Ce moteur de 2l de cylindrée est une évolution directe de l’ancien 1,9l CDTI partagé avec Fiat. Développant 130ch à 4000tr/min, il bénéficie d’un couple de 300Nm, disponible dès 1750tr/min. Il se révèle également creux à bas régime (sous 2000tr/min). Au niveau performances, le 0 à 100km/h est abattu en 11,1s et la vitesse maximale est de 207km/h, des chiffres plutôt acceptables. Cette motorisation répond bien aux demandes du conducteur et se montre très vigoureuse sur toute sa plage d’utilisation. On pourrait même dire que celle-ci offre un agrément de conduite comparable à une Audi A4 ou BMW Série 3, ses concurrentes directes.
Cependant, malgré un moteur plaisant à conduire, un mal subsiste : le bruit très élevé. On le sait très bien, les moteurs diesels sont beaucoup plus bruyants que leurs rivaux essence mais là, on est vraiment dans le déraisonnable. Avec un ralenti assez élevé, 950tr/min, le moteur gronde fort, surtout lors des accélérations. De plus, celui-ci vibre et on le ressent beaucoup dans la direction et à force, cela devient très désagréable.
Que cela soit pour les versions 4 ou 5 portes, l’Opel Insignia est disponible avec 2 transmissions : manuelle ou automatique. C’est avec la première que notre essai s’est effectué. Pour réduire les consommations de CO2, un pictogramme sur les compteurs centraux vous indique pour le meilleur passage du rapport supérieur. Malgré cela, la boîte s’est révélée un peu longue sur les temps de passages et cela reste assez pénible surtout en ville car on est sans cesse en train de jouer avec le levier de vitesses. Enfin, un point très gênant, la pédale d’embrayage. Elle s’est montrée assez raide durant tout l’essai et ceci a rendu difficile, le passage des vitesses dans certaines circonstances (notamment lors de rétrogradages).
Pour le comportement dynamique de la voiture, on s’aperçoit que le châssis est sain et rassurant. Peu de chance de se faire peur au volant. Le profil du châssis reste cependant plus sportif que confort. Avec ses suspensions raffermies, celles-ci ne rendent pas non plus l’Opel Insignia sautillante sur route dégradée mais apporte une certaine sécurité dans des enchaînements de virages. Les ingénieurs d’Opel ont réussi ainsi à marier confort et dynamisme dans cette berline, un bon point.
Autre point à signaler, la technologie embarquée et les aides à la conduite, très précieuses pour assurer au conducteur, une sécurité royale. Et l’Opel est une référence dans ce domaine. L’ESP est très réactif et supporte tous les moindres écarts de route, de même que le contrôle de freinage en courbe. Mais il existe également d’autres dispositifs d’aide intéressants. Par exemple, le système de détection de franchissement de lignes qui lit la route et vous signale si vous avez oublié de mettre votre clignotant lorsque vous dépassez. Autre équipement : l’aide au stationnement piloté. Lorsque vous rendez actif ce système, celui-ci vous permet de détecter la place de taille adaptée à votre voiture.
Personnellement, j’ai été agréablement surpris par le niveau de qualité et la finition de l’Opel Insignia. Le dynamisme annoncé par les lignes de la voiture se retrouve dans le comportement routier du véhicule. Proposée en entrée de gamme dans cette version 2l CDTI 130ch à 26400€, cette finition Cosmo s’affiche aux alentours de 32000€ avec GPS inclus. Pas très chère comparé à ses concurrentes Audi et BMW.
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