Les performances pures sont de bon aloi avec une vitesse maxi annoncée à 225 km/h et 9 secondes pour atteindre 100 km/h. Du fait de son architecture à 5 cylindres, le moteur est en outre doté d’une sonorité plus qu’agréable, mais heureusement très bien filtrée à vitesse stabilisée.
La boîte automatique est douce et progressive, mais manque en revanche de réactivité en conduite dynamique, en particulier au lever de pied. Sa commande en mode manuelle ne se fait qu’au levier et pas au volant. Ce n’est pas grave, car comme dans la plupart des cas, on revient vite au mode automatique. Malgré cette transmission, la S80 D5 n’est pas trop gourmande, environ 8.0 à 8.5 de moyenne, soit proche des A6 2.7 TDi, 525d ou E280 CDi. La version manuelle est logiquement un peu moins gourmande.
Question de rationalisation, le châssis s’avère identique à celui des Ford S-Max et Galaxy. Pas de crainte à avoir, car il doit en fait pas mal à la précédente génération. Il est précis et la S80 reste impériale sur la route. La motricité souffre quand même un peu du couple important, et sur ce chapitre, la monte pneumatique 17″ est largement suffisante, et l’on ne peut que déconseiller la monte 18″, qui ne fera que détériorer l’excellente prestation de confort. Cette dernière, on l’a vu dans le chapitre intérieur, est encore renforcé par les excellents sièges. Un amortissement adaptatif Four-C est proposé en option, mais non installé sur notre véhicule d’essai.
Signalons que la direction précise et bien calibrée propose trois réglages différents d’assistance. Mais il faut malheureusement rentrer dans les réglages de l’ordinateur de bord pour les atteindre. Fastidieux
Prochain épisode : un peu de technique