Et le prochain est… Volkswagen !

Rien ne va plus pour les géants de l’industrie automobile. Exception faite de Toyota, les leaders mondiaux annoncent les uns après les autres des projets de restructuration. Après Général Motors, Ford, Daimler Chrysler, certains attendaient une annonce du coté de Boulogne Billancourt. Raté ! C’est au tour de Volkswagen d’annoncer 20 000 suppressions d’emploi d’ici 3 ans. Motif : Selon le patron de la marque, Wolfgang Bernhard, la productivité est parfois inférieur de 50 % à celle de la concurrence. Principales visées, « les usines traditionnelles (qui) ont subi une perte à trois chiffres en millions« . Bref, le problème est localisé en Allemagne, dans les sites historiques. L’objectif avoué de cette restructuration est d‘augmenter la productivité de 30 % dans les trois prochaines années.

Selon le PDG du 5ème constructeur mondial, les surcapacités en Europe atteignent 20 % et « nous devons envisager de fermer les opérations qui sont loin d’être compétitives » « ou alors nous trouverons des partenaires mieux placés pour préserver l’emploi dans ces activités« . Ces « opérations » sont la production de pièces et de composants dont Volkswagen souhaiterait augmenter la sous traitance.

Au pays de la co-gestion syndicat/patronat, dans une entreprise qui répugne habituellement à licencier, le nouveau DRH du groupe a promis que Volkswagen présenterai au conseil d’entreprise des études comparatives sur la compétitivité afin de justifier le bien fondé de cette restructuration. Pour faire passer la pilule amère, il a par ailleurs ajouté que 14 000 salariés du groupe pourront prétendre à un départ en pré retraite au cours des prochaines années.

Les marché financiers sont moins sensible au sort des salariés puisque les résultats du quatrième trimestre et l’annonce du projet de restructuration on fait gagner 9.4 % au titre VAG.

La question que l’ont peut se poser maintenant est le rôle de Porsche, le nouvel actionnaire de référence du groupe réputé pour être le constructeur le plus rentable au monde, dans ce projet de restructuration. A t’il servi de référence pour les calculs de productivité ?

Source : Reuters

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