Au Blog Auto, la Golf VI est loin d’être une inconnue puisque les 2.0 TDI 110 DSG, 1.6 TDI Bluemotion et les variantes plus musclées GTI et GTD sont déjà passées entre les mains de nos essayeurs. C’est cette fois dans sa version break que le best seller de Volkswagen retrouve nos colonnes. Une version sans surprise puisque, à l’instar de la berline, il ne s’agit que d’une grosse mise à niveau de la précédente génération.
Mais ici, plus encore, la filiation avec la Golf V Variant est évidente puisque, à partir du montant A, toute l’auto est sensiblement identique à sa devancière, en termes de design comme de construction. Seuls les rappels de clignotants latéraux intégrés aux rétroviseurs, les jantes au nouveau dessin ou le bas de caisse du bouclier arrière peint de couleur carrosserie viennent apporter un vent de fraîcheur. A l’avant, on retrouve forcément la bouille de la Golf VI.
Les changements les plus importants ont donc lieu dans la conception de l’auto et dans l’habitacle. Car, si la Golf VI berline est parvenue à décrocher le titre de Voiture de l’Année pour ses qualités «dignes du segment supérieur» diront certains, il n’y avait pas de raison qu’il n’en soit pas de même sur cette version Variant.
On retrouve donc le tableau de bord au dessin sérieux et à la qualité irréprochable de la berline, assorti d’un volume de chargement considérablement plus vaste : de 505 à 1495 litres en rabattant la banquette. Un espace de chargement conséquent et pratique de par ses formes régulières.
Si la banquette est, fort logiquement, rabattable 1/3 – 2/3, l’espace de chargement qu’elle permet de libérer n’est pas intégralement plat si l’on ne replie que ses dossiers. Pour profiter d’une surface plane, il faut au préalable replier l’assise contre les dossiers de sièges avant. Pas tellement dérangeant, mais l’on aurait préféré que cela se fasse en une seule manœuvre…
Côté équipement, Volkswagen semble s’être montré assez généreux…dans notre modèle d’essai en finition Highline (modèle haut de gamme en Belgique). Car pour les finitions inférieures, il faut puiser dans la longue liste des options pour obtenir les sièges réglables en hauteur (!), les vitres arrière électriques ou même l’ordinateur de bord. Tout cela était bien entendu livré de série sur «notre» voiture, qui était également dotée des capteurs de distance avant et arrière, des sièges avant à réglage lombaire et du volant, pommeau de vitesse et poignée de frein à main recouverts de cuir. Il faudra malgré tout encore puiser dans la liste des options pour profiter des sièges chauffant ou du GPS. Quelques options uniques à ce niveau de gamme sont également proposées comme la caméra de recul ou le système Park Assist, qui fait les créneaux à votre place.
Sur la route, l’auto se montre aussi précise et sécurisante que la berline, avec toujours un niveau d’insonorisation de l’habitacle très poussé.
Sous le capot, on retrouve le 1.6 TDI Common Rail dans sa version 105 chevaux. Plus sobre (5,6l/100 km lors de cet essai) et nettement moins bruyant que le 1.9 TDI qu’il remplace, il se montre en revanche amorphe sous les 1.750 tr/min et reste un petit peu plus bruyant que ses concurrents, à l’extérieur du véhicule du moins.
A la caisse, la Golf Variant varie de 20.720 euros TVAC avec le 1.4 TSI 122 chevaux (seul bloc essence proposé dans l’Hexagone) à 27.620 euros avec le 2.0 TDI 140 couplé à une boîte DSG à 6 rapports.
En Belgique, le tarif démarre à 18.620 euros TVAC avec le «vieux» 1.4l de 80 chevaux jusqu’à 27.260 euros TVAC pour le 2.0 TDI 140 DSG 6 en finition Highline.
Conclusion
Tout comme la berline, la Golf Variant ne révolutionne pas la catégorie, mais se contente d’en rehausser les standards en s’imposant comme la nouvelle référence en matière d’insonorisation ou de comportement. Ce n’est déjà pas si mal !
Pour le reste, la Golf Variant est un bon break vaste et pratique, qui ravira les VRP en encyclopédies ou les familles lors des départs en vacances.
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