<<< LIRE LE DEBUT
Présentation générale Style extérieur Style intérieur Equipement Modularité/Habitabilité |
Châssis, confort et comportement
Entre une Leon X-Perience et une Leon FR, il y a un monde. Quelques kilomètres suffisent à le confirmer. Fini le train avant mordant, l’X-Perience préfère largement les grandes courbes au large rayon. Mais n’en déduisez pas pour autant que la tenue de route de cette pseudo-baroudeuse devient floue. La plateforme MQB est assurément l’une des meilleures sur le marché des généralistes, et cela reste flagrant ici. Mais, forcément, les suspensions surélevées, et donc forcément assouplies, donnent rapidement une petite impression de tangage si l’on malmène l’X-Perience. En contrepartie, cette dernière devient assurément la plus confortable des Leon. Visiblement empruntés à ses cousines allemandes, les sièges au maintien latéral renforcé, livrés de série, participent à cette impression en soutenant parfaitement le corps. Quant à la transmission intégrale, si son apport au quotidien peut paraître négligeable, elle permet de conserver un comportement serein quelque soit l’état de la chaussée et d’envisager, pourquoi pas, quelques sorties sur des chemins non bitumés. Pas de surprise, donc, à ce chapitre. La Leon X-Perience se comporte exactement comme on l’attendait. Ce qui, en soi, n’est déjà pas une si mince affaire.
Moteur et transmission
On commence à bien connaître la variante 184 ch du 2.0 TDI. Après l’avoir essayée dans la Skoda Octavia Scout puis dans le VW Scirocco restylé, la voici qui passe une troisième fois entre nos mains, et toujours en combinaison avec la fameuse boîte DSG. Sans être totalement différent des fois précédentes, le 2.0 fait ici preuve d’un caractère propre à bord de la Leon X-Perience. Ses « fondamentaux », niveau sonore élevé à l’accélération et consommation de moineau, sont toujours présents. Mais il faut bien reconnaitre que nous l’avons trouvé ici bien plus à l’aise qu’à bord de l’Octavia. Et ceci ne s’explique sans doute pas par la faible différence de poids entre les deux cousines (1 529 kg pour la catalane contre 1 559 kg pour la tchèque) mais plus sûrement par le fait que notre Leon était sans doute bien mieux rodée. D’un point de vue mécanique, donc, on peut considérer la Leon X-Perience 2.0 TDI 184 ch DSG comme une auto vive. L’exercice des reprises ne l’inquiète en rien et on ne peut que confirmer que la DSG à six rapports est bien plus dynamique que sa cousine doté d’une vitesse supplémentaire. La Leon profite toutefois d’une petite astuce sous la forme du Seat Drive Profile. En agissant, notamment, sur les réglages de la transmission et la réponse de l’accélérateur, il permet de gagner environ 0,5 l/100 km en mode Eco (par rapport à une consommation moyenne d’environ 7 l/100 km) ou de magnifier les capacités du moteur en mode Sport. Pour certains, cela tiendra du gadget mais puisqu’il est en série sur cette variante (ainsi que sur la 1.8 TSI 180 ch), ce serait dommage de ne pas l’utiliser.
Parlons argent
Difficile de comparer la Leon X-Perience puisqu’il n’existe actuellement aucun équivalent sur le marché, si ce n’est le Subaru Forester (32 950 € en version 2.0 D 147 ch Premium). Si l’on élargit le champs des recherches, on tombe également sur la VW Golf 2.0 TDI 150 ch Carat 4Motion (33 950 €). Avec un prix catalogue de 34 410 €, notre modèle d’essai parait un peu présomptueux (l’Octavia Scout, pourtant placée dans la catégorie supérieure, est à 32 900 €) mais l’équipement se montre, rappelons, complet, les options plutôt abordables et il y a fort à parier que la Golf Alltrack soit encore plus couteuse avec la même mécanique.
Gamme et prix | |
Seat Leon X-Perience 2,0 TDI 184 ch DSG | 34,410 € |
Conclusion
Sur le papier, le concept qui a présidé à la conception de la Leon X-Perience semble bien plus relever du marketing que du besoin d’une clientèle à satisfaire. Avec le 2.0 TDI 184 ch, elle comble toutefois un manque au sein de la catégorie des breaks compacts. Un manque qu’elle risque toutefois d’avoir du mal à correctement satisfaire entre la Skoda Octavia Scout, à la fois plus vaste et moins couteûse, et la prochaine VW Golf Alltrack, dont l’image de marque devrait suffire à emporter pas mal de suffrages. Force est toutefois de reconnaitre que ce ne sont pas les qualités qui lui manquent.
Crédit images : Cédric Morançais / le blog auto
+ |
Consommation |
Equipement de série | |
Volume de chargement | |
– |
Tarif ambitieux pour une compacte |
Pour qui ? |
Caractéristiques | |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne |
Transversal avant | |
Cylindrée | 1 968 cm3 |
Puissance | 184 ch de 3 500 à 4 000 tr/mn |
Couple | 380 Nm de 1 750 à 3 000 tr/mn |
Transmission | |
Roues motrices | Transmission intégral à coupleur Haldex |
Boîte de vitesses | Robotisée double embrayage à 6 rapports |
Châssis | |
Suspension avant | Indépendante type McPherson |
Suspension arrière | Essieu arrière multibras |
Freins | Disques ventilés / Disques |
Jantes et pneus | 205/55 R17 |
Performances | |
Vitesse maximale | 224 km/h |
0 à 100 km/h | 7,1 sec |
Consommation | |
Cycle urbain | 5,6 l/100 km |
Cycle extra-urbain | 4,5 l/100 km |
Cycle mixte | 4,9 l/100 km |
CO2 | 129 g/km |
Dimensions | |
Longueur | 4 543 mm |
Largeur | 1 816 mm |
Hauteur | 1 481 mm |
Empattement | 2 630 mm |
Volume de coffre | 587 / 1 470 litres |
Réservoir | 55 litres |
Masse à vide | 1 529 kg |