Si Max Mosley est plus connu pour son « oeuvre » à la direction fédérale du sport auto, il est aussi celui qui a fait d’Euro-NCAP, une entreprise privée plus que lucrative. Recouvert des oripeaux honorables de la FIA, la société distributrice d’étoiles est devenu un incontournable du plan marketing de tout bon constructeur qui souhaite rassurer son consommateur. En établissant des normes de crash-test un peu plus draconiennes que l’officielle homologation européenne et surtout en permettant, par un système pervers (et rentable), à un constructeur mécontent de ses résultats de recommencer les tests à ses frais, les 5 étoiles Euro-NCAP sont le Graal pour bon nombre de nouveaux modèles. Ainsi la livraison de Juillet 2005 nous donne son lot de « superstars » qui ne manqueront pas d’apposer le sigle vendeur sur leurs encarts publicitaires futurs. A ce petit jeu, les français se sont révélés doués et ont été parmi les premiers à comprendre la portée marketing de ce classement. Habitué des honneurs, Renault permet à sa Clio 3 de démarrer sa carrière auréolée de la récompense maximun. Et pourtant, une petite démangeaison en provenance de Sochaux vient perturber les célébrations des hommes du losange. En effet, la concurrente Peugeot 1007, pourtant dotée d’une architecture monocorps moins favorable, reussit le meilleur score jamais enregistré toutes catégories confondues dans le domaine de la protection des occupants.
Ce score remarquable de la petite Peugeot est notamment atteint grâce à la généralisation aux places arrières des ceintures à prétensionneur, tout comme l’a fait Mercedes pour sa Classe A qui se positionne comme la meilleure dans la catégorie des ‘Small Family car’. Autres accédants au cercle des ‘pentastar’ : Opel Zafira, BMW M3, Lexus GS 300, VW Passat. Pour terminer, notez que la Dacia Logan vous offre, pour 7500, une protection 3 étoiles somme toute meritoire et inespérée.
Classement complet sur: EuroNCAP