Euroncap : 500 qui rit, Twingo qui pleure

Que se passe-t-il dans la tête de M.Ghosn? Renault s’était fait une spécialité d’audace stylistique et de sécurité maximale. Et voilà qu’en plus d’être complètement fadasse esthétiquement, la Twingo s’installe dans la norme, sans plus, en matière de résistance aux chocs… Chez Fiat, c’est l’inverse : la 500 profite d’une ligne ultra-séduisante et se pose en référence de la catégorie à l’Euroncap. Elle obtient 5 étoiles, ou 35 points, en ce qui concerne la protection des occupants avant, soit 2 de plus que la Mini. Les examinateurs ont notamment apprécié l’airbag de genoux, qui permet de protéger efficacement le conducteur quelle que soit sa taille. L’absence de points durs dans le tableau de bord a aussi été soulignée. C’est plus mitigé pour la protection des enfants (3 étoiles, ou 28 points), qui endurent des décélérations un peu trop fortes, ainsi que pour celle des piétons, avec 2 étoiles sur 4, soit 14 points. Le capot est vu comme assez impitoyable.

Et la Twingo? Avec 28 points (4 étoiles), elle améliore le score de sa devancière, en ce qui concerne les occupants avant, mais ne surpasse la Clio II, de laquelle sa plateforme dérive, que de 2 points… En cause, le tableau de bord, trop rigide pour ne pas menacer les passagers. L’Euroncap n’a pas été en mesure d’évaluer la protection offerte aux enfants dans la mesure où la position retenue pour les sièges avant pour le choc (à mi-course de la glissière) n’a pas permis l’installation des systèmes de retenue recommandés par Renault. Enfin, la Twingo est pire que la 500 envers les piétons (11 points), là encore à cause du capot.

 

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