Ceux qui voyaient, à travers le croquis dévoilé en mars dernier, un renouvellement proche de la Seat Ibiza en sont pour leurs frais. Il faudra en effet patienter jusqu’en 2017 pour voir la conquième génération de la petite ibère sur nos routes. En attendant, l’actuelle a droit à un énième restylage, bien plus visible à la lecture de la fiche technique que lorsque l’on a l’auto devant soi.
Présentation générale
Si, si, on vous assure qu’il n’y a pas d’erreur. La voiture que vous avez sous les yeux est bien la nouvelle Seat Ibiza. Esthétiquement, les différences se limitent aux optiques avant désormais équipées de feux de jour à led, même lorsqu’elle n’ont pas recours au xénon. En fait, cette nouvelle étape dans la vie de la quatrième génération d’Ibiza est surtout l’occasion de faire le grand ménage sous le capot. Hormis le 1.4 TSI ACT 150 ch, qui arrivera cet automne sur notre marché, tous les moteurs sont inédits sous le capot de l’Ibiza, mais déjà connus d’autres modèles du groupe. L’offre débute avec un trois cylindres 1.0 atmosphérique de 75 ch. Ce bloc est également proposé en version TSI turbocompressé de 95 ch (livrable à partir de novembre) et 110 ch (objet de notre essai du jour). Toujours coté trois cylindres, on retrouve les 1.4 TDI de 75 ch et 90 ch. Les quatre cylindres ne sont pas en reste avec quatre propositions en TSI (1.2 90 ch et 110 ch, 1.4 ACT 150 ch et 1.8 Cupra, la puissance de ce dernier restant encore à définir d’ici à son lancement effectif au dernier trimestre) et un TDI (1.6 105 ch). Les amateurs de transmission automatique, un rôle uniquement dévolu à des boites DSG, seront moins à la fête puisque leur choix se limitera aux 1.0 TSI 110 ch, 1.4 TDI 90 ch et futur 1.8 Cupra, et à condition de cocher l’option correspondante.
Style extérieur
Hormis les nouveaux feux de jour à led, donc, il va être très difficile de distinguer cette nouvelle Ibiza de l’extérieur. Seat lui a toutefois offert une nouvelle collection de jantes alliage de 16″ et 17″ qui répondent aux doux noms de Connect, Design, Ibia, Cartago, Dynamic, Tagus, Atom et Stratos. Les fans de personnalisation seront également ravis d’apprendre l’arrivée de packs permettant d’ajouter des touches de couleurs (calandre, coques de rétroviseurs extérieurs, insert sur le volant et les aérateurs…). Sur la version Style, le choix est possible entre Velvet (violet foncé), Titanium (gris anthracite), Black (noir) et Bismuth (sable). La FR propose, elle aussi, les Titanium et Black, et y ajoute le Rouge dont était équipé notre modèle d’essai.
Style intérieur
Les nouveaux packs intérieurs permettent donc de mettre un peu de couleur dans l’habitacle. Suivant le cas, ce sont les aérateurs, le volant, les ceintures de sécurité ou encore la sellerie qui s’égaient. Et ce n’est pas du luxe, tant la planche de bord demeure uniformément gris foncé, pour ne pas dire noir. Celle-ci n’évolue guère que pour adopter le nouveau système multimédia à écran tactile de 5″ ou 6,5″ selon les variantes. Par ailleurs, la qualité de l’habitacle progresse : large bandeau de plastique moussé sur la planche de bord, arrivée d’inserts en tissu sur les contre-portes… L’Ibiza présente bien. Certes, ce n’est pas encore équivalent à une VW Polo, mais l’Ibiza n’a rien à envier à une autre de ses cousines, la Skoda Fabia, pourtant bien plus récente.
Equipement
En France, le 1.0 TSI 110 ch DSG est uniquement disponible en version FR. Si cela implique des tarifs « costauds » (19 745 € pour la SC, 20 245 € pour la 5 portes), c’est aussi la garantie d’une liste d’équipements de série longue comme le bras : régulateur de vitesse, jantes alliage 16″, projecteurs bi-xénon directionnels, châssis sport, système multimédia à écran tactile… En parallèle, Seat propose une série spéciale Connect, disponible avec les trois carrosseries et qui est donc la seule possibilité pour le break ST d’accéder à ce couple moteur/boite. Cette série se base sur la finition Style (système multimédia à écran tactile, régulateur de vitesse…) et y ajoute les projecteurs bi-xénon directionnels, les jantes alliage 16″, une sellerie spécifique, les vitres arrière surteintées, le Climatronic, le radar de recul et la roue de secours. Sous cette forme, l’Ibiza 1.0 TSI 110 ch DSG voit son ticket d’entrée baisser de 1 105 € (18 850 € pour la SC, 19 350 € pour la 5p. et 20 050 € pour la ST).
Principaux équipements et options | |
Seat Ibiza 1,0 TSI 110 ch DSG | FR |
Rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants | S |
6 Airbags | S |
Régulateur de vitesse | S |
Feux de jour à led | S |
Volant multifonctions | S |
Prise USB | S |
Lecteur de carte SD | S |
Jantes alliage 16″ | S |
Projecteurs bi-xénon directionnels | S |
Accoudoir central avant | S |
4 vitres électriques | S |
Châssis sport | S |
Feux arrière à led | S |
Antbrouillards avant | S |
Détecteur de pluie et de lumière | S |
Rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement | S |
Vitres arrière surteintées | S |
Climatisation automatique Climatronic | S |
Rétroviseur intérieur automatique | S |
Sièges avant sport | S |
Système multimédia avec GPS et écran tactile | S |
Radar de recul | S |
Pack Style (1) | 400 € |
Jantes alliage 17″ | Dès 215 € |
Peinture métallisée | 500 € |
Toit vitré entrebaillable | 695 € |
Caméra de recul | 250 € |
Radars de stationnement avant | 90 € |
Palettes au volant | 130 € |
Seat Drive Profile | 310 € |
Full Link (2) | 170 € |
(1) Sellerie Alcantara/similicuir et troisième appuie-tête arrière | |
(2) MirrorLink, Android Auto et Apple CarPlay |
Modularité/Habitabilité
Si elle est n’est pas la plus spacieuse de sa catégorie, l’Ibiza emmène tout de même quatre adultes sans difficulté. Ceux occupant les places avant pourront même être de bonne taille, la garde au toit se montrant généreuse. Côté maintien, les sièges sport équipant de série la version FR corrige, en partie, le léger manque de maintien dont souffre les assises normales. Un point à vérifier pour ceux qui lorgnaient sur la série Connect. Les bagages sont également plutôt choyés, avec 292 litres à leur disposition. Attention toutefois à la marche pour sortir les bagages. Et pour ceux qui souhaitent encore plus de volume, le break ST affiche carrément un volume de coffre de 430 litres.
Crédit images : Cédric Morançais/le blog auto
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