Essais croisés : Renault Clio GT & Suzuki Swift Sport, la tête de l’emploi (1/3)

Est-il encore possible de trouver une voiture amusante à moins de 180ch ? On est en droit de se poser la question, tant les dernières citadines sportives (SEAT Ibiza Cupra et ses cousines, Renault Clio RS, Peugeot 207 RC…) se sont lancées dans une course à la puissance effrénée. Renault et Suzuki semblent avoir une réponse, avec les Clio GT et Swift Sport.

1,6l atmosphérique dans les deux cas, puissance (125ch pour la Swift, 128 pour la Clio) et tarifs (16 900€ pour la Swift en édition limitée Motorsport et 17 700€ pour la Clio GT 3 portes) proches, les deux concurrentes jouent sur le même créneau.

Extérieurement, elles se distinguent de leurs versions plus civiles par quelques attributs stylistiques. Sur la Swift, c’est très réussi. Le bouclier avant est joliment intégré, de même que les doubles sorties d’échappement à l’arrière. Cette petite Suzuki est compacte et dynamique dans son allure, sans en faire trop. Tout est bien intégré, sans détail de mauvais goût, même s’il est possible de trouver les jantes de 17 pouces un peu grandes sur une si petite voiture. Il n’empêche, la Swift a très, très bien vieilli extérieurement.

La Clio GT montre ses ambitions de manière un peu moins subtile. L’ensemble a tout de même une certaine allure mais le kit carrosserie semble rajouté à la dernière minute, là où tout est intégré proprement sur la japonaise. Renault a tout de même fait quelques efforts pour enjoliver sa Clio, avec des rétros et jantes anthracite, et une teinte exclusive à cette finition, le Bleu Malte de notre version d’essai. Enfin, exclusive… Plus pour longtemps, puisqu’on la retrouvera bientôt sur les Gordini. La Clio GT a donc un aspect résolument dynamique mais malheureusement moins réussi que sur la RS. Ses dimensions extérieures la font également paraître un peu plus pataude que la Swift.

A l’intérieur, la tendance s’inverse. La Swift affiche une planche de bord assez austère, qui n’a pas grand-chose pour charmer l’œil. Tout est uniformément noir, plutôt correctement assemblé mais sans charme. L’équipement est complet, avec climatisation automatique, démarrage sans clé, ESP et antibrouillards. Notre série limitée Motorsport ajoute la peinture métallisée bleue et les sièges baquets en cuir et Alcantara. Si leur finition ajoute une touche sympa à l’habitacle, leur aspect massif divise.

L’habitacle de la Clio semble plus abouti. Lignes pures, matériaux bien choisis (hormis les accoudoirs de contre-porte qui sonnent creux), très jolis sièges cuir/tissu. Tout cela présente bien. L’équipement est à peu près du même niveau que celui de la Suzuki, avec tout de même quelques différences. Ainsi, la Clio offre de série un GPS et des feux additionnels de virage indisponibles, même en option, sur la Swift mais fait l’impasse sur l’ESP ou le démarrage sans clé (tout de même disponibles moyennant supplément). Le Clio justifie donc, sur le papier, son tarif supérieur par une meilleure habitabilité, due à un volume plus important. La Swift étant parmi les plus petites du segment et la Clio parmi les plus longues.

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