Les rouges sortent du bois
Les Ferrari ont bien caché leur jeu. Alors que Max Verstappen a dominé les trois essais libres et qu’il avait enfoncé le clou en Q1, laissant Hamilton prendre le meilleur temps en Q2, les Ferrari ont surgi de nulle part ! Leclerc et Sainz avaient terminé 6e et 10e de la Q2, l’espagnol frôlant l’élimination pour pas grand chose.
Mais dans le « money time », Sainz s’est placé devant Verstappen en 1’17″233 puis Leclerc a battu Sainz en 1’17″166. Les gros bras n’ont pas amélioré leur seconde tentative et Verstappen a raté sa dernière tentative, à 97 millièmes de Leclerc et seulement 30 de Sainz ! Inférieurs dans le premier secteur rapide, où la v-max de la Red Bull a fait la différence, les Ferrari se sont montrées plus à l’aise dans les parties sinueuses.
Ricci revient en forme
Daniel Ricciardo est la belle surprise de la qualification. De retour après plusieurs courses manquées suite à sa blessure de Zandvoort, l’australien décroche la 4 place sur les talons de Max Verstappen et devance un certain Sergio Perez. Voilà de quoi sans doute attiser les bruits de couloir sur l’avenir du mexicain au sein de la formation autrichienne.
Hamilton, 6e, et Russell, 8e, encadrent Oscar Piastri qui sauve les meubles pour McLaren, alors que Lando Norris a été éliminé dès la Q1 et ne partira que 19e. Le top 10 est bouclé par les deux Alfa Romeo de Bottas et Zhou, ce qui confirme le regain de forme des monoplaces de Sauber depuis quelques courses. Du côté des bleus, Gasly est 11e, Ocon 16e.
Bon, 22e pole pour Leclerc qui rejoint dans les stats un certain Fernando Alonso, mais on sait que le rythme de course de la SF-23 est inférieur à celui de la Red Bull. Pis, la pole n’est pas forcément un cadeau à Mexico, car la longue ligne droite de départ expose le leader à l’aspiration de ses poursuivants.
Alonso, Verstappen, Hamilton convoqués par les commissaires… mais finalement blanchis ? Au moins la FIA est constante dans son inconsistance… Sargeant, lui qui n’est pas bankable, a bien reçu ses 10 places de pénalité. Une chance que Gasly et Leclerc n’aient pas commis la même infraction: c’était la chaise électrique à coup sûr… ?