Le dessin du mobilier de bord est ainsi strictement identique à celui du Mitsubishi. Non qu’il soit déplaisant à voir, mais pour le client qui achète Peugeot (ou Citroën) depuis des années, il y a de quoi être dépaysé… Il faudra pourtant se contenter d’un lion au centre du volant… point à la ligne! Le volant lui même ne reprend pas le dessin de celui des autres modèles de la marque. Les commandes sont strictement Mitsubishi, qu’il s’agisse de la clim’, la radio, qui y gagne des boutons plus grands, ou les commodos et commandes au volant. Régulateur et autoradio sont ainsi commandés depuis les (petits) boutons sur les branches et non pas par les habituels commodos sous volant. La standardisation avec Mitsubishi va jusqu’à l’affichage au centre des instruments, qui affiche fièrement « Welcome » à l’entrée dans le véhicule et « Good Bye » quand on s’en va! Même pas en français…
La finition n’est pas des plus réussies. Clairement, face aux progrès des derniers modèles de la marque, dont la 308, le 4007 dénote. Les plastiques sont durs, mais l’assemblage ne semble pas poser de problème. Les commandes ne sont pas non plus très qualité, en particulier les boutons rotatifs de la climatisation. En revanche, on est bien servis en espace de rangements, avec une vaste double boîte à gants, réfrigérée au dessus, un rangement en haut de planche de bord, des rangements ouverts sur la console centrale…
Les sièges sont confortables a défaut de proposer un bon maintien latéral. Sur cette version Premium, il y a quand même trois matières différentes pour les habiller… La Feline s’offre le cuir en prime. A l’arrière, la modularité est assez soignée avec 8 cm pour coulisser et un dossier réglable en inclinaison. La 4007 propose en série un troisième rang de sièges… Autant nous sommes habitués à des sièges faciles à manipuler, autant ceux de l’Outlander, et donc du 4007, sont l’exemple même du système hyper compliqué. L’avantage est le faible encombrement du système qui tient dans un tout petit bac à l’arrière. Une fois la manipulation, avec plusieurs commandes différentes à utiliser dans un ordre bien précis, effectuée, vous obtenez une banquette… qui ne donner pas du tout envie de s’y asseoir. A réserver à des enfants pour de courts trajets… Fort heureusement, l’accès à ce troisième rang est assez simple, car le second rang se replie en portefeuille (2 opérations et 2 commandes différentes quand même). Le hic, c’est pour remettre en place ce second rang. Deux mains obligatoires tant le siège semble lourd à manipuler… Pour le troisième rang, l’opération de repliage est aussi complexe que la mise en place.
Le coffre est assez généreux, et accessible via une double ouverture. Le haut est un hayon classique, et le bas, un abattant, comme les grands SUV Range Rover, Volvo XC90 ou BMW X5, qui emporte ici une partie du bouclier arrière comme… la Fiat Regata (et Marea) Week-end. Pratique dans certains cas, mais pas quand on veut attraper un objet tout au fond du coffre.
L’équipement de cette version Premium comporte la climatisation régulée, l’ordinateur de bord, l’autoradio compatible MP3, 4 vires électriques, régulateur de vitesse, volant cuir, antibrouillards, jantes alu et même la peinture métal. Bon, OK, mais en fait, une 207 milieu de gamme, c’est mieux équipé non??? Où sont donc limiteur de vitesse, radar de recul, miroirs de courtoisie éclairés, volant réglable en profondeur, le verrouillage automatique en roulant, le capteur de pluie ??? Pas disponibles, sauf l’aide au stationnement sous forme de caméra de recul, qui est d’ailleurs la seul option disponible…
Le reste de l’essai :
– Peugeot 4007 – Découverte (1/4)