Essai Mitsubishi Colt Hybrid EV 145 ch

Strictement identique à l’intérieur

A l’intérieur, la personnalisation est réduite à sa plus simple expression. Ici, seul le Losange a été remplacé par le Diamant au centre du volant. Certains de vos passagers ne devraient même pas le remarquer. Pour le reste, évidemment Mitsubishi n’a rien fait modifier. Les équipements sont strictement identiques, avec notamment le même système d’infotainment à la lettre près. Avec seulement quelques détails cosmétiques, la logistique en usine est facilitée. 

 

La qualité de finition et l’espace à bord ne diffère en aucune façon. On se sent plutôt bien installé à l’avant, et pas si mal à l’arrière, à condition de ne pas être trop grand… et pas à trois. Pour ceux qui attachent de l’importance à l’ambiance intérieure, il faudra plutôt regarder du côté de la Clio, avec notamment la finition Alpine jouant la carte tricolore. Vous ne trouverez rien rappelant le Japon ici. 

Une polyvalence appréciée

La Colt profite aussi de tous les autres ajustements techniques arriver avec le restylage de la Française. La voiture est encore plus précise et agréable à conduire. Un bon niveau de confort est préservé, même si les jantes de grand diamètre ne sont pas innocentes dans certaines percussions à basse vitesse. Rien de bien grave, mais l’on aimerait parfois pouvoir se reposer sur des pneus aux flancs plus épais. Cette citadine polyvalente peu consommatrice de carburant avec 4,4l aux 100 km a en tout cas des arguments à faire valoir, en profitant du meilleur de l’hybride.

 

On conduit donc bel et bien une Renault Clio 100% rebadgée. Une chose est sure, il sera évidemment plus facile de trouver la Française à côté de chez vous, compte tenu du maillage du réseau du Losange. La Mitsubishi permet de se distinguer et surtout de profiter d’un peu plus d’équipements que la Française pour notre version, qui à dotation équivalente se montre un peu plus chère. Dans un souci de simplification de gamme, Mitsubishi ne propose pas d’options. Elle peut donc intéresser éventuellement ceux désirant le plus d’équipements possibles. 

Une question de détails

Les mieux informés d’entre vous le savent, il s’agit d’un clone de la Renault Clio actuelle. Mitsubishi comme l’ASX, jumeau du Captur, l’un des bestsellers de la marque au Losange. De loin l’illusion semble presque parfaite, il apparait difficile de repérer les détails distinguant la Française de la Nippone. Là aussi, vous vous en doutez, les logos sont principalement concernés.

 

En fait, la calandre a tout de même droit à un traitement particulier avec des encoches chromées qui n’existent pas sur le modèle tricolore. Cela ne transforme pas pour autant son visage. À l’arrière, pour lever les éventuels doutes sur l’identité de la voiture, les lettres MITSUBISHI sont inscrites sur le coffre. En outre, la Colt a droit au tout dernier restylage extérieur, notamment la signature lumineuse. 

(3 commentaires)

  1. En tous cas, elle a bien de la chance cette Mitsu, elle a échappé aux feufeux arrière « crystal » à son Jacky de la Clio V phase 2…

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