Essai Seat Altea Freetrack: entre routes et chemins

Une fois les présentations faites (voir: premières impressions), le GPS est mis en marche, direction les sous-bois de la cité du cheval pour quelques heures de tout chemins, de terre battue en pistes de galop caméra en main.

Pour rappel, nous sommes à bord d’une version TDi. Mis à part un couple légèrement insuffisant à bas régime (en dessous de 2000t/mn) le Freetrack surprend d’emblée par ses reprises. La gamme proposée à ce jour est composée d’un moteur essence 2 litres TFSI de 200cv, du TDi 2 litres FAP de 170 ch de notre essai avec un couple de 350 Nm disponible dès 1800 tr/min et devrait s’étoffer dès 2008 avec une version TDi de 140cv.

Le comportement routier se rapproche plus de celui d’un coupé sport que de ce que l’on peut attendre d’une familiale. Le châssis est ferme et précis et enroule les enfilades sans la moindre sensation de roulis renforçant le caractère sportif du moteur. Les freinages sont mordants et la boite de vitesse très bien étagée. Le 6ème rapport est idéal pour les longs trajets, tant au niveau de la consommation qu’au niveau du bruit moteur dans l’habitacle qui reste assez présent sur les premiers rapports.

Seat n’a pas lésiné sur le coté pratique du Freetrack avec des phares bixenon directionels à allumage automatique et des essuies glaces quasi invisibles, intégrés dans les montants latéraux et pilotés par des capteurs de pluie.

Idem au niveau sécurité avec un ABS électronique équipé d’un répartiteur électronique de freinage, de l’ ESBS (correcteur électronique de freinage en courbe), de l’EDS (blocage électronique de différentiel) et du TCS (contrôle électronique de traction) déconnectable… plus l’ESP (programme électronique de stabilité) avec EBA (Aide au Freinage durgence) + DSR (Driver Steering Recommendation) avec mise en route automatique des feux de détresse en cas de freinage durgence. Ouf… quasiment impossible de mettre le freetrack en travers et ce n’est pas faute d’avoir essayé, il aura fallu une bonne dose de terre poudreuse pour arriver à faire décrocher le train arrière comme l’atteste notre vidéo.

Le comportement dynamique du Freetrack et son châssis sportif laissent présager quelques soucis de lombaires en terrain défoncé. On pourrait penser que la stratégie du compromis a obligatoirement ses limites et pourtant la logique est clairement démentie. Avec ses suspensions surélevées et une garde au sol plus haute de 40mm par rapport au monospace Altea, le Freetrack reste très agile en touts chemins. Cette sportive familiale est tout de même équipée d’une transmission intégrale de type Haldex permettant le transfert de puissance des roues avant (100% traction sur route sèche) aux roues arrière (jusqu’à une répartition 50/50) lorsque les conditions d’adhérence le nécessitent et d’un essieu arrière multibras pour une meilleure stabilité du châssis.

Le Freetrack se sent bien quasiment partout, en ville comme sur autoroute ou encore dans les sous-bois sablonneux, mais ne vous laissez pas emporter par ses capacités, il n’a pas été pour autant, conçu pour être un véhicule de franchissement.

Le Freetrack devrait donner du fil à retordre à la concurrence. Il se positionne clairement comme un des SUV les plus sportifs de ce segment et à un prix intéressant si l’on considère le niveau d’équipement de série.

Le Freetrack sera disponible en concession à partir du 13 Septembre à un prix de départ de 29 900 pour cette version TDi et 28 900 pour la version 2l essence …

La vidéo:

La gallerie photo:

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Un grand merci à Alain d’Albera de 3 Lézards au soleil pour le tournage et la production de la vidéo. retrouvez 3 Lézards au soleil sur www.3lezards.com

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