Essai Toyota Yaris Hybrid: la voiture du redressement productif (1/2)

Vous cherchez une citadine hybride fabriquée en France? Vous cherchez une citadine hybride qui offre les mêmes prestations et qui soit au même prix qu’une thermique? Ne cherchez plus, car voici la Toyota Yaris Hybrid!

Hybrid everything

La politique de Toyota est d’offrir des hybrides à tous les niveaux de gamme.

D’une part, car après une quinzaine d’années de production et trois générations de véhicules, le constructeur maitrise cette technologie. D’un point de vue commercial, pour de nombreuses personnes Toyota=hybride ; hybride=Toyota. C’est un donc un véritable avantage compétitif pour le constructeur.

De plus, la plupart des pays européens s’orientent vers des fiscalité du type bonus/malus.

La clientèle, en particulier les flottes, s’intéresse de plus en plus au coût total de possession (TCO.)

Enfin, serait-on tenté d’ajouter, la future norme antipollution Euro VI, plus contraignantes, sera particulièrement compliquée à obtenir pour les diesel.

Ainsi, après la Prius et l’Auris Hybrid, la Yaris 3 (lancée en 2011), a droit à une version hybride. Elle arrivera en concession le 17 juin (jour du départ des 24 heures du Mans) afin de profiter du battage autour de la TS030.

Rappelons par ailleurs que les Yaris 3 vendues en Europe sont fabriquées à Onnaing, près de Valenciennes.

Créer une citadine hybride, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Toyota se retrouvait face à trois contraintes:

– l’encombrement (l’espace étant forcément plus limitée.)

– le poids (qui doit être contenu, eu égard à la masse d’une Yaris « normale ».)

– le prix (le surcoût devant être minime.)

Impossible de transposer en l’état les éléments de l’Auris Hybrid.

Ainsi, il n’y aura pas de Yaris 3 plug-in de série: le système serait trop cher, trop complexe et trop volumineux. D’autre part, la Yaris possède une batterie Toyota, car la batterie Panasonic de l’Auris Hybrid était trop chère.

Tour du propriétaire

N’en déplaise à Toyota, au premier abord, rien ne distingue une Yaris Hybrid d’une autre version (mis à part les logos, bien entendu.)

La première chose que l’on remarque, c’est son logo sur fond bleu, comme sur l’Auris Hybrid.

Par ailleurs, le constructeur a rajouté des LED sur les blocs optiques, afin de renforcer le côté « technologique »:

Intérieur

En terme d’habitabilité, la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de changement!

Les batteries sont cachées sous la banquette arrière. Les cotes sont donc identiques et la banquette arrière reste rabattable.

Pour ceux qui ne connaitrait pas la Yaris 3, sachez que son habitacle est spacieux et lumineux, dans la bonne moyenne de la catégorie.

La version hybride s’offre une planche de bord bi-colore avec des inserts « gris requin ».

C’est joli, mais hélas, la qualité perçue est décevante.

Vous êtes nombreux à pouffer de rire à chaque allusion au « plastique moussé », néanmoins la finition est indigne d’un constructeur sérieux Toyota.

A titre d’exemple, le pommeau de levier de vitesse translucide est très « made in China ».

(NDLA: notez au passage le sélecteur de la boite CVT, sur laquelle on reviendra dans la deuxième partie.)

Ce qui sauve le bilan de l’intérieur, c’est la dotation en équipements.

De série, la version Dynamic d’entrée de gamme reçoit les vitres avants électriques, la climatisation bizone, la radio/CD/MP3 avec Bluetooth « Touch » (le GPS « Touch & Go » est en option) et la caméra de recul.

La version Style s’offre le démarrage sans clef, le Touch & Go de série, les jantes 16 pouces, ainsi que l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces.

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