Essai Suzuki Swift 1.2 VVT : vivacité d’esprit (2/2)

Le plus amusant avec ce moteur, c’est son bruit en charge sur les trois premiers rapports, qui pourraient laisser penser qu’on a affaire à une motorisation plus musclée avec quelques relents pas dénués d’une certaine connotation sportive. Mais l’amalgame s’arrête là. Car si ce petit 1.2l emmène sans broncher les 960 kilos de la petite japonaise, il se montre plutôt placide comme en témoignent les 12,3 secondes nécessaires pour atteindre les 100km/h. Un caractère plutôt effacé donc, sauf pour qui aime rouler dans les très hautes rotations puisque la puissance maximale n’est atteinte qu’à 6.000tr/min et le couple, de 118Nm, à 4.800tr/min. Le moteur se montre alors vif et alerte, mais (en toute logique), la consommation moyenne en prend alors un coup.

C’est pourtant dans ces sphères là aussi que l’on prend le plus de plaisir. Car au volant, la Swift se montre des plus agréables avec une position de conduite confortable, une direction précise et plus directe que précédemment, et une boîte de vitesses bien calibrée et au maniement ferme et plutôt précis. Sur autoroute, on aurait en revanche apprécié une boîte à six rapports plutôt que cinq, de manière à abaisser un peu le niveau sonore dans l’habitacle. L’insonorisation n’est en effet pas le point fort de cette Swift.

Côté consommation, notre auto a réclamé 6,2l/100km au terme de notre semaine d’essai, contre 5l/100km annoncés par Suzuki. Un chiffre plutôt correct, même si à ce niveau, le diesel fait beaucoup mieux, avec une consommation moyenne de 4,2l/100km.

Enfin, à la caisse, malgré des tarifs à la hausse par rapport à la précédente génération, la Swift reste très bien positionnée avec un prix de base pour la version 3 portes de 11.640 euros. (10.999 en Belgique).

Conclusion

Sous ses traits qui n’évoluent qu’en douceur, la Swift est une vraie nouvelle voiture, plus aboutie et encore plus plaisante à conduire que sa devancière. On a hâte de voir ce que sera la Swift Sport !

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