Essai Renault Mégane CC : lourde ballerine (3/3)

Ainsi, le TCE 130, que nous avions beaucoup apprécié jusque là, se retrouve étouffé par le poids important de l’auto. On est obligé de la cravacher pour en tirer des relances acceptables. Inutile donc de vouloir taquiner le chrono, cette version est réservée à la tranquille ballade. Un exercice dans lequel la Mégane CC excelle, le châssis gardant toutes ses qualités. Le filtrage offre un très bon niveau de confort pour les passagers, tout en assurant un guidage précis même sur route bosselée.

Route bosselée qui nous permet d’ailleurs de mettre en lumière la bonne rigidité de l’ensemble et le soin apporté à la réalisation du système de toit rétractable. Aucun bruit n’est perceptible à la jonction toit/cadre de pare-brise, critique sur de nombreux modèles de ce type. Le jour et la nuit avec la Peugeot 308CC couineuse que Christian avait eue en mains.

Le comportement s’avère très sécurisant, montrant un potentiel d’adhérence assez élevée ainsi qu’un équilibre presqu’imperturbable. Cela dit, la masse se ressent nettement dans les enchaînements de virages plutôt serrés. Là encore, inutile de vouloir rouler sportivement avec ce cabrio. Moteur à la peine et agilité défaillante vous en couperont l’envie bien rapidement.

Cette troisième génération de Mégane cabrio (ou deuxième de Mégane coupé-cabriolet, c’est comme on veut) a donc de nombreux atouts pour séduire. Agréable à vivre sans trop sacrifier les aspects pratiques, elle s’avère un excellent choix pour une famille ayant des envies de liberté… A condition de renoncer à toute conduite dynamique et de se faire à son style.

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