Essai occasion: Audi A4 2.0 TDi Multitronic

Chaque fois qu’Ingolstadt sort une nouvelle berline le phénomène se voit renforcé… rien ne s’apparente plus à une Audi, qu’une Audi. Ainsi, l’A4 ressemble à s’y méprendre à bien d’autres modèles du catalogue, au point qu’un œil non exercé ne saura pas forcément devant quoi il se tient debout. Calandre Single Frame, feux caractéristiques, profil élancé il ne manque a priori rien. La couleur noire visuellement plait beaucoup et apporte beaucoup de classe, surtout sur une auto de ce standing. Néanmoins il y a un revers à la médaille, à savoir un entretien sans faille. Dans le cas contraire, le moindre accro ou la plus insignifiante rayure apparait comme un énorme bouton d’acné au milieu de la figure. En plus de cela, la poussière et toutes les projections en tout genre adorent s’exhiber fièrement sur le noir, histoire de mieux attirer l’attention.

Les 114 800 km parcourus ne se ressentent pas à l’intérieur, et pour cela il vaut mieux remercier le propriétaire précédent plutôt qu’Audi. On aura beau employer les plus beaux et solides matériaux du monde, sans soin l’habitacle survivra plus ou moins facilement à l’usure. Une fois n’est pas coutume, pour notre modèle d’occasion, il n’y a strictement rien à dire à ce niveau. Si le noir de l’extérieur vous vaudra une carte de fidélité au lavage haute pression, cette couleur à l’intérieur en revanche facilite le travail et on peut se permettre une rigueur un peu plus lâche quand il s’agit de passer l’aspirateur et le chiffon. Cela étant cet exemplaire visiblement issu du renouvellement d’un véhicule de société, a sans doute peu vu plus de deux personnes de manière régulière, à l’instar d’une banquette arrière aussi neuve qu’à sa sortie d’usine.

Côté mécanique, l’historique révèle un carnet d’entretien à jour. En ce qui concerne les réparations, on n’en note aucune. Et si l’auto a déjà vécu près de 115 000 km sans soucis, on peut penser qu’a priori les premiers n’arriveront pas encore demain. Sous notre capot le multidiffusé 2.0 TDi de 143 chevaux, accouplé à une boite dite « multitronic ». Il s’agit de la transmission à variation continue à courroie métallique sous bain d’huile de chez Audi. Histoire de la rapprocher d’une conduite à boite automatique classique, le constructeur lui a accolé pas moins de 8 rapports « virtuels » avec un semblant d’à-coup à peine perceptible pour simuler le passage d’une vitesse. L’illusion a été bien réalisée, puisqu’un quidam non exercé aux subtilités des différentes transmissions ne devrait pas détecter la nature de la technologie sous le sélecteur. La puissance disponible en cas de besoin, en plus de la douceur à allure stabilisée font de cette A4 une routière parfaite qui on le comprend, fait le bonheur des flottes.

Au final, reprendre un ex-véhicule de société d’occasion n’apparait pas comme une mauvaise affaire. Notamment parce que contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces voitures sont tout, sauf négligées. Au contraire, elles font même partis de ces premières mains où l’on a l’assurance d’un suivi parfait. Et cela relève d’une encore plus grande importance quand il s’agit d’un modèle fortement kilométré, comme cet exemplaire d’Audi A4.  Un choix à prendre en compte quand on recherche une familiale qui ne ressemble pas à un monospace…  Pour indication, notre modèle à disposition vendu à 21 490€, s’échange en dessous de la cote de référence.

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Essai occasion – Audi A4 par leblogauto

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