Essai Jeep Compass: en route

Bien campée sur ses roues en 17 pouces et imposante par son aspect extérieur, la Compass se laisse conduire avec légèreté. Mis à part un léger tanguage lors d’enchainement de lacets rapides, vous n’aurrez pas l’impression de rouler dans un gros 4×4. Linscription en courbe se fait avec du sous-virage et lESP vous rappelle à lordre si vous forcez trop. Ce n’est pas une sportive, mais elle démontre une belle dynamique dans son comportement. La transmission 4×4 est activé en permanence avec une répartition du couple privilégiant le train avant, dans un souci d’optimisation de la consommation.

Le différentiel central peut être bloqué au moyen d’un petit levier chromé sur la console, la répartition du couple passe alors à 50/50 entre les deux trains. La Compass épate par sa motricité, comme nous avons pu nous en rendre compte sur la plage d’Erquy à marrée basse. Le 4 cylindres 2.0 litres turbo-diesel, accouplé à une boite mécanique 6 vitesses, procure de bonnes accélérations et reprises grâce un couple de 310 Nm, qui est disponible très tôt, comme nous l’avions déjà testé sur la Caliber. La consommation est quasiment frugale au vu du PTAC de 1980 kg. Une moyenne de 7,8 litres sur l’ensemble de l’essai flaire le record de sobriété pour un SUV 4×4!

Bref, la Jeep Compass vous permet de profiter des avantages d’un véritable 4×4 avec un prix d’achat et une consommation très attractifs. Elle démontre que l’adage selon lequel les 4×4 boivent comme une grande et avancent comme une petite appartient bien au passé. De quoi aller humer l’air frais du Cap Fréhel sans se ruiner. Avec moins de 180g de CO2 émis au 100 km, elle a même les arguments pour faire changer d’avis les incorrigibles militants anti-4×4!

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