Essai Opel Insignia 160D : Technologic (2/3)

En montant à bord de l’Insignia, on a un peu l’impression de se retrouver devant un cockpit d’avion. Le dessin du tableau de bord sépare en effet les places avant en deux alvéoles distinctes et la console centrale est bardée de boutons et de touches en tous genre, auxquels il faut encore ajouter les commandes disséminées sur le volant et les commodos. Pas facile de s’y retrouver.

Il faut dire que les ingénieurs ont préféré y installer un système multimédia dans le style de l’iDrive de BMW, qui peut être commandé depuis deux molettes : une sur la console central, et une sur le tunnel de transmission. Le problème, c’est que, comme tous deux remplissent les mêmes fonctions, un des deux aurait suffit, ce qui aurait permis de libérer un peu de place et ainsi, d’aérer quelque peu la console centrale.

Heureusement,  la prise en main se révèle très intuitive.

Bien sûr, en voulant concurrencer les berlines Premium allemandes, Opel en a également singé les listes d’options interminables. Sur notre version d’essai «sport» de milieu de gamme, Opel avait jugé bon de rajouter une kyrielle d’options renforçant l’aspect technologique de l’auto. Et si certaines options sont tout à fait justifiées, d’autres relèvent de la mesquinerie à laquelle nous ont habitués Audi et consort. Ainsi, cette Insignia fait payer son alarme, ses capteurs de recul, le siège conducteur à réglage électronique ou encore, le frein de parking électronique (à quoi ça sert ?). Un peu pingre, sur une voiture déjà facturée, hors options, 29.600 euros TVAC (28.900 euros TVAC pour une Insignia Cosmo en France, à équipement plus ou moins équivalent).

Pour le reste, nous avions encore droit à l’intérieur en cuir noir perforé, à l’AFL (qui est une option, of course), de la peinture métallisée Technical Grey et du Sight & Light Pack (capteurs de pluie, rétroviseur intérieur anti-éblouissement)

Qui dit version sport, dit sièges baquets (ou semi-baquets du moins). Ceux de l’Insignia offrent un excellent maintien en toutes circonstances et se montrent, en plus, très confortables. A l’arrière les passagers sont un peu moins gâtés puisque, s’ils auront leurs aises au niveau des coudes et des jambes, les plus grands (+ d’1m80) devront baisser la tête s’ils veulent éviter de frotter le plafond. La visibilité de ¾ arrière n’est pas non plus optimale, à cause des épais montants C.

Le coffre est très vaste et d’accès aisé grâce à sa large ouverture à hayon (une malle arrière est également proposée).  D’une contenance de 520 litres, il ne rend que 20 litres à la version break Sports Tourer, mais en propose 20 de plus que la berline «à coffre».

Un dernier conseil : la télécommande est dotée (comme souvent maintenant) d’un bouton permettant de ne déverrouiller que la hayon. Evitez de l’utiliser et de déposer vos clés dans le coffre au moment de ranger vos courses car, dès que vous le refermez, il se verrouille automatiquement ! Moi je dis ça, c’est pour vous éviter de passer deux heures sur le parking du supermarché à attendre Opel Assistance…

Essai Opel Insignia 160D : Bien sous tous rapports (1/3)

Essai Opel Insignia 160D : Dynamique (3/3)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *