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Présentation générale Style extérieur Style intérieur Equipement Modularité/Habitabilité |
Châssis, confort et comportement
Si la plateforme MQB, celle de la nouvelle génération de compactes du groupe Volkswagen, fait partie des références en matière de tenue de route, celle de la Golf VI, et donc celle du Scirocco actuel, se défendait déjà pas mal en la matière. C’est ce que confirme notre essai. Bien sûr, notre TDI n’offre pas la précision d’un Peugeot RCZ, ni le mordant d’une Renault Megane RS. Mais est-ce vraiment sa vocation ? Pas avec ce moteur en tout cas. Pour les amateurs de châssis ultra-pointu, VW proposera, d’ici décembre, une nouvelle évolution de son Scirocco R. Dans la configuration qui nous intéresse aujourd’hui, le Scirocco fait preuve d’une neutralité de bon aloi. Sur chaussée grasse ou si on le taquine un peu trop, il se montre naturellement légèrement sous-vireur et l’ESP laisse une petite marge de manœuvre avant de ramener l’auto dans le droit chemin. C’est efficace, mais pas très amusant. En fait, les ingénieurs se sont surtout attachés à corriger l’un des principaux défauts de ce modèle : le manque de confort. Pari réussi. Malgré ses 235/40 R18, l’auto s’est montré plutôt prévenante pour nos vertèbres et ce, malgré un parcours réalisé en grande partie sur les lacets « défoncés » du Cap Corse. De quoi lever les derniers doutes sur la vocation du Scirocco : son truc, c’est le grand tourisme, pas le sport.
Moteur et transmission
Au sein du groupe allemand, le 2.0 TDI 184 ch fait partie des moteurs à tout-faire. Et bien qu’il ait été inauguré par la Golf GTD, lui non plus n’a rien de sportif. Mais n’est-ce finalement pas le lot de tous les moteurs diesels ? Il est ici encore plus bridé par la boîte DSG dont la fonction de base est, depuis bien longtemps, davantage de favoriser les basses consommations, et par conséquent de faibles rejets de CO2, que les performances. Un caractère qu’il est possible de contrebalancer en basculant en mode sport. Mais alors, c’est le moteur qui ne suit plus. Normal puisque sa plage d’utilisation optimale s’établit seulement de 1 750 tr/mn à 4 000 tr/mn. Et comme il montre une excellente volonté pour passer de l’une à l’autre de ces limites, on se retrouve un peu frustré. Heureusement, ce moteur a une façon bien à lui de se faire pardonner. Même en tentant de le maltraiter, sa consommation ne dépasse que très rarement les 7 l/100 km. Et sur les grands trajets réalisés à bonne allure, il est facile de passer sous la barre des 5 l/100 km.
Parlons argent
Malgré ce que l’on pourrait croire de prime abord, le Scirocco a peu de concurrents dans cette version 2.0 TDI 184 ch DSG. Ses rivaux français (Citroën DS4 et Renault Mégane Coupé) n’ont pas de diesel si puissant, l’Audi TT n’est qu’un 2+2, les A3 et Seat Leon SC ne sont que de simples berlines. Ne reste donc que la BMW Série 2 Coupé. En attendant sa nouvelle déclinaison 190 ch, elle développe, en version 220d, exactement la même puissance que la VW et débute, en combinaison avec la boîte automatique à huit rapports, à 36 450 €. Bien sûr, le Scirocco débute quelques milliers d’euros en dessous (34 760 €) mais cela ne fait pas pour autant de lui une bonne affaire. En effet, pour peu que vous acceptiez de sacrifier une poignée de chevaux, vous pourrez vous offrir une Citroën DS4 2.0 HDi 160 ch Auto. pour 30 600 €.
Gamme et prix | ||
Sportline | Carat | |
VW Scirocco 2,0 TDI 184 ch DSG | 34,760 € | 37,790 € |
Conclusion
Si les fans du Scirocco craqueront sans aucun doute pour cette version améliorée, il aura du mal à convaincre ceux qui avaient jusque là résisté à ses charmes. Saluons tout de même les gros efforts qui ont été faits sur le confort et les consommations. Pour le reste, le Scirocco n’a toujours pas grand chose d’une voiture de sport, et surtout pas dans cette version associant motorisation diesel et boîte à double embrayage. Mais, en favorisant la baisse des coûts d’usage et la possibilité de l’équiper presque comme une auto de la gamme supérieure plutôt que la performance pure, il ne fait que se laisser porter par l’air du temps.
Crédit illustrations : Cédric Morançais/le blog auto
+ | Habitabilité pour quatre |
Ligne toujours personnelle | |
Consommation | |
– | Trop peu d’évolutions esthétiques |
Prix | |
Visibilité arrière |
VW Scirocco 2.0 TDI 184ch DSG | |
Motorisation et transmission | |
Moteur – Type | 4 cylindres en ligne 16 soupapes Transversal avant |
Carburant | Diesel |
Cylindrée (cm3) | 1968 |
Puissance (kW / ch) | 135/184 @ 4000 |
Couple (Nm @ tr/min) | 380 @ 1750 |
Boîte de vitesse – Type | Robotisée à double embrayage |
Nombre de rapports | 6 |
Roues motrices | Avant |
Performances | |
0 à 100 km/h (sec.) | 7,5 |
Vitesse maximale (km/h) | 228 |
Consommations | |
Cycle mixte (l/100 km) | 4,8 |
Emissions de CO2 (g/km) | 125 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4256 |
Largeur (mm) | 1810 |
Hauteur (mm) | 1406 |
Empattement (mm) | 2578 |
Poids (kg) | 1343 |
Volume de coffre (l) | 312 → 1006 |
Réservoir (l) | 55 |