Il faut dire que la précédente génération commençait a dater du haut de ses 14 ans. Une éternité dans le monde automobile que les constructeurs parvenaient à masquer en partie grâce à quelques liftings judicieux si l’on en croit les chiffres de ventes européens de ces anciens modèles.
Mais cette seconde génération change tout ! Grâce à leurs nouvelles dimensions (plus long, plus larges et plus bas), les nouveaux venus profitent d’une nouvelle allure leur conférant plus de présence sur le route…et ce en dépit de leurs design que les mauvais langues qualifieraient de «boîte à chaussures».
Car même lorsqu’il porte un blason latin, le monospace reste un pur produit Volkswagen et les designers ibériques n’ont pas eu droit au chapitre au moment de valider les traits de l’auto. Tout juste ont-ils pu redessiner les feux et le bouclier avant. Mais pour le reste, tout, à commencer par le dessin des vitres des vitres latérales et des feux arrière débordant sur le hayon sont conçus pour s’intégrer à la gamme du constructeur allemand. La face avant du Sharan reprend d’ailleurs – en toute logique – les feux en amande inspirés de ceux de la Golf sixième du nom et la calandre à trois barrettes.
Mais LA grande révolution des Sharan et Alhambra, c’est l’abandon des portes classiques pour des portes coulissantes, tout au bénéfice de l’accès à bord et de la modularité. Plus besoin de se contorsionner pour accéder au places arrière ni de risque d’érafler la voiture voisine au moment d’attacher les enfants dans leur siège-auto sur le parking d’Auchan. Une vraie bonne idée dont seule le Lancia ex-Chrysler Grand Voyager pouvait jusque là se prévaloir sur le segment depuis la disparition du quatuor Peugeot 807, Citroën C8, Fiat Ulysse et Lancia (là encore) Phedra.
Comme auparavant, et malgré leurs similitudes, les deux compères avancent différents arguments pour espérer séduire. Si le Sharan mise sur son blason et la réputation de sa Maison mère, l’Alhambra adopte, lui, une position tarifaire plus agressive puisqu’il est, en moyenne, 2.000 euros moins cher que son cousin. A titre d’information, le Seat Alhambra le plus abordable (1.4 TSI 150 Référence) débute à 28.700 euros (29.990 euros en Belgique) contre 31.290 euros (31.750 euros) pour un Sharan Trendline pourvu du même moteur.
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Essai Volkswagen Sharan 2.0 TDI et Seat Alhambra 1.4 TSI : sésame, ouvre-toi ! (2/3)
Essai Volkswagen Sharan 2.0 TDI et Seat Alhambra 1.4 TSI : Ma famille d’abord !(3/3)
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