Un concept haut en couleurs
Construit sur un châssis tubulaire, il délivre 375 ch et 700 Nm de couple, en pur « drifter » à partir d’un ensemble de moteurs électriques montés à l’arrière, ce qui représente encore plus du double de la puissance des modèles d’origine. Le groupe motopropulseur tire son énergie d’une batterie lithium-ion de 42 kWh montée sous le plancher. La batterie pèse 520 kg, qui s’ajoutent aux 980 kilos du reste du véhicule. En ce qui concerne les performances, Renault promet 3,5 secondes (ou 3,9 secondes lorsque le mode Drift est sélectionné), alors que la vitesse maximale est limitée électroniquement à 200 km/h.
La carrosserie en fibre de carbone est peinte dans une livrée fantaisie, associée à du plexiglas rose pour la serre et des jantes de style aérodynamique mesurant 19 pouces à l’avant et 20 pouces à l’arrière. Le kit carrosserie est repensé, avec des composants aérodynamiques encore plus fous qu’auparavant, inspirés des jeux vidéo, notamment un séparateur avant proéminent, des prises d’air peintes en jaune, des ailes avant et arrière ultra-larges et un aileron arrière massif.
Les phares ont été remplacés par des bandes LED roses, bleues et jaunes aux côtés de LED supplémentaires de style rallye sur le pare-chocs. De même, les feux arrière sont plus petits, laissant plus de place aux ouvertures. Certaines des caractéristiques emblématiques ont été réinterprétées, comme la pelle de capot qui abrite désormais le port de charge de la batterie et les entrées qui offrent une vue imprenable sur les fondements du VE.
Plus qu’un concept ?
Mais derrière cet exercice de style rafraîchissant, le Losange pourrait bien créer la surprise en commercialisant cette sportive électrique au look exubérant. C’est Luca de Meo lui-même qui a vendu la mèche, bien que cela reste encore très hypothétique, car il faut que ce soit rentable tout de même. Et les fonds nécessaires ne sont pas là visiblement.“On a presque trouvé la solution technique pour la faire » « Ne reste plus qu’à trouver la place dans les budgets, même si les affaires vont mieux que prévu. Peut-être qu’on pourrait se permettre de la développer… Ce serait parfait pour en faire le haut de gamme de Renault », se plaît-il à rêver. Une synergie avec l’usine d’Alpine à Dieppe, qui devrait bientôt lancer la fabrication d’un crossover, est envisageable. L’usine a l’expérience des petites séries, et la filiation serait légitime quand on se remmémore l’histoire de ses ancêtres. Le succès commercial des futurs produits Renault sera déterminant pour valider ce « hors série » fun.
La R5 Turbo, un projet fou qui a payé
Après tout, le projet de la R5 Turbo d’origine semblait fou au départ également. Fruit de l’imagination de Jean Terramorsi, sous-directeur à la direction du produit, chargé des petites séries à l’usine Alpine de Dieppe, ce véhicule devait dynamiser les ventes de la Renault 5 de base, valoriser l’image de Renault (alors que le programme F1 prenait son envol) tout en permettant un engagement compétition en FIA Groupe 3 et Groupe 4. La direction de la régie se laisse convaincre de lancer des études, menées à Dieppe, chez Renault Sport avec l’aide de la société Alpine Renault et du BEREX (Bureau d’Étude et de Recherches Exploratoires).
Partie d’une coque nue, l’équipe du Berex modifie l’arrière de la Renault 5 afin d’y loger le moteur de la Renault 5 Alpine équipé d’un turbocompresseur et de la boîte de vitesses de la R30 TX. Ses 1 397 cm3 suralimentés font entrer la future R5 Turbo dans la catégorie des moteurs 2 litres en compétition. Le poids ets contenu sous la tonne. Ne laissant pas indifférente avec ses ailes élargies, la Renault 5 Turbo première version frappe également les esprits par son intérieur signé Bertone sous le coup de crayon de Marcelo Gandini (le papa de la Countach !), avec des sièges et un tableau de bord bleus sur moquette rouge, ou rouge sur moquette bleue. La Renault 5 Turbo 2 est présentée au salon de Paris en 1982. Pour des raisons économiques, cette nouvelle version, moins chère mais aux performances identiques, est équipée de l’intérieur de la Renault 5 Alpine Turbo qui remplace celui futuriste et un brin baroque de Gandini.
A ces deux phases Turbo 1 et Turbo 2 s’ajouteront évidemment les versions spéciales « type Cevennes » et « Type Tour de Corse », axées sur la compétition-client, puis, en bouquet final, la diabolique Maxi Turbo, produite à seulement 20 exemplaires, dont le moteur reçut un nouveau turbocompresseur agrémenté d’un système à dépression issu de la Formule 1 (DPV) pour fournir 350 chevaux au quatre cylindres de 1 527 cm3. Le look était magnifié par des pneus TB 20 Michelin en 15 puis 16 pouces et des jantes monobloc Speedline en magnésium.
Tiens, il me semble avoir déposé un commentaire qui semble disparu ?
Ma question était qu’en pense Achilles Talon?
Bah j’ai de plus en plus l’impression d’être dans Retour Vers Le Futur 2.
Des R4, R5 et Maxi Turbo électriques, c’est franchement bizarre.
La question que je me pose : Renault est-il en train de lancer une tendance ?
Si on voit débarquer des 205 T16 et Lancia Delta Integrale électriques, on aura la réponse.
A part ça, cette R5 3E est tellement exubérante que ça vaudrait le coup de la voir dans nos rues.
@Achilles : exubérante, comme un Miltipla ? Ça en vaudrait donc la peine (la joie, l’amusement) de voir un engin improbable être réalisé pour de vrai (comme on dit).
Après je te laisse imaginer le fric fou que Renault à mis dans ce démonstrateur marketing.
Ouais, mais la différence, c’est que c’est pas moche !
Et ça roule aussi. Et ça frifte en plus.
C’est pas moche ?
Alors, j’aime bien l’idée de la R5 avec des ailerons, un wrapping improbable, du jaune, des vitres roses, des morceaux de carrosserie plic ploc,…. mais ça n’a rein de beau. C’est comique, singulier, impressionnant, violent,…,, mais pas beau, si ?
L’espace F1 était assez beau, cette R5, c’est autre chose.
Tant un Miltipla que cette R5 me font penser à pikes peak par exemple avec une 405 pas très jolie mais efficace ou aux meilleurs temps du groupe B avec une Delta pas aussi jolie qu’une Stratos ou 037 mais diablement impressionnante.
Kif-kif et bourricot pour moi Miltipla /R5 au niveau look et concept global.
(la Miltipla devrait pouvoir drifter drifter je pense si c’est un argument de poids)
si renault la sort ça peut faire un electrochoc dans la montée en gamme
Le retour de Bulma dans Dragon Ball avec sa R5 turbo au début du premier manga!