Essai Peugeot 2008 1.6 VTi 120 ch (2/3) – Souffle au coeur

 Châssis, confort et comportement

 En reprenant la plateforme de la 208, le 2008 a mis beaucoup d’atouts dans sa poche. Malgré une longueur supérieur de 20 cm à celle de la berline, le crossover conserve le même empattement. Un « détail » qui ne l’empêche pas, et ses 10 cm de hauteur en plus non plus, de conserver une tenue de route sans défaut. Le fait que le 2008 1.6 VTi ne soit pas plus lourd que la 208 pareillement motorisée -il est même 10 kg plus léger si l’on en croit les fiches techniques- y contribue sans doute aussi. Notre essai, en grande partie réalisé sur des routes de montagne, nous a permis de constater que, même sur les courbes serrées prise à vive allure, le 2008 faisait preuve d’un comportement neutre. Bien sûr, il prend un peu de roulis dans ces conditions mais c’est une donnée indissociable de sa condition de SUV. Dans ces conditions, l’absence de poignée de maintien au pavillon se fait toutefois ressentir, tandis que l’on apprécie le bon maintien des sièges avant.

L’association entre les suspensions et les sièges permet également de préserver le confort en toutes conditions. Bien sûr, à haute vitesse, le quatre cylindres n’hésitent pas à donner un peu de voix et quelques bruits aérodynamiques se font aussi entendre. Mais rien qui ne puisse empêcher d’envisager de longs voyages à bord du petit dernier de la marque au lion.

Moteur et transmission

Nous pensions que la commercialisation du 2008 correspondrait avec l’arrivée, sur le marché, du 1.2 THP de 110 ch vu sur le 2008 Concept du Mondial de l’automobile 2012. Erreur ! Il faudra, pendant quelques mois, se contenter du vieillissant 1.6 VTi 120 ch. Après tout, pourquoi pas ? On peut penser de prime abord que sa puissance devrait suffire à déplacer sans peine les moins du 1.1 tonnes du 2008. Et c’est le cas sur quasiment tous les terrains, y compris sur autoroute, même si la longueur de la transmission l’empêche de briller autant qu’on pourrait le penser. En conditions « normales » d’utilisation, le quatre cylindres a avalé environ 8.5 l/100 km. Un chiffre comparable à celui du Renault Captur 1.2 TCe. Durant notre essai, réalisé en grande partie sur les routes des Vosges, nous avons toutefois pu constater le manque d’allant du moteur lorsque la route se met à grimper. Dans ces conditions, il faut prévoir de progresser en seconde… et de prendre son mal en patience. Les montagnards préféreront donc se tourner vers le 1.6 e-HDi dont le couple à bas régime (230 Nm à 1 750 tr/mn pour le 92 ch et 270 Nm pour le 115 ch contre 160 Nm à 4 250 tr/mn pour le 1.6 VTi) donne davantage d’aise au 2008.

Pour le citadins, le principale défaut de ce moteur restera toutefois l’impossibilité d’être associé à une transmission automatique.

<<<LIRE LE DEBUT

Introduction

Présentation générale

Style extérieur

Equipement

Modularité/habitabilité

LIRE LA SUITE >>>

Parlons argent

Conclusion

[zenphotopress album=15039 sort=random number=12]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *