Châssis, confort et comportement
Déjà découvert lors des essais des Audi A3 et VW Golf, ce châssis se montre tout à fait à la hauteur, une fois de plus. Précisons toutefois que, comme c’est le cas pour la Golf, l’Octavia ne profite d’un train arrière multibras que sur les versions les plus puissantes. Dans le cas qui nous intéresse ici, elle se montre d’une parfaite neutralité, y compris dans les changements d’appuis à haute vitesse ou lors d’un lever de pied en courbe. Une neutralité qui ne profite pas au plaisir de conduite, pas plus que l’omniprésence des systèmes de sécurité électroniques qui veillent en permanence à garder l’Octavia dans le droit chemin. Tant pis pour les « pilotes » en herbe, tant mieux pour les chargés de famille qui seront rassurés de pouvoir compter sur leur monture en toutes circonstances.
L’allongement de l’empattement profite, en premier lieu, aux passagers arrière. Finie l’époque des banquettes étriquées, ce troisième opus fait la part belle, comme sa grande soeur Superb, à l’espace alloué aux jambes des occupants du second rang. Malgré la présence, sur notre modèle d’essai, du châssis sport et de jantes de 17″, le confort s’est toujours montré de très bon niveau, y compris sur des routes en mauvais état. Saluons également les sièges particulièrement enveloppants de la version Elégance.
Moteur et transmission
En attendant la version RS, le 1.8 TSI 180 ch représente le sommet de la gamme Octavia. Mais ne vous y trompez pas. Malgré cette puissance confortable, et malgré le petit aileron spécifique disposé sur le hayon, ce brave quatre cylindres n’a rien d’un sportif. D’ailleurs, la présence de la boîte DSG à sept rapports, moins nerveuse que son homologue à six vitesses, confirme que cette version veut jouer les berlines rapides plus que dynamiques. Un sentiment confirmé par les chiffres (232 km/h en pointe et le 0 à 100 km/h parcouru en 7,4 s). A noter que les différences existantes entre les trois modes de conduite (Eco, Normal et Sport censés agir sur la réactivité de la transmission, de la direction et de l’accélérateur, Driving Select facturé 110 €) nous ont semblé quasi-imperceptibles.
Le silence à bord demeure de haut niveau, quelques soient l’allure et le revêtement de la route. Un gros plus par rapport aux versions TDI à priori pas parfaitement insonorisées. D’ailleurs, on atteint là l’une des limites de nombre d’autos modernes : avec l’aide au maintien en ligne et le régulateur de vitesse à contrôle de distance en fonction, on s’ennuie ferme sur autoroute.
Durant notre périple, réalisé en grande partie sur des routes de montagne où ne nous sommes pas privés de solliciter l’ensemble moteur-boîte, notre Octavia affichait une consommation moyenne de 9 l/100 km. Un chiffre très honorable pour la catégorie. Au final, à part un très léger trou à l’accélération et un manque de caractère même lorsque l’on tente de la cravacher, difficile de reprocher quoi que ce soit à cette Octavia essence.
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