Essai Volkswagen Polo 1,2 TSI 105 : sérieuse (1/3)

Etant un fervent défenseur du downsizing, le groupe Volkswagen ne pouvait manquer de se pencher sur le cas de ses plus petits modèles. Ce 1,2l TSI adopte donc un turbo, développant une puissance de 105ch et un couple de 175Nm, disponible dès 1500tr/min. Des caractéristiques qui le placent sur le papier en concurrence directe avec le TCE 100 de Renault.

Extérieurement, la nouvelle Polo a repris les codes stylistiques de la famille Volkswagen, inaugurés par les Golf VI et Scirocco. Lignes horizontales et simples sont donc le lot de la carrosserie de cette citadine. Ce que Walter de Silva appelle la « simplicità ». Il en résulte un volume net et bien construit, joliment assis dans sa partie basse par une ligne de lumière en bas de la porte (attention à l’ouverture de celle-ci en ville, ledit relief étant exposé à la merci du potelet vicieux, espèce courante s’il en est). Comme les générations précédentes, la fourmi rassure en se rapprochant visuellement de la Golf. Un aspect sérieux et harmonieux, à défaut d’être original. Au moins la Polo évite les disproportions et lourdeurs affichées par les extravagances de certaines concurrentes. On peut donc parler de réussite. Toutefois, la palette de coloris triste à mourir et le choix réduit de jantes font qu’il manque une petite étincelle pour séduire. Bien que notre modèle soit un haut de gamme, il était bien difficile de le différencier d’une simple voiture de société, le blanc choisi n’aidant pas. Actuelle donc, mais pas charmeuse, la Polo. Peinture rouges et jantes 17 pouces sont quasiment obligatoires pour avoir un modèle un tant soit peu pimpant. C’est d’ailleurs ainsi que Volkswagen présente toujours la Polo sur ses documents commerciaux.

Questions dimensions, la Polo se place dans le haut du segment B, avec une longueur de 3,97m. De quoi la placer face aux stars du segment que sont les Renault Clio, Peugeot 207, FIAT Punto Evo et Ford Fiesta. Des citadines polyvalentes et habitables, qui s’arrogent de nos jours la part du lion sur le marché européen.

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