Pas très discrète
Rouler en Nissan 370Z, c’est déjà se démarquer. Surtout avec cette livrée spéciale reprenant en partie les couleurs de la 240Z qui courut en compétition aux États-Unis. Le capot, les montants et le coffre sont peints en rouge. Les liserés soulignant la ceinture de caisse, les bandes sur les portières et les couronnes autour les rappels des clignotants sont des autocollants.
On aime ou on n’aime pas, mais cela lui donne une certaine allure. Pour le reste, il s’agit d’une Nissan 370Z comme une autre, à l’exception près que les versions européennes arborent d’habitude un aileron. En dehors du combo de couleurs, c’est la seule vraie différence de carrosserie avec les modèles classiques. Dès lors, pour la discrétion on repassera. Dans le pays, il n’y en a que deux comme ça, les autres étant bi-tons noir/gris. Au total, 10 exemplaires ont été disponibles à la commande.
Sellerie spécifique
Le style extérieur vieillit plutôt bien après 10 ans de commercialisation. À bord, la voiture fait un peu plus son âge. Plusieurs éléments la distinguent, à commencer par le volant de la Nismo, les sièges spécifiques marqués « 50th Anniversary » et un peu d’alcantara notamment sur les contre-portes. Ce coupé japonais a un gout « d’ancienne récente » que certains apprécieront. La planche de bord coiffée de 3 manomètres, les compteurs analogiques, les dizaines de boutons ou encore l’énorme poignée de frein à main sont autant de rappels à un monde qui disparaît peu à peu.
Le large écran tactile dispose d’une navigation connectée, toutefois au design assez daté. Ici pas de CarPlay ou Android auto, il faut connecter son smartphone avec un fil pour la musique, et en Bluetooth pour téléphoner. Rien de bien méchant, même si cela devient de plus en plus rare. Pour s’asseoir dans notre petit coupé, il faut descendre d’un étage et baisser la tête. Personne ne le lui reprochera, sauf les dos fragiles. La position s’avère idéale pour la conduite d’une sportive, malgré les limites des réglages du volant.
Un V6 atmosphérique de 328 chevaux
En la démarrant, on entre dans une dimension qui manque à beaucoup d’amateurs de coupés sportifs. Du bout du doigt, on réveille un V6 atmosphérique de 3.7 de 328 chevaux. En outre, notre modèle dispose d’une boite manuelle à 6 rapports. Un combo adoré par les puristes ! À l’ancienne peut-être, mais souple à conduire et facile à appréhender au quotidien. Et croyez-le ou non, son petit gabarit la rend facile en ville… jusqu’au premier dos d’âne ou trottoir. La commande de boite demande un peu de poigne, et on aime ça !
Elle apprécie voyager, mais pas sur l’autoroute à 130 km/h. Précisément à cette vitesse, l’échappement bourdonne de façon désagréable, mais ce phénomène disparaît à 120… ou à 150. Son terrain de prédilection, les petites routes ! Déjà pour profiter du moteur très linéaire. Certes il n’a pas l’explosivité des blocs suralimentés du moment. Toutefois lui faire prendre des tours à une saveur particulière dont on peut difficilement se passer ensuite. On doit parfois jouer du levier pour aller chercher les chevaux perchés dans les hauts régimes, mais les émotions sont garanties.
Pas de suspensions pilotées
Côté châssis, on ne va pas se mentir, le V6 ne peut pas jouer les innocents dans le poids de la voiture. Ici, pas de suspensions pilotées, il faut assumer tous les mouvements de caisse. Quand on la cravache au point de flirter avec certaines limites, son popotin à tendance à pomper un peu, ce qui pousse à la vigilance. L’électronique veille… c’est primordial. On est pourtant tentés de la débrancher, pour mieux l’aider à pivoter dans les épingles et se sentir moins frustrés quand on écrase la pédale en sortie d’un virage très serré notamment.
Pour le gabarit, elle reste en retrait par rapport à des concurrentes plus agiles et d’autres aux relances plus énergiques. On aimerait également une direction moins légère et plus précise. Il ne s’agit clairement pas de la meilleure, mais elle procure des sensations assez uniques de nos jours, en grande partie grace à son moteur et à sa sonorité si spéciale. Elle manque d’efficacité, et pourtant on a aimé voyager à son bord. Ces sentiments contradictoires pourtant ne nous ont pas empêchés d’avoir le sourire.
Très lourd malus…
Ce fut une occasion de se rappeler que sur le marché, cette race ancienne s’apprête à disparaître. Un V6 atmo avec une boite manuelle, vous pouvez chercher, il n’y en a plus beaucoup. Faut-il se l’offrir ? Difficile à dire. Son prix brut a baissé depuis sa commercialisation (hors version spéciale), mais les normes sont depuis passées par là. Il faut compter 21 000 euros au seul titre du malus (+ surtaxe), à ajouter à la carte grise et autres frais de mise à la route. Prix catalogue : 33 500 et 36 900 €. On vous laisse faire vos calculs… En tout cas, nous on a aimé cette petite parenthèse dans un monde voué à disparaitre.
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| + | ON AIME |
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| – | ON AIME MOINS |
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| Nissan 370 Z 50th Anniversary | |
| Prix (à partir de) | 33 500 € |
| Prix du modèle essayé | 41 200 € |
| Bonus / Malus | 21 000 € |
| Moteur | |
| Type et implantation | 6 cylindres en V – essence |
| Cylindrée (cm3) | 3 696 |
| Puissance (ch/kW) | 328 / 241 |
| Couple (Nm) | 363 |
| Transmission | |
| Roues motrices | ar |
| Boîte de vitesses | manu. 6 rapports |
| Châssis | |
| Freins | à disques |
| Jantes et pneus | 245/40 R19 av – 275/35 R19 ar |
| Performances | |
| Vitesse maximale (km/h) | 250 |
| 0 à 100 km/h (s) | 5,3 |
| Consommation | |
| Cycle mixte (l/100 km) | 12,5 |
| CO2 (g/km) | 274 |
| Dimensions | |
| Longueur (mm) | 4 265 |
| Largeur (mm) | 1 845 |
| Hauteur (mm) | 1 310 |
| Empattement (mm) | 2 550 |
| Volume de coffre (l) | 235 |
| Poids (kg) | 1 571 |
Malus m’a tuer.
Je me demande si les rabais ne sont pas plus élevés du fait du malus, les concessionnaires doivent rêver d un client potentiel pour ce type de voiture , client prêt à mettre 37k€ mais pas 60.
La marge de manoeuvre du concessionnaire sur le malus d’un véhicule neuf est de 0.
Après, je me suis toujours demandé comment ça se passe quand le client achete une occasion 0km (Voiture neuve déjà immatriculée par la concession).
Le client achète officiellement une occase, il paie donc le malus pour les occasions (qui s’appelle taxe sur les émissions il me semble). Mais est ce que le garage, à la 1ere carte grise, paie le malus plein pot pour une voiture de démonstration ?
Nissan paie le malus des GT-R, pourquoi pas celui de la Z.
Le malus est dû au moment de l’immatriculation.
Quant au bonus, il y a un délai de détention de 6 mois minimum pour en bénéficier.
Sur un véhicule « 0 km », le malus est normalement payé à l’immatriculation donc déjà réglé.
Sauf qu’il y a des « 0 km » étrangers qui n’ont jamais été immatriculés en France et là…il y a malus à régler à la première carte grise FR réalisée.
Certains vendeurs demandent aussi à ce que le malus soit réglé même si en théorie il a déjà été payé lors de l’immatriculation.
Et normalement, oui il reste la taxe CO2 pour les véhicules de plus de 9cv fiscaux.
Une des dernieres representantes d’une race en voie d’extintion… Snif :'(
J’espere que la remplacante sera maintenue.
Belles photos au passage. 😉
Elle me tente bien pour remplacer ma GTI. Pas dans cette livrée, mais quasi 25K€ chez un mandataire. Ou alors une Nismo d’occaz.
6 cylindres
BVM
Propulsion
Ça devient rare même outre Rhin
Y a le Z4 M qui me tente bien sinon si je suis joueur un vieux SLK 55. Ca cote le prix d un Duster HDG asthmatique comme le mentionne souvent notre ami SGL
Chut, vous allez l’attirer
?
Non mais comparez ce qui est comparable !
Parce que vous vous imaginez qu’une Série 2 AC BdG qui il y a encore peu de temps était la plus vendue des BMW est plus comparable avec une Nissan 370Z ?
Non sincèrement, je ne le pense pas … ça reste bien plus comparable avec un Duster HdG.
Parlez-moi de BM propulsion avec des 6 cylindres… là d’accord.
Mais des charrettes diesel + 30 % à cause du logo…Non Merci !
Alors autant prendre un bon Duster qui sans la 8e merveille du monde vous en donne un maximum.
Sinon j’ai vu un RS6 …ça c’est du premium et ça a l’air vraiment mieux qu’un Duster.
Le mec, il commence par:
« Non mais comparez ce qui est comparable ! »
Pour finir par:
« Sinon j’ai vu un RS6 …ça c’est du premium et ça a l’air vraiment mieux qu’un Duster. »
?
Ah ben, tu vois aussi que tu fais la différence ! 😀 😀
Il y’a clairement de bonnes affaires sur les stocks restants et je pense qu’elle se maintiendra à l’occasion. ^^
La cote des 350z commence à remonter d’ailleurs.
La 350Z est un cran en-dessous niveau perf (et conso surtout) et dispo en cabriolet.
La 370Z est un peu lourd mais amusante à conduire et surtout peut rouler « loin » sans trop de fatigue. Reste les bagages comme le souligne Pierrick…
Foutu malus quand même.
Oui c’est gavant ne nous décourager de la sorte……
Hors malus, c’est la voiture la moins chere avec plus de 4 cylindres…
Apres, techniquement parlant, ces 3.5 V6 qui sont montes partout aux US, ils ont fait leur temps. MAis ils ont leur charme 🙂
Je faisais environ 11l/100 en roulant normalement (mais beaucoup d’autoroute) avec la 350Z boite auto.
Dans le coffre il y avait un autocollant expliquant comment placer 2 sacs de golf.
@Thibaut Emme, la 350Z est clairement en retrait en perfs, et la position de conduite est catastrophique !
Par contre, pour avoir essayé les 350Z et 370Z, toutes deux en cabriolet, la 350Z a plus de voix, et sa direction bien plus « oldschool » lui donne un charme que n’a pas la 370Z, un peu trop aphone (sauf si Nismo évidemment) en comparaison.
La 370Z est effectivement plus confortable aussi.
Pour la 350Z, c’est qui est frustrant, c’est vraiment le siège conducteur trop haut, on trouve une bonne position en passager, et quand on passe du côté du volant, on a la mauvaise surprise (surtout avec 1m87 d’être sur un tabouret…
Autrement, la 370Z est sortie en 2009, 11 ans de carrière, et pourtant toujours dans le coup niveau design je trouve ! Elle aurait mérité quelques aménagements pour la maintenir dans le coup, elle n’a pas besoin d’en faire trop.
Je n’ai pas un mauvais souvenir de la position dans le 350Z roadster.
Pour le 370Z, je ne l’ai testé qu’en Nismo, sur des lacets de montagne 🙂 miam.
Le poids est relativement important pour un tel coupé mais la voiture se tient bien.
Je trouve qu’elle vieillit bien aussi à l’intérieur. Et pour le prix de base 33 500 € il n’y a pas trop d’équivalent chez nous (plus vendu en roadster en France d’ailleurs).
Mais il y a qq « mesquineries » comme le régulateur non dispo de base.
Franchement ce malus…dommage de ne pas tenir compte du prix du véhicule ou de ne prendre en compte que le CO2.
Terminée en France
C’est pas grave, elle se vendra ailleurs
?
21K€ de malus… C’est juste hallucinant 🙁
Mais enfin flonflon, c’est pour la valse muette et contre la circulation en accordéon !
Tu as voulu le VE et on roule tous en VE,
Tu as voulu le malus et je n’ai plus de bonus,
Tu as voulu le lithium et ce n’est pas nickel,
Tu as voulu l’autonomie, l’obésité est ton amie,
Tu as voulu Lancia, on t’a répondu Dacia…
Mais, je te le dis, je n’irai pas pus loin,
Oui, je te le dis,
Achète cette nippone c’est pour ton bien,
Car j’en ai marre de tous ces flonflons,
Des valses muettes des moteurs à électrons….
Un dinosaure nippon.
Le prix de 60 k€ est celui d’une motorisation complètement hors d’âge et bonne à motoriser une berline US de chez Nissan.
Ce n’est pas faux…mais c’est un super dinosaure qui conserve énormément de charme.
Elle subit trop la chasse axée sur le Co2, pendant que nous sommes envahies par les Nox et particules des diesels en surnombre.
Avec une base de VE légères pour le quotidien avec + des musclecar et on aurait un environnement nettement meilleur.
Moi, je vois d’autres dinosaures SUV hybride de + 2.5 T qui arrivent en nombre……..
Bref chacun sa vision……
3,7 l avec 328 ch, c’est sympathique comme fiche technique, mais cela ne transpire pas la modernité. 🙂
Il n’y a pas de changement sous le capot, elle garde son V6, le moteur de 3.7l que développe jusqu’à 328 ch et elle prensenté en clanc aussi. j’ai hâte de voir ça.
L’espace d’une seconde j’ai cru qu’on parlait de l’age du modele …. Plus serieusement , va falloir se reveiller chez Nissan entre la 370Z et la GTR , on se croirait presque chez Alfa Romeo qui garde ses modeles 12 ans au catalogue pour pouvoir en écouler la totalité ( a la difference que les Nissan elles elles se vendent )
Voiture lourde, peu de plaisir de conduite eu égard à la fiche technique – adieu sans regrets.
C’est surtout une excellente GT comme l’était la 300 ZX avant elle , leurs sieges sont d’un confort que peu d’autres coupés au monde peuvent avoir la chance d’avoir !
Dans la 350Z, ça me fait penser à la MX-5 NA, le siège devrait être facilement 5cm plus bas pour que ce soit naturel pour une grande personne, du coup, dans l’une ou l’autre, j’avais le regard un peu dans le montant en haut de pare-brise, pas très pratique pour conduire ! La 370Z a bien rectifié ce problème.
Une SLK 350 R171 à titre de comparaison offrait une bien meilleure position de conduite que la 350Z (ainsi qu’un meilleur châssis, plus légère, et de meilleures perfs avec une sonorité assez similaire, mais une direction typée confort et légère bien moins sympa que celle de la nippone).
bon article – Je pense que les possesseurs de l’auto sont amoureux de la voiture. Un amateur exigent va obligatoirement lui faire passer des évolutions qui ne peuvent que donner performances améliorées, plaisirs accrus. Lu que la suspension est perfectible aussi . C’est pour moi crucial quand on se rend propriétaire de tel véhicule . On parle des résonances de l’échappement : Un sujet va critiquer, moi pas; j’ai souvent les bouchons d’oreilles . ça évite les fatigues dans les voyages d’une heure au moins- les bases de cette Nissan sont là. L’auto a une ligne,un caractère à développer. la position de conduite est celle d’une voiture de sport. Issue d’une filiation à bonne réputation, ne comptez pas sur moi pour critiquer cette auto. J’aime bien .