaient presque le 1/3 du plateau !
Et je serais pas là au festival Senna… bout bouh bouh, pas même au GP cette année…
par contre au brésil, leur championnat de stock car est super intéressant…et l’on retrouve des noms bien connus à l’époque de la F3000 et de la F1 🙂