Après avoir fait le tour de l’auto, entrons à l’intérieur. Première chose, les portes sont sans montants et notons les chromes visibles uniquement lors de l’ouverture. L’intérieur est du classique Mercedes si l’on peut dire. N’étant pas spécialement un adepte des placages bois, je dois dire que le mariage avec la teinte crème du cuir est du plus bel effet. Le dessus de la planche de bord est noir, ce qui minimise les reflets sur le pare-brise très incliné.
Le cuir des sièges est de bonne, voire de haute qualité, avec ce qu’il faut de surpicures ici et là, sur la console, le volant etc… Lorsque l’on s’installe, on est juste bien, rien à dire, c’est agréable. Les sièges avants sont réglables électriquement au millimètre, ainsi que le volant pour le conducteur. Il manquerait peut-être la possibilité de pouvoir avancer (ou reculer) le pédalier pour que la position de conduite soit encore plus idéale.
L’équipement est strictement le même que dans une classe E , avec le fameux « system COMMAND » Mercedes. Plutôt intuitif, ce dernier gère toutes les fonctions multimédia, la radio, la lecture des CD & DVD ainsi que l’indispensable GPS. Le chargeur CD est lui dissimulé dans la console centrale. Certes, le système est facile à utiliser, mais le fait que l’on navigue par une croix directionnelle qui n’est pas à proximité immédiate du conducteur, rend pardois difficile l’utilisation pendant la conduite.
Notre modèle d’essai disposait de l’option Keyless Go, le démarrage sans clé par Mercedes. La procédure se fait donc comme suit: Télécommande dans la poche, mettre le pied sur le frein, vérifier que le sélecteur de la boite 7G tronic bien en position « P », et il ne reste plus qu’à appuyer sur le bouton « start/stop engine » situé au sommet du levier de vitesse, comme dans une … SLR. N’exagérons pas, le silence du ralenti n’est pas celui d’une hybride, mais une fois le moteur en route, on ne le distingue qu’à peine à l’oreille, et aucune vibration parasite ne se fait sentir. D’ailleurs, sans observer bien sur, il n’était pas évident du tout pour mes passagers de constater qu’ils étaient dans une auto à moteur diesel.
Les heureux stagiaires de l’AFPA à Chevigny-saint-Sauveur (21), qui ont pu apprécier l’assise des sièges de l’auto pendant quelques kilomètres, ne lui ont trouvé que des qualités, aussi bien sur l’esthétique extérieur ou intérieur, que sur le confort qu’ils ont trouvé exceptionnel. Cependant, l’accessibilité est un peu difficile à l’arrière, et la vision depuis ces places n’est pas agréable.
A lire également: Essai Mercedes CLS 320 CDi – introduction