Je commence par me placer dans la Chatenet. Pour le démarrer, on utilise une clé à l’ancienne, où la télécommande de verrouillage centralisé est située sur un porte-clés. Lorsque le moteur s’ébroue, tout s’ébroue. Le volant et le capot en profitent pour rentrer en résonnance. Pour enclencher le mode D, on appuie sur le levier de vitesse et on pousse vers l’avant. La commande est assez rétive et il est assez difficile d’y arriver du premier coup. Si vous vous ratez, le levier revient d’un seul coup au point mort. Vu la faible puissance du moteur, j’appuie à fond dès le départ. Rouler sans permis est une autre expérience de la conduite… La Chatenet accélère comme dans un film au ralenti. Et le moindre lever de pied à l’entrée d’un rond-point vous fait immédiatement retomber à 30km/h. La seule solution, plein gaz tout les temps. Cela peut paraître intimidant à première vue, quand on aborde un rond-point un peu serré sans connaitre l’efficacité d’un châssis qu’on imagine loin d’être sportif. En fait, si on sent celui-ci travailler, son équilibre reste sain. Pas de problème pour rouler « full throttle » tout le long du chemin, donc. Le plus difficile étant de perdre l’habitude de lever le pied en abordant un virage.
La Microcar partage avec la Chatenet son système de trousseau de clé. Si le moteur se fait ici aussi bien entendre, l’isolation semble plus soignée, puisque ce n’est pas toute la voiture qui tremble comme sur sa concurrente. La commande de boîte marche ici du premier coup. La MGo semble donc un peu plus raffinée techniquement ou tout au moins mise au point plus sérieusement. Hormis cela, les sensations de conduite sont assez voisines entre les deux modèles. Ralentissement prompt et accélération plus laborieuse. Contrairement à la Chatenet, la vitesse s’affiche ici sur un compteur digital. Vitesse de pointe enregistrée lors de notre essai : 52km/h !
De tarif et prestations proches, ces deux voitures sans permis se différencient avant tout par leur aspect. On note simplement une isolation un peu plus poussée dans la Microcar, sans toutefois changer de manière drastique le confort général. Bref, c’est avant tout une question de goût et, de ce côté, l’aspect mutin et haut de gamme de la Chatenet devrait lui attirer bon nombre de suffrages.
Essai voiture sans permis – Chatenet CH26 Microcar MGo F8
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