Attendue, la nouvelle Mégane CC est la dernière de la famille Mégane à voir le jour. Faisant face aux Peugeot 308CC, Volkswagen Eos et Ford Focus CC, elle joue sur les mêmes arguments, la conduite au grand air pour quatre personnes.
Bien entendu, la CC reprend tout ce qui est possible des ses sœurs. La gamme des moteurs est toutefois plus réduite, oubliant les blocs de base, qui seraient à la peine pour entraîner les 160kg supplémentaires par rapport à la berline. Sont donc disponibles en essence le 1,6 110ch Bio éthanol et le TCe 130, en attendant la version GT dotée du TCe 180. L’offre est plus riche en diesel, avec les dci 110 (boîte manuelle ou EDC à double embrayage), dci 130 et dci 160. Le tout est disponible sur trois finitions, CC, Dynamique ou Privilège. Une gamme qui laisse donc un choix certain.
Stylistiquement, cette nouvelle génération de Mégane s’est grandement améliorée par rapport à la précédente. L’arrière, s’il reste massif, devient ici presqu’acceptable. On est tout de même loin d’un prix de beauté mais la concurrence ne fait guère mieux. Reste l’idée saugrenue de Renault d’avoir voulu décorer ce cabriolet en trois couleurs, avec un entourage de pare-brise façon alu et un toit noir. Si certaines couleurs acceptent ce brouet de teintes sans trop agresser l’œil, d’autres comme le rouge donnent un résultat franchement discutable.
Nombre de détails de la partie arrière semblent faire référence au monde des bateaux, à commencer par l’antenne fichée sur le « pont » arrière. De quoi rappeler le concept Nepta vu à Paris en 2006. Revers de la médaille, ces formes amples font paraître l’avant étroit par rapport au reste de la carrosserie. Chacun choisira donc son cabriolet, que ce soit chez Renault ou chez la concurrence, en composant avec les disgrâces stylistiques de chaque modèle. Il est tout de même dommage que ce genre de modèle destiné à faire rêver ne puisse pas être le plus élégant de la gamme.
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